Quelqu’un a dit : « J’ai vécu la plus grande honte de ma carrière de journaliste au 9e congrès de l’Unjci ». Le 9e congrès de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) n’a pas tenu toutes ses promesses. Au deuxième jour, le challenger du président sortant a suspendu sa participation au motif que les textes ont été violés. L’article 28 en particulier. Pour le camp Vamara, par une application mécanique de cet article qui porte sur l’éligibilité du candidat, Moussa Traoré devrait être disqualifié d’office pour avoir déshonoré la corporation comme le stipule ledit article. « Tout membre de l’Union sanctionné par le retrait de sa carte de journaliste professionnel pour faute autre que le délit de presse ayant porté atteinte à l’honorabilité de la profession et de l’Union ne peut être ni électeur, ni éligible au congrès immédiat. Tout membre de l’Union visée par une telle sanction jouit d’un recours devant l’Assemblée générale ou le congrès ». La pomme de discorde est dans ce texte. Le bureau du congrès a beau user de science et chercher ses mots pour une meilleure explication de texte, jamais il n’est parvenu à convaincre le camp Vamara. Et comme décision extrême, le candidat a suspendu sa participation au congrès au grand dam du bureau du congrès. Bien triste soirée que celle-là pour l’ensemble de la corporation. Et pourtant les travaux du congrès avaient démarré dans une ambiance bon enfant le premier jour.
Les journalistes de Côte d’Ivoire n’ont pas pu se soustraire à ce qu’ils reprochent à la classe politique ivoirienne. Ils n’ont pas su faire le nécessaire dépassement pour éviter les dérapages autour d’une élection. Il y a même eu des moments de cafouillage avant que les choses ne reprennent leur cours normal. C’est pourtant cette image hideuse qu’il ne fallait pas. Les hommes à la plume devaient donner l’exemple en appliquant eux-mêmes ce qu’ils attendent des hommes politiques en pareille circonstance. Ce qui s’est passé hier au ministère des affaires étrangères ne nous honore pas. Nous nous sommes rabaissés jusqu’à la culotte des politiciens. Eux ils sont des habitués. Nous, nous sommes des éclaireurs de la société. Nous devrions donner l’exemple. Dommage !
S. Debailly
Les journalistes de Côte d’Ivoire n’ont pas pu se soustraire à ce qu’ils reprochent à la classe politique ivoirienne. Ils n’ont pas su faire le nécessaire dépassement pour éviter les dérapages autour d’une élection. Il y a même eu des moments de cafouillage avant que les choses ne reprennent leur cours normal. C’est pourtant cette image hideuse qu’il ne fallait pas. Les hommes à la plume devaient donner l’exemple en appliquant eux-mêmes ce qu’ils attendent des hommes politiques en pareille circonstance. Ce qui s’est passé hier au ministère des affaires étrangères ne nous honore pas. Nous nous sommes rabaissés jusqu’à la culotte des politiciens. Eux ils sont des habitués. Nous, nous sommes des éclaireurs de la société. Nous devrions donner l’exemple. Dommage !
S. Debailly