La répression sanglante, le viol des étudiantes et les arrestations d’étudiants et les affrontements meurtriers entre des communautés à Bouna et dans le village de Nigui Assoko à Jacqueville, préoccupent la ligue ivoirienne des droits de l’Homme(Lidho). Elle est montée au créneau hier à travers un point de presse à son siège à Cocody-Cité des Arts, pour condamner et exiger que des enquêtes soient menées pour faire la lumière sur ces violences. La Lidho exige également des sanctions conformément à la loi. Par la voix de son président intérimaire, Pierre Kouamé Adjoumani, entouré du secrétaire général, Neth Willy Alexandre, la ligue a dénoncé la répression des étudiants, les quatre cas de viol et les arrestations. « En 1992 la répression des étudiants s’est faite quand Alassane Ouattara était Premier ministre. Il est l’actuel chef de l’Etat au moment où les mêmes faits de 1992 se reproduisent contre les étudiants. Ça suffit ! », a déclaré le président intérimaire de la Lidho. Il a dit ne pas comprendre que le gouvernement veuille déloger les étudiants en pleine année scolaire pour réserver leurs chambres aux jeux de la Francophonie.
Benjamin Koré
Benjamin Koré
