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Politique Publié le lundi 11 avril 2016 | Partis Politiques

Commemoration du "11 avril" au Golf : l’exposé du ministre Bruno Koné

© Partis Politiques Par C. K
Crise post-électorale: les jeunes cadres du RHDP et le club des amis du golf commémorent le “11 Avril”
Les jeunes cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) en union avec le club des Amis du golf ont procédé à l`ouverture officielle de la cérémonie commémorative du “11 Avril 2011”, ce dimanche à Abidjan. Photo: Bruno Nabagné Koné.
I- LA SITUATION DE LA CÔTE D’IVOIRE AVANT LE 21 MAI 2011

• Au moment de l’arrivée du Président Ouattara à la magistrature suprême, la Côte d’Ivoire était en situation de faillite. La décennie de crise sociopolitique (entre 1999 et 2010), et les cinq mois du conflit post électoral ont durement affecté le tissu social et l’économie du pays ; Gel des investissements, formation dégradée (grève enseignants, activisme de la Fesci, modèles négatifs), attentisme des entreprises, perte de confiance…

• Endettement excessif, Taux de croissance négatif, Chômage très important, Activité économique en berne, Infrastructures fortement dégradées... Ce qui a conduit la Côte d’Ivoire, jadis 3ème économie Africaine) à être éligible au programme PPTE (Pays Pauvre Très Endetté) ;

• Au plan diplomatique, la Côte d’Ivoire était coupée du reste du monde et en conflit ouvert contre tous (délocalisation de la BAD, du BIT, de l’Unesco, de nombreuses représentations diplomatiques, pas de visites du PR à l’extérieur, pas de réception de chefs d’Etat et de souverains étrangers, etc.) ;

• Le climat social était dégradé (violence verbale, jeunesse instrumentalisée, une partie de la population était ostracisée, xénophobie…);

• L’indice d’insécurité très élevé, du fait de la prolifération des armes légères avec pour corollaire de nombreux braquages, des attaques à mains armées, la recrudescence du phénomène des coupeurs de routes… ;

• Les infrastructures routières, sanitaires, hydrauliques, électriques, et éducatives étaient dans un état de dégradation très avancé en raison du manque d’investissement dans ces secteurs clés de l’Etat ;

• Le pays faisait face à une situation de pauvreté généralisée : mévente des produits agricoles, cherté de la vie, chômage endémique des jeunes diplômés, faillite des entreprises privées, etc. 48% des ivoiriens étaient considérés comme pauvres, selon les indicateurs internationaux (-d’un dollar US / jour de revenu).

II- BILAN
-Priorités / Objectifs :
-Retour de la Paix et de la Sécurité
-Réconciliation Nationale / Cohésion sociale
-Relance de l’Economie
-Résultats :
A- AU PLAN POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE

1- AU PLAN POLITIQUE

• Création d’un cadre de dialogue permanent avec l’opposition / Dirigé par une personnalité de premier plan, ancien Premier Ministre, Jeannot Ahoussou-Kouadio;
• Loi / partis d’opposition. Financement des partis politiques;
• Main tendue et retour des déplacés, réfugiés et exilés politiques;
• Moralisation de la vie publique : (Inspection Générale d’Etat, Cour des Comptes, Secrétariat National au Renforcement des Capacités, Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, etc.) ;

• Au plan politique, des avancées majeures ont été réalisées en matière de :

-démocratie (Commission Electorale Indépendante (CEI) plus ouverte, plus inclusive, plus consensuelle (opposition, gouvernement, partis au pouvoir, société civile),

-réconciliation et du dialogue politique à travers la mise en place de structures pour réconcilier les filles et tous les fils du pays (Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (CDVR), Commission Nationale de Réconciliation et d’Indemnisation des Victimes (CONARIV).

-Nombreuses actions ; dégel des comptes, libérations provisoires, retour des exilés…

-Nombreuses visites d’Etat à travers tout le pays.

