Le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) a demandé, mardi, au gouvernement ivoirien de ne pas « judiciariser » le retour des exilés, exprimant son «soutien» à la prochaine mission qui sera conduite par la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l’indemnisation des victimes Mariatou Koné auprès des exilés ivoiriens au Ghana.
Cette demande a été formulée à Abidjan par l'ex-ministre des affaires étrangères Alcide Djédjé à l'issue d'une rencontre avec la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné.
« Nous travaillons au niveau du dialogue politique dont je suis le point focal avec le ministre d'Etat chargé de ce dialogue. Je me dois de rencontrer certains membres du gouvernement pour l'exécution de certaines opérations », a-t-il expliqué en félicitant Pr Mariatou Koné pour sa nomination.
« Il y a des missions qui sont prévues au Ghana. Nous avons discuté de tout ça pour voir quel soutien le FPI peut également apporter à ces missions qui visent la cohésion sociale, qui visent à ramener nos frères qui sont en exil », a poursuivi M. Djédjé, récemment décoré dans l'Ordre du mérite de la Solidarité et de la cohésion sociale.
Selon lui, le FPI travaille dans le cadre du dialogue politique sur la sensibilisation de ses militants. « Nous demandons à nos militants de rentrer en Côte d'Ivoire pour que tout le monde puisse participer à la réconciliation en Côte d'Ivoire. Il faut rentrer quelque soit la situation. De l'autre côté, nous demandons au gouvernement de faire un effort pour ne pas trop judiciariser le problème parce que dès qu'on parle de judiciarisation, ça freine le retour des exilés », a-t-il souligné.
Pour lui, le gouvernement dont la position est claire a bien compris et a toujours lancé un appel en demandant à tout le monde de rentrer. «On ne va pas à la fois demander aux gens de rentrer et venir les poursuivre », a encore expliqué Alcide Djédjé, ajoutant que « maintenant, s'il y a des cas encore compliqués, nous sommes toujours là dans le cadre du dialogue pour discuter de ces cas-là ».
« Notre position initiale c'est l'amnistie pour tout le monde. Nous sommes en perpétuelle négociation avec le gouvernement pour qu'il ait la cohésion et la réconciliation en Côte d'Ivoire et ça demande des sacrifices de part et d'autre », a-t-il conclu.
LS/APA
Cette demande a été formulée à Abidjan par l'ex-ministre des affaires étrangères Alcide Djédjé à l'issue d'une rencontre avec la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné.
« Nous travaillons au niveau du dialogue politique dont je suis le point focal avec le ministre d'Etat chargé de ce dialogue. Je me dois de rencontrer certains membres du gouvernement pour l'exécution de certaines opérations », a-t-il expliqué en félicitant Pr Mariatou Koné pour sa nomination.
« Il y a des missions qui sont prévues au Ghana. Nous avons discuté de tout ça pour voir quel soutien le FPI peut également apporter à ces missions qui visent la cohésion sociale, qui visent à ramener nos frères qui sont en exil », a poursuivi M. Djédjé, récemment décoré dans l'Ordre du mérite de la Solidarité et de la cohésion sociale.
Selon lui, le FPI travaille dans le cadre du dialogue politique sur la sensibilisation de ses militants. « Nous demandons à nos militants de rentrer en Côte d'Ivoire pour que tout le monde puisse participer à la réconciliation en Côte d'Ivoire. Il faut rentrer quelque soit la situation. De l'autre côté, nous demandons au gouvernement de faire un effort pour ne pas trop judiciariser le problème parce que dès qu'on parle de judiciarisation, ça freine le retour des exilés », a-t-il souligné.
Pour lui, le gouvernement dont la position est claire a bien compris et a toujours lancé un appel en demandant à tout le monde de rentrer. «On ne va pas à la fois demander aux gens de rentrer et venir les poursuivre », a encore expliqué Alcide Djédjé, ajoutant que « maintenant, s'il y a des cas encore compliqués, nous sommes toujours là dans le cadre du dialogue pour discuter de ces cas-là ».
« Notre position initiale c'est l'amnistie pour tout le monde. Nous sommes en perpétuelle négociation avec le gouvernement pour qu'il ait la cohésion et la réconciliation en Côte d'Ivoire et ça demande des sacrifices de part et d'autre », a-t-il conclu.
LS/APA