Abidjan (Côte d'Ivoire) - Des heurts ont éclaté, lundi, entre des policiers et des étudiants qui manifestaient dans l’enceinte de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour revendiquer de «meilleurs conditions de vie et d’études» et dénoncer la réquisition prochaine des résidences universitaires dans le cadre des prochains jeux de la Francophonie, a appris l’Agence de Presse Africaine (APA) de sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne.
Selon de nombreux témoins joints par APA, les policiers qui tentaient de disperser les différents attroupements d'étudiants par des jets de gaz lacrymogène ont eu en face d'eux étudiants qui ripostaient des projectiles.
« La méthode d'admission de licence 3 en Master, le non équipement des salles spécialisées, les successions d'années blanches en sciences médicales, la mauvaise application du système Licence Master, Doctorat (LMD) », sont entre autres les points de revendication de la Fédération estudiantine et scolaire en Côte d'Ivoire (FESCI) à l'origine de ce mouvement.
Le Secrétaire général dudit mouvement, Fulgence Assi dénonce également « le déguerpissement des étudiants de leurs chambres aux profits des athlètes des jeux de la francophonie de 2017 ». « Les étudiants disent qu'ils n'accepteront pas de quitter leur cité au profit des athlètes », a-t-il confié à APA. Le calme est revenu au sein de l'université.
SY/ls/APA
Selon de nombreux témoins joints par APA, les policiers qui tentaient de disperser les différents attroupements d'étudiants par des jets de gaz lacrymogène ont eu en face d'eux étudiants qui ripostaient des projectiles.
« La méthode d'admission de licence 3 en Master, le non équipement des salles spécialisées, les successions d'années blanches en sciences médicales, la mauvaise application du système Licence Master, Doctorat (LMD) », sont entre autres les points de revendication de la Fédération estudiantine et scolaire en Côte d'Ivoire (FESCI) à l'origine de ce mouvement.
Le Secrétaire général dudit mouvement, Fulgence Assi dénonce également « le déguerpissement des étudiants de leurs chambres aux profits des athlètes des jeux de la francophonie de 2017 ». « Les étudiants disent qu'ils n'accepteront pas de quitter leur cité au profit des athlètes », a-t-il confié à APA. Le calme est revenu au sein de l'université.
SY/ls/APA