-Processus d’indemnisation des victimes des crises successives que notre pays a connues.
-Création d’un ministère dédié à la Cohésion sociale, à la réconciliation nationale et à l’indemnisation des victimes ;

A ce niveau, il convient de relever l’exemplarité du PR et de son GVT, qui n’ont jamais fait dans l’excès, et ont toujours eu un langage courtois et d’apaisement.

2- AU PLAN DIPLOMATIQUE

-L’ouverture de notre pays sur l’extérieur fait partie de nos atouts.
- Le pays a retrouvé son rayonnement international ;
La voix de notre pays est entendue.

- Refonte de la diplomatie, dans le sens d’une meilleure allocation des ressources tant humaines que financières + Extension géographiques..
• Un ministère est pour la première fois en charge de la Diaspora Ivoirienne.

• Les représentations diplomatiques et des institutions telles que la BAD, le BIT l’Unesco, de Africa Rice, de nombreuses Ambassades, de nombreux sièges sous-régionaux d’entreprise Multinationales (General Electric, Gemalto, Microsoft, Air France…), sont de retour en Côte d’Ivoire.

• La Présidence de la CEDEAO a été assurée par le Président Alassane OUATTARA pendant deux mandats. Président en exercice de l’UEMOA ;

• Atteinte du Point d’achèvement de l’initiative PPTE le 26 juin 2012, succès autant économique que diplomatique.

• En avril 2015, levée de l’embargo de l’ONU (datant de 2005) sur la vente et l’exportation de diamants bruts de CI, et décision d’assouplissement de l’embargo sur les armes.

La Côte d’Ivoire a aujourd’hui véritablement repris sa place dans le concert des nations. Fierté à nouveau de se présenter comme Ivoirien à l’extérieur.



B- AU PLAN DE L’ECONOMIE ET DES INFRASTRUCTURES

Afin d’améliorer nos conditions de vie et de créer les infrastructures nécessaires au développement de notre pays, il nous faut gérer au mieux nos ressources, rendre notre économie dynamique et accroitre les sources de financement.
- Assainissement de la gestion de nos finances publiques.
- Renforcement de la capacité de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics et mise en place de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance.
- Mise en œuvre de réformes courageuses dans différents secteurs de notre économie afin d’améliorer leur compétitivité et attirer davantage d’investisseurs.
- Soutien au secteur privé, encouragement à l’éclosion de champions nationaux, qui vont contribuer à l’essor économique de notre jeune nation, mais aussi étendre son rayonnement dans la sous-région en exportant les produits et services « made in Côte d’Ivoire ».
- Garantie d’une place de choix à nos Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans les marchés publics. Création d’un Ministère en charge de l’entreprenariat national.

Au plan économique, notre croissance d’environ 9 % par an depuis 2012, place la Côte d’Ivoire parmi les économies les plus dynamiques au monde. L’intérêt que manifestent nos partenaires au développement ainsi que les investisseurs, est un signe important de confiance dans la vitalité retrouvée de notre pays.
Les réalisations concrètes, aussi bien en zone urbaine qu’en milieu rural ne font que confirmer la bonne santé de notre économie.
• La mise en place du Programme National de Développement (PND) 2012-2015, véritable matrice d’action des grands projets à réaliser. Programmation à long terme interrompue depuis le Plan quinquennal 1995-2000. Plan 2016-2020 en cours.

Nous travaillons à accroître la transformation de nos produits, afin qu’une grande part de leur valeur ajoutée soit effectuée en Côte d’Ivoire. C’est ainsi que nous encourageons la transformation des produits agricoles, notamment le cacao et la noix de cajou. Nous soutenons aussi les efforts des coopératives dans la transformation des produits vivriers, ainsi que dans l’amélioration qualitative de leur produits, afin d’en accroître la valeur marchande.

• La réforme de la filière Café-Cacao (qui représente près de 40% des exportations et 10% du PIB) avec la création du Conseil du Café-Cacao, a permis la relance de l’économie agricole. Progression de la production de 1.300.000 Tonnes en 2011 à 1.700.000 tonnes en 2015. Accroissement du prix payé aux planteurs (de 700 FCFA à 1000 FCFA pour la campagne 2015/2016, garantie du paiement de ce prix bord champ. Accroissement net des revenus des paysans de plusieurs centaines de milliards de FCFA.

