C’est un secret de polichinelle torchon brûle entre le président de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (Conariv) et les victimes de guerre de Bouaké représentée par Mme Sanogo Sarah.
Face à la grogne des victimes à propos d’un éventuel abandon, Mgr Ahouanan a organisé une rencontre d’information avec les victimes de Bouaké, le 4 avril dernier, à la grande salle de la préfecture de région. Selon l’Archevêque de Bouaké, la liste des victimes est consolidée, et le rapport déposé depuis mi-mars 2016. Il a tenu à rassurer les victimes présentes « J’ai vécu avec vous et je suis toujours à Bouaké. Je ne peux pas être à la tête d’une structure qui s’occupe des victimes de guerre et laisser tomber celles de Bouaké ». Avant d’indiquer que la liste consolidée est le fruit de l’union des listes de la défunte Cdvr, des Ong, du Pncs etc. Et que cela permettra d’indemniser dans un délai très proche, les victimes de Bouaké.
Propos catégoriquement rejetés par Mme Sanogo Sarah, une des porte-parole des victimes. Qui, a rencontré la presse le même jour, pour dénoncer le travail de la Conariv, et exprimer le ras-le-bol des milliers de victimes. « Rien n’a été fait pour les victimes, je me demande à quoi ont servi ces années de lutte ? Aucune personne de la société civile n’a été recensée. Nous sommes abandonnés, cette pauvre population de Bouaké a perdu espoir parce qu’elle ne voit rien à l’horizon », s’est plaint Mme Sanogo. Qui s’interroge sur les bases qui ont guidé le choix des victimes qui doivent être indemnisées dans la mesure où le projet de loi est encore sur la table du chef de l’Etat. A propos de la réconciliation nationale, elle a indiqué qu’elle sera effective si les victimes sont indemnisées. « Nos dirigeants doivent comprendre que le processus de réconciliation, de cohésion sociale doit être avant tout une volonté politique qui doit s’exprimer dans les actions de la Conariv et du Pncs », a ajouté Mme Sanogo.
Adama Kouakou
Face à la grogne des victimes à propos d’un éventuel abandon, Mgr Ahouanan a organisé une rencontre d’information avec les victimes de Bouaké, le 4 avril dernier, à la grande salle de la préfecture de région. Selon l’Archevêque de Bouaké, la liste des victimes est consolidée, et le rapport déposé depuis mi-mars 2016. Il a tenu à rassurer les victimes présentes « J’ai vécu avec vous et je suis toujours à Bouaké. Je ne peux pas être à la tête d’une structure qui s’occupe des victimes de guerre et laisser tomber celles de Bouaké ». Avant d’indiquer que la liste consolidée est le fruit de l’union des listes de la défunte Cdvr, des Ong, du Pncs etc. Et que cela permettra d’indemniser dans un délai très proche, les victimes de Bouaké.
Propos catégoriquement rejetés par Mme Sanogo Sarah, une des porte-parole des victimes. Qui, a rencontré la presse le même jour, pour dénoncer le travail de la Conariv, et exprimer le ras-le-bol des milliers de victimes. « Rien n’a été fait pour les victimes, je me demande à quoi ont servi ces années de lutte ? Aucune personne de la société civile n’a été recensée. Nous sommes abandonnés, cette pauvre population de Bouaké a perdu espoir parce qu’elle ne voit rien à l’horizon », s’est plaint Mme Sanogo. Qui s’interroge sur les bases qui ont guidé le choix des victimes qui doivent être indemnisées dans la mesure où le projet de loi est encore sur la table du chef de l’Etat. A propos de la réconciliation nationale, elle a indiqué qu’elle sera effective si les victimes sont indemnisées. « Nos dirigeants doivent comprendre que le processus de réconciliation, de cohésion sociale doit être avant tout une volonté politique qui doit s’exprimer dans les actions de la Conariv et du Pncs », a ajouté Mme Sanogo.
Adama Kouakou