Les Ivoiriens sont "reconnaissants" à l’ex-rébellion des Forces Nouvelles à qui ils savent dire "merci", a annoncé dans la nuit de lundi à mardi, le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro au cours d’une rencontre "conviviale" avec ses ex-compagnons des Forces nouvelles.
"Je voudrais qu’ensemble, ce 11 Avril, nous puissions partager un moment de convivialité", a déclaré M. Soro, également leader de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles, recevant à sa résidence des membres de ce mouvement dont "certains sont fâchés parce qu’ils considèrent qu’il n’y a pas eu de considération à leur endroit" et "d’autres sont fâchés parce que nous n’avons pas eu le temps de les recevoir tous les jours ou, régulièrement".
"Vous savez, la tâche n’est pas aisée, elle est difficile, nous essayons de faire du mieux que nous pouvons mais je peux vous assurer que ce n’est pas facile", a-t-il insisté, ajoutant que "ce n’est pas facile en même temps d’allier la responsabilité institutionnelle et même la responsabilité d’homme politique nécessairement".
"C’est vrai cinq ans après, certains sont à la retraite, d’autres sont encore au chômage, d’autres travaillent, certains sont frustrés par leurs situations personnelles mais je demande à chacun ici de savoir que le jour où nous sommes nés, Dieu a prévu pour chacun d’entre nous, un destin", a poursuivi M. Soro.
"On peut être frustrés aujourd’hui, mais je vous prie plutôt de remercier Dieu parce que parmi nous, d’autres sont morts, ils n’ont pas eu la même chance que nous. Nous avons la chance d’être vivants aujourd’hui. Ils sont tombés, ils sont restés sur le chemin. Il y a tellement de famille de nos amis qui aujourd’hui sont en déshérence", a expliqué le Président de l’Assemblée nationale.
C’est pour cela, a-t-il conseillé, "vous ne devez pas vous laisser blesser par la frustration, il faut s’élever au-dessus de ces contingences pour regarder l’avenir pour se dire +nous avons de la chance de voir 2016+".
"Je prends l’engagement qu’à compter de ce 11 Avril (2016), ce type de rencontre de convivialité, nous allons l’organiser deux fois par an. Le 19 Septembre est une date importante pour nous, nous allons nous retrouver ici tous. Ceux qui ne sont pas venus aujourd’hui, nous rejoindront tous, le 19 Septembre 2016. Donc nous nous retrouverons tous les 11 Avril et 19 Septembre parce que ça été des moments où nous avons perdu beaucoup de nos amis", a annoncé M. Soro.
L’échec du coup d’Etat perpétré le 19 septembre 2002 contre le régime de Laurent Gbagbo s’est vite mué en une rébellion armée qui a régenté pendant huit ans, la moitié nord du pays alors que le Sud est resté sous contrôle gouvernemental.
La date du 11 avril 2011 marque la fin de la crise postélectorale avec l’arrestation du Président Laurent Gbagbo après une bataille armée qui a fait officiellement plus de 3000 morts.
"Nous allons nous remémorer ces moments où contraints quelques fois, astreints quelques fois, saisis souvent par la peur mais saisis aussi par le courage le plus souvent, nous avons bravé bien des obstacles pour arriver à Abidjan", a-t-il rappelé.
"Aujourd’hui, je le sens, je le mesure quand je vais à l’intérieur du pays dans les villages, dans les campements, les Ivoiriens sont reconnaissants parce qu’ils arrivent à nous reconnaître, ils arrivent à nous dire merci" a poursuivi M. Soro.
Récemment, a-t-il ajouté, "j’étais dans des campements, dans des villages, quand ils ont appris que je venais, certains sont venus avec la simple pièce d’identité pour bien faire voir (...) et cela est important".
LS/APA
"Je voudrais qu’ensemble, ce 11 Avril, nous puissions partager un moment de convivialité", a déclaré M. Soro, également leader de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles, recevant à sa résidence des membres de ce mouvement dont "certains sont fâchés parce qu’ils considèrent qu’il n’y a pas eu de considération à leur endroit" et "d’autres sont fâchés parce que nous n’avons pas eu le temps de les recevoir tous les jours ou, régulièrement".
"Vous savez, la tâche n’est pas aisée, elle est difficile, nous essayons de faire du mieux que nous pouvons mais je peux vous assurer que ce n’est pas facile", a-t-il insisté, ajoutant que "ce n’est pas facile en même temps d’allier la responsabilité institutionnelle et même la responsabilité d’homme politique nécessairement".
"C’est vrai cinq ans après, certains sont à la retraite, d’autres sont encore au chômage, d’autres travaillent, certains sont frustrés par leurs situations personnelles mais je demande à chacun ici de savoir que le jour où nous sommes nés, Dieu a prévu pour chacun d’entre nous, un destin", a poursuivi M. Soro.
"On peut être frustrés aujourd’hui, mais je vous prie plutôt de remercier Dieu parce que parmi nous, d’autres sont morts, ils n’ont pas eu la même chance que nous. Nous avons la chance d’être vivants aujourd’hui. Ils sont tombés, ils sont restés sur le chemin. Il y a tellement de famille de nos amis qui aujourd’hui sont en déshérence", a expliqué le Président de l’Assemblée nationale.
C’est pour cela, a-t-il conseillé, "vous ne devez pas vous laisser blesser par la frustration, il faut s’élever au-dessus de ces contingences pour regarder l’avenir pour se dire +nous avons de la chance de voir 2016+".
"Je prends l’engagement qu’à compter de ce 11 Avril (2016), ce type de rencontre de convivialité, nous allons l’organiser deux fois par an. Le 19 Septembre est une date importante pour nous, nous allons nous retrouver ici tous. Ceux qui ne sont pas venus aujourd’hui, nous rejoindront tous, le 19 Septembre 2016. Donc nous nous retrouverons tous les 11 Avril et 19 Septembre parce que ça été des moments où nous avons perdu beaucoup de nos amis", a annoncé M. Soro.
L’échec du coup d’Etat perpétré le 19 septembre 2002 contre le régime de Laurent Gbagbo s’est vite mué en une rébellion armée qui a régenté pendant huit ans, la moitié nord du pays alors que le Sud est resté sous contrôle gouvernemental.
La date du 11 avril 2011 marque la fin de la crise postélectorale avec l’arrestation du Président Laurent Gbagbo après une bataille armée qui a fait officiellement plus de 3000 morts.
"Nous allons nous remémorer ces moments où contraints quelques fois, astreints quelques fois, saisis souvent par la peur mais saisis aussi par le courage le plus souvent, nous avons bravé bien des obstacles pour arriver à Abidjan", a-t-il rappelé.
"Aujourd’hui, je le sens, je le mesure quand je vais à l’intérieur du pays dans les villages, dans les campements, les Ivoiriens sont reconnaissants parce qu’ils arrivent à nous reconnaître, ils arrivent à nous dire merci" a poursuivi M. Soro.
Récemment, a-t-il ajouté, "j’étais dans des campements, dans des villages, quand ils ont appris que je venais, certains sont venus avec la simple pièce d’identité pour bien faire voir (...) et cela est important".
LS/APA