Abidjan - Le vice-président du Front populaire ivoirien ( FPI), chargé des relations extérieures, Alcide Djédjé, demande au « Gouvernement de ne pas judiciariser le retour des exilés du Ghana », l’invitant plutôt à le faciliter, afin que ceux-ci rentrent au pays et participent à la réconciliation nationale.
M. Djédjé, ex-ministre des Affaires Etrangères sous Laurent Gbagbo, s’exprimait, mardi, à Abidjan, au terme d’une audience que lui a accordée la ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, à son cabinet à Cocody.
« Nous demandons à nos militants de rentrer en Côte d’ivoire (…). Nous demandons au Gouvernement de son coté de faire un effort pour ne pas trop judiciariser le problème. Parce que dès qu’on parle de judiciarisation, cela freine le retour des exilés. Je pense que le Gouvernement l’a bien compris et a toujours lancé un appel au retour des exilés », a-t-il déclaré.
Il a suggéré que des discussions soient menées dans le cadre du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, afin que des solutions puissent être apportées « pour les cas compliqués », soulignant que la position initiale du FPI est d’obtenir « l’amnistie pour tous les exilés ».
La Ministre Koné envisage d’effectuer une visite au Ghana à l’issue d’une rencontre avec l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Peter Augustine Blay. « C’est une mission qui se prépare », a-t-elle déclaré, soulignant que le Président Alassane Ouattara Ouattara a opté pour la consolidation de la paix lors de son second mandat.
Selon Mariatou Koné, les deux tiers des personnes qui avaient quitté la Côte d’Ivoire du fait des différentes crises sont revenues. Le tiers restant, a-t-elle précisé, se trouve principalement au Libéria, au Ghana, en Guinée, au Mali, au Cameroun et au Togo.
(AIP)
tad/akn/ask
M. Djédjé, ex-ministre des Affaires Etrangères sous Laurent Gbagbo, s’exprimait, mardi, à Abidjan, au terme d’une audience que lui a accordée la ministre de la Solidarité, de la Cohésion Sociale et de l’Indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné, à son cabinet à Cocody.
« Nous demandons à nos militants de rentrer en Côte d’ivoire (…). Nous demandons au Gouvernement de son coté de faire un effort pour ne pas trop judiciariser le problème. Parce que dès qu’on parle de judiciarisation, cela freine le retour des exilés. Je pense que le Gouvernement l’a bien compris et a toujours lancé un appel au retour des exilés », a-t-il déclaré.
Il a suggéré que des discussions soient menées dans le cadre du dialogue politique entre le pouvoir et l’opposition, afin que des solutions puissent être apportées « pour les cas compliqués », soulignant que la position initiale du FPI est d’obtenir « l’amnistie pour tous les exilés ».
La Ministre Koné envisage d’effectuer une visite au Ghana à l’issue d’une rencontre avec l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire, Peter Augustine Blay. « C’est une mission qui se prépare », a-t-elle déclaré, soulignant que le Président Alassane Ouattara Ouattara a opté pour la consolidation de la paix lors de son second mandat.
Selon Mariatou Koné, les deux tiers des personnes qui avaient quitté la Côte d’Ivoire du fait des différentes crises sont revenues. Le tiers restant, a-t-elle précisé, se trouve principalement au Libéria, au Ghana, en Guinée, au Mali, au Cameroun et au Togo.
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