Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les journalistes ivoiriens ont été invités à l’autocritique, jeudi, à l’occasion de la présentation d’un ouvrage dénommé «Le livre blanc de l’OLPED », sur le monitoring et l’environnement des medias ivoiriens.
Ce livre de 144 pages est écrit par le journaliste Moussa Zio, président de l'Observatoire de la liberté de la presse de l'éthique et de la déontologie (OLPED) avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung.
A l'occasion de la présentation de ce deuxième ouvrage consacré à cette structure, après « L'OLPED, pionnier de l'autorégulation des medias en Afrique », publié en 2001, Moussa Zio, le même auteur a
regretté « la difficile mobilisation de l'autorégulation de la presse ».
« Les journalistes se mobilisent très peu et ne sont pas massivement présents quand il s'agit de débats sur des questions relatives au métier », a dénoncé le président de l'observatoire des médias
ivoiriens.
Martin Johr, représentant résident de Friedrich Ebert Stiftung a pour sa part rassuré le secteur des médias ivoiriens du soutien de son institution. Selon lui, « une presse libre plurielle qui recueille l'avis de toutes les sensibilités est le thermomètre de la démocratie ». A son analyse, le journalisme en Côte d'Ivoire reste et demeure en mutation, saluant ‘'l'importance de telles publications adaptées au contexte''.
« La finalité, c'est de rassembler les outils intellectuels et techniques en vue d'élaborer les éléments et guides à l'usage du journaliste professionnel », a soutenu M. Johr.
L'ex-président de l'OLPED, Dr Alfred Dan Moussa, Directeur de l'Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) a pour sa part fait remarquer que la presse ivoirienne n'a pas que des
difficultés.
« Il ne faudrait pas qu'on pense que la presse ivoirienne est une presse malpropre, de poubelle », dépeint le journaliste- formateur, cependant, « il faut toujours faire son autocritique », propose le
journaliste, Abdoulaye Sangaré.
L'Observatoire de la liberté de la presse de l'éthique et de la déontologie (OLPED) a été créé le 24 septembre 1995 à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne. Il est présenté comme le deuxième tribunal moral dans l'espace francophone après le Conseil de presse du Québec.
SY/hs/ls/APA
Ce livre de 144 pages est écrit par le journaliste Moussa Zio, président de l'Observatoire de la liberté de la presse de l'éthique et de la déontologie (OLPED) avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung.
A l'occasion de la présentation de ce deuxième ouvrage consacré à cette structure, après « L'OLPED, pionnier de l'autorégulation des medias en Afrique », publié en 2001, Moussa Zio, le même auteur a
regretté « la difficile mobilisation de l'autorégulation de la presse ».
« Les journalistes se mobilisent très peu et ne sont pas massivement présents quand il s'agit de débats sur des questions relatives au métier », a dénoncé le président de l'observatoire des médias
ivoiriens.
Martin Johr, représentant résident de Friedrich Ebert Stiftung a pour sa part rassuré le secteur des médias ivoiriens du soutien de son institution. Selon lui, « une presse libre plurielle qui recueille l'avis de toutes les sensibilités est le thermomètre de la démocratie ». A son analyse, le journalisme en Côte d'Ivoire reste et demeure en mutation, saluant ‘'l'importance de telles publications adaptées au contexte''.
« La finalité, c'est de rassembler les outils intellectuels et techniques en vue d'élaborer les éléments et guides à l'usage du journaliste professionnel », a soutenu M. Johr.
L'ex-président de l'OLPED, Dr Alfred Dan Moussa, Directeur de l'Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) a pour sa part fait remarquer que la presse ivoirienne n'a pas que des
difficultés.
« Il ne faudrait pas qu'on pense que la presse ivoirienne est une presse malpropre, de poubelle », dépeint le journaliste- formateur, cependant, « il faut toujours faire son autocritique », propose le
journaliste, Abdoulaye Sangaré.
L'Observatoire de la liberté de la presse de l'éthique et de la déontologie (OLPED) a été créé le 24 septembre 1995 à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne. Il est présenté comme le deuxième tribunal moral dans l'espace francophone après le Conseil de presse du Québec.
SY/hs/ls/APA