• La réforme de la filière Coton–Anacarde ; Effet identique ; la production de coton, qui avait chuté à environ 100.000 tonnes est remontée à 450.000 tonnes en 2015, faisant de la CI le 3ème producteur Africain, avec un prix là aussi suffisamment rémunérateur pour le paysan.

• Au niveau de l’anacarde, la réforme mise en place et les niveaux de prix proposés (225 Frs en 2014 et 275 f/Kg en 2015), font de la CI le 1er producteur mondial, avec 700.000 Tonnes. Prix bord champ a grimpé jusqu’à 400/500 FCFA au cours de la dernière campagne. Revenus très importants pour les paysans du nord, culture de rente, avec des perspectives très importantes de transformation sur place.

• L’éligibilité de la Côte d’Ivoire au Threesold, étape intermédiaire du processus MCC (Millenium Challenge Corporation), puis au Compact, qui permettra à la CI de bénéficier des USA de 400 à 500 milliards de FCFA pour des projets de développement.

• La signature de nombreux contrats et accords de partenariats avec plusieurs pays d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie ainsi que de l’Afrique (construction du pont Henri Konan Bédié, exploitation des gisements de pétrole, réhabilitation et construction de routes, d’hôpitaux, de barrages, extension de la centrale thermique d’Azito dans la commune de Yopougon…).

• La mise en place d’un guichet unique pour la création d’entreprises. Délai de 24h garanti, en seul lieu (CEPICI).

• La mise en place du Tribunal de Commerce d’Abidjan.

• L’application du principe de séparation entre la justice et l’exécutif ; Témoignage d’un diplomate Belge ‘’Avant, on payait pour gagner des procès en CI, aujourd’hui, ce n’est plus le cas’’…

• L’adoption de nouveaux codes (des investissements, des Mines, de l’Electricité, des Télécommunications…).

• Mise en œuvre de nombreuses réformes dans le cadre du projet Doing Business destiné à améliorer l’environnement des affaires (dématérialisation de nombreuses procédures, fiscalité plus attractive, cadre juridique, environnement judiciaire…).

Ainsi, pendant deux années de suite (2013 et 2014), la CI a figuré dans le top 10 des pays les plus réformateurs au monde) et en 2.15, la Côte d’Ivoire a été désignée ‘’pays le plus attractif en Afrique pour l’investissement étranger’’.


Grâce aux travaux effectués sur notre réseau routier national, les transporteurs peuvent rallier plus facilement leurs destinations, et les produits vivriers et de rente peuvent être acheminés plus rapidement vers les marchés pour le bonheur de nos paysans et des femmes vivant du commerce de produits vivriers.


III- PRINCIPALES RAISONS DU SUCCES

1/ Une nature généreuse ;
-Terres fertiles (production agricole importante et diversifiée. Dans le peloton de tête des principales spéculations agricoles en Afrique…)
-Sous-sol riche (bauxite, fer, manganèse, or, diamant…)
-Une chance qu’il faut mériter par des hommes capables à la tête de l’Etat et une gouvernance exemplaire ;

2/ La capacité de résilience de la Côte d’Ivoire ;

Forgée par le Président Félix Houphouët-Boigny, qui a toujours rêvé et voulu pour la CI un grand destin, en Afrique et dans le monde ;

3/ La personnalité exceptionnelle du Président Alassane Ouattara (ADO), Homme d’Etat accompli :

-Lecture responsable de la situation ;
-Esprit d’ouverture (RHDP), exclusion de toute idée de vengeance (alliance internes, soutien international décisif) ;
-Justesse de la vision ;
-Capacité de travail ; la richesse est principalement produite par le travail. A su se donner en exemple et a mis les ivoiriens au travail ;
-Adhésion des Ivoiriens (fatigués par plus d’une décennie de conflits) à la politique menée ;
-Bonne Gouvernance / Rigueur dans la gestion, rigueur budgétaire. Le pays est dirigé et tenu
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