Bécédi Brignan, Bécédi Anon et Mopé. Ces trois localités du département d’Adzopé ont reçu la visite de la secrétaire générale et porte-parole du Front populaire ivoirien (Fpi), le dimanche 10 avril dernier. Accompagnée de William Attéby et Benjamin Yapo Atsé, Agnès Monnet est allée dire aux militants de se remobiliser et se tenir prêts pour les batailles futures en vue de permettre au Front populaire ivoirien de demeurer un parti fort, un parti qui a une voix prépondérante dans le débat politique. «Vous avez fait honneur au Front populaire ivoirien, en votant massivement pour Pascal Affi N’Guessan, le 25 octobre dernier. Je vous exhorte à poursuivre sur cette lancée afin que le Fpi remporte des postes électifs dans la perspective des législatives et des municipales à venir», a-t-elle affirmé à Bécédi Anon.
Mme Monnet a demandé aux militantes et militants de faire confiance en l’équipe dirigée par Pascal Affi N’Guessan. Elle a expliqué que celle-ci est engagée dans la droite ligne du chantier initié par Laurent Gbagbo, le président fondateur du parti, en œuvrant pour l’avènement d’un Etat moderne dans lequel se conjuguent de façon harmonieuse l’expression de la liberté et l’exigence démocratique. Pour ce faire, elle a invité les responsables locaux du Fpi à œuvrer à «tuer» les rumeurs répandues ici et là qui perturbent la quiétude des militants. «Pouvez-vous croire qu’on vous dise que moi, Agnès Monnet, j’ai trahi Laurent Gbagbo ? Vous voyez vous-mêmes que ceux qui parlent n’ont rien à dire», a-t-elle lancé.
L’ancienne maire de la commune d’Agou a interpellé les populations sur l’histoire qui les lie à Laurent Gbagbo. Une histoire, estimera-t-elle, qui a fait d’Adzopé un bastion du Front populaire ivoirien depuis 1990. «Vous avez adopté Laurent Gbagbo et le Fpi. Ce n’est pas le moment de leur tourner le dos», a-t-elle souligné.
Benjamin Yapo Atsé, vice-président du Fpi chargé du district des lagunes, a abondé dans le même sens en lançant un appel à la mobilisation des militants pour faire gagner les candidats du parti aux prochaines élections. «Je suis devant vous aujourd’hui pour parler du Front populaire ivoirien et son retour au pouvoir. La page des présidentielles est tournée. Nous n’avons pu gagner, mais la vie continue. Bientôt, ce sera le rendez-vous des législatives. Il faut se resserrer les coudes pour faire triompher les candidats du parti», a-t-il dit. Et l’ex-ministre d’évoquer à son tour les relations particulières et historiques entre les Akyé, Laurent Gbagbo et le Fpi. «Affi N’Guessan compte sur vous pour donner des députés au Fpi», a-t-il martelé.
William Attéby, le secrétaire national Fpi chargé des fédérations d’Abidjan Banco, a dénoncé l’attitude des frondeurs du Fpi qu’il a accusés de travailler contre l’intérêt du président Gbagbo. «Soit ils se trompent, soit ils sont dans un complot contre Laurent Gbagbo», a-t-il déclaré sur un ton martial. Il a salué le travail «remarquable» effectué par Pascal Affi N’Guessan qui a permis de repositionner le Front populaire ivoirien sur la scène politique et de le rendre fréquentable.
Agnès Monnet et sa délégation ont reçu un accueil chaleureux dans chacune des localités visitées. Ils ont eu droit aux honneurs des autorités traditionnelles et administratives.
César ébrokié
Mme Monnet a demandé aux militantes et militants de faire confiance en l’équipe dirigée par Pascal Affi N’Guessan. Elle a expliqué que celle-ci est engagée dans la droite ligne du chantier initié par Laurent Gbagbo, le président fondateur du parti, en œuvrant pour l’avènement d’un Etat moderne dans lequel se conjuguent de façon harmonieuse l’expression de la liberté et l’exigence démocratique. Pour ce faire, elle a invité les responsables locaux du Fpi à œuvrer à «tuer» les rumeurs répandues ici et là qui perturbent la quiétude des militants. «Pouvez-vous croire qu’on vous dise que moi, Agnès Monnet, j’ai trahi Laurent Gbagbo ? Vous voyez vous-mêmes que ceux qui parlent n’ont rien à dire», a-t-elle lancé.
L’ancienne maire de la commune d’Agou a interpellé les populations sur l’histoire qui les lie à Laurent Gbagbo. Une histoire, estimera-t-elle, qui a fait d’Adzopé un bastion du Front populaire ivoirien depuis 1990. «Vous avez adopté Laurent Gbagbo et le Fpi. Ce n’est pas le moment de leur tourner le dos», a-t-elle souligné.
Benjamin Yapo Atsé, vice-président du Fpi chargé du district des lagunes, a abondé dans le même sens en lançant un appel à la mobilisation des militants pour faire gagner les candidats du parti aux prochaines élections. «Je suis devant vous aujourd’hui pour parler du Front populaire ivoirien et son retour au pouvoir. La page des présidentielles est tournée. Nous n’avons pu gagner, mais la vie continue. Bientôt, ce sera le rendez-vous des législatives. Il faut se resserrer les coudes pour faire triompher les candidats du parti», a-t-il dit. Et l’ex-ministre d’évoquer à son tour les relations particulières et historiques entre les Akyé, Laurent Gbagbo et le Fpi. «Affi N’Guessan compte sur vous pour donner des députés au Fpi», a-t-il martelé.
William Attéby, le secrétaire national Fpi chargé des fédérations d’Abidjan Banco, a dénoncé l’attitude des frondeurs du Fpi qu’il a accusés de travailler contre l’intérêt du président Gbagbo. «Soit ils se trompent, soit ils sont dans un complot contre Laurent Gbagbo», a-t-il déclaré sur un ton martial. Il a salué le travail «remarquable» effectué par Pascal Affi N’Guessan qui a permis de repositionner le Front populaire ivoirien sur la scène politique et de le rendre fréquentable.
Agnès Monnet et sa délégation ont reçu un accueil chaleureux dans chacune des localités visitées. Ils ont eu droit aux honneurs des autorités traditionnelles et administratives.
César ébrokié