Bouaké (Côte d'Ivoire) - Les écoles secondaires sont restées toujours paralysées, mercredi, dans le nord ivoirien, au troisième jour d’une grève déclenchée par les élèves, a constaté APA sur place à Bouaké.
Les grévistes réclament la libération et l'annulation des sanctions prises contre l'une des leurs, accusée de tricherie lors des examens blancs du Brevet d'études du premier cycle (BEPC).
Depuis trois jours les cours sont perturbés dans la quasi-totalité des écoles secondaires de Bouaké par des élèves se réclamant du Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI).
Selon ces manifestants, ce débrayage est la conséquence de l'arrestation et de la sanction prise contre une élève de 3ème, qui aurait été accusée de tricherie aux examens du BEPC.
« Selon les informations dont nous disposons auprès des élèves, une demoiselle dont je ne connais ni le nom ni l'école a été accusée et saisie, lors des examens blancs. Elle a reçu comme sanction, une privation de passer le BAC pendant 5 ans sur le territoire ivoirien » a affirmé le SGA 1 du CEECI, Drissa Diabaté, lors d'un entretien téléphonique accordé à APA.
Cette condamnation est, a-t-il, ajouté « précipitée et trop radicale ». « On aurait pu la sanctionner pour l'examen blanc et non sur le vrai Bac » a déploré M. Diabaté, jugeant la décision de sanction « disproportionnée ».
« Pour l'heure, nous n'avons pas encore été approchés par les autorités concernant un dénouement heureux de cette situation »a-t-il conclu.
Selon Amani Akessé, le Secrétaire général 2 de la Direction régionale de l'éducation nationale (DREN) de Bouaké 1, qui s'exprimait devant la presse la semaine dernière, deux syndicats d'enseignants auraient effectivement demandé à la DREN, l'arrêt des examens blancs du BEPC et du Bac pour des raisons de large fuite des sujets.
Des indiscrétions recueillies auprès de plusieurs sources proches des élèves manifestants, dénoncent « une manipulation politique » qui serait à l'origine de cette perturbation de l'école à Bouaké.
CK/ls/APA
Les grévistes réclament la libération et l'annulation des sanctions prises contre l'une des leurs, accusée de tricherie lors des examens blancs du Brevet d'études du premier cycle (BEPC).
Depuis trois jours les cours sont perturbés dans la quasi-totalité des écoles secondaires de Bouaké par des élèves se réclamant du Comité des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (CEECI).
Selon ces manifestants, ce débrayage est la conséquence de l'arrestation et de la sanction prise contre une élève de 3ème, qui aurait été accusée de tricherie aux examens du BEPC.
« Selon les informations dont nous disposons auprès des élèves, une demoiselle dont je ne connais ni le nom ni l'école a été accusée et saisie, lors des examens blancs. Elle a reçu comme sanction, une privation de passer le BAC pendant 5 ans sur le territoire ivoirien » a affirmé le SGA 1 du CEECI, Drissa Diabaté, lors d'un entretien téléphonique accordé à APA.
Cette condamnation est, a-t-il, ajouté « précipitée et trop radicale ». « On aurait pu la sanctionner pour l'examen blanc et non sur le vrai Bac » a déploré M. Diabaté, jugeant la décision de sanction « disproportionnée ».
« Pour l'heure, nous n'avons pas encore été approchés par les autorités concernant un dénouement heureux de cette situation »a-t-il conclu.
Selon Amani Akessé, le Secrétaire général 2 de la Direction régionale de l'éducation nationale (DREN) de Bouaké 1, qui s'exprimait devant la presse la semaine dernière, deux syndicats d'enseignants auraient effectivement demandé à la DREN, l'arrêt des examens blancs du BEPC et du Bac pour des raisons de large fuite des sujets.
Des indiscrétions recueillies auprès de plusieurs sources proches des élèves manifestants, dénoncent « une manipulation politique » qui serait à l'origine de cette perturbation de l'école à Bouaké.
CK/ls/APA