Liberté pour la démocratie (LIDER, Opposition), le parti de l’ancien président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly, a estimé mardi qu’ “il appartient’’ à l’opposition ivoirienne, elle-même, de se trouver un chef, ajoutant que la création de ce poste par le gouvernement n’a “aucun sens’’.
“La création d’un chef de file de l’opposition n’a aucun sens dans le régime présidentiel adopté par la Côte d’Ivoire. En plus, il appartient à l’opposition elle-même de se trouver un chef’’, a dit Evariste Kouadio, un cadre du parti, joint par Alerte Info.
Pointant également ce mode de désignation, M. Kouadio a affirmé que la décision du gouvernement ne devrait pas être appliquée en raison du caractère non-rétroactif de la loi.
Mercredi, lors d’une réunion du conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a décidé de la création d’un poste de chef de file de l’opposition qui devrait échoir au candidat classé 2e à l’élection présidentielle, en l’occurrence le leader contesté de Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan.
Le président du parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, est arrivé 2e lors de la présidentielle d’octobre 2015 avec près de 9% des suffrages.
Mais son choix est déjà contesté par une partie de l’opposition.
Dimanche dans une déclaration, Danièle Boni-Claverie, Ouattara Gnonzie, Daniel Aka Ahizi, Henri Niava, quatre présidents de partis de l’opposition ont dénoncé ce mode de désignation.
Serge Alain KOFFI
“La création d’un chef de file de l’opposition n’a aucun sens dans le régime présidentiel adopté par la Côte d’Ivoire. En plus, il appartient à l’opposition elle-même de se trouver un chef’’, a dit Evariste Kouadio, un cadre du parti, joint par Alerte Info.
Pointant également ce mode de désignation, M. Kouadio a affirmé que la décision du gouvernement ne devrait pas être appliquée en raison du caractère non-rétroactif de la loi.
Mercredi, lors d’une réunion du conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a décidé de la création d’un poste de chef de file de l’opposition qui devrait échoir au candidat classé 2e à l’élection présidentielle, en l’occurrence le leader contesté de Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan.
Le président du parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, est arrivé 2e lors de la présidentielle d’octobre 2015 avec près de 9% des suffrages.
Mais son choix est déjà contesté par une partie de l’opposition.
Dimanche dans une déclaration, Danièle Boni-Claverie, Ouattara Gnonzie, Daniel Aka Ahizi, Henri Niava, quatre présidents de partis de l’opposition ont dénoncé ce mode de désignation.
Serge Alain KOFFI