Les cours ont repris à l'université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, après une semaine de grève des étudiants pour ouvrir des négociations avec le gouvernement, a-t-on appris mardi de source
syndicale.
"Nous avons suspendu la grève pour 72 heures, le temps de rentrer en négociations avec les autorités", a expliqué à l'AFP Kouamé Yao, alias Kennedy, porte-parole de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte
d'Ivoire (Fesci).
Conséquence de cette décision: "les cours ont bien repris ce matin (mardi) les étudiants ont pris d'assaut, dans le calme, les amphithéâtres" a poursuivi M. Yao.
Jeudi, une manifestation d'étudiants avait éclaté à l'université Félix
Houphouët-Boigny d'Abidjan, paralysant les cours dans la plus importante
institution du pays.
La situation avait vite dégénéré en incidents entre étudiants et policiers
après l'arrestation d'Assi Fulgence, le leader de la Fesci, puissant et
sulfureux syndicat proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, à l'origine des
manifestations.
Les étudiants étaient en grève depuis le 11 avril pour protester contre une
décision d'évacuer les résidences universitaires, dont la rénovation permettra
d'accueillir les athlètes des Jeux de la Francophonie en 2017.
"Les points de discussion vont porter sur la libération de notre chef,
actuellement incarcéré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca)
ainsi que de celle de 150 élèves et étudiants arrêtés dans tout le pays",
selon la Fesci.
Le syndicat étudiant entend proposer également sa collaboration dans
l'organisation des Jeux de la Francophonie prévus en 2017.
Créée en 1990 à l'avènement du multipartisme, la Fesci, vue parfois comme
une milice par ses plus farouches détracteurs, a souvent été accusée par les
ONG nationales et internationales de violences à l'égard des opposants de M.
Gbagbo, ainsi que de racket en milieu étudiant.
ck/jhd
syndicale.
"Nous avons suspendu la grève pour 72 heures, le temps de rentrer en négociations avec les autorités", a expliqué à l'AFP Kouamé Yao, alias Kennedy, porte-parole de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte
d'Ivoire (Fesci).
Conséquence de cette décision: "les cours ont bien repris ce matin (mardi) les étudiants ont pris d'assaut, dans le calme, les amphithéâtres" a poursuivi M. Yao.
Jeudi, une manifestation d'étudiants avait éclaté à l'université Félix
Houphouët-Boigny d'Abidjan, paralysant les cours dans la plus importante
institution du pays.
La situation avait vite dégénéré en incidents entre étudiants et policiers
après l'arrestation d'Assi Fulgence, le leader de la Fesci, puissant et
sulfureux syndicat proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, à l'origine des
manifestations.
Les étudiants étaient en grève depuis le 11 avril pour protester contre une
décision d'évacuer les résidences universitaires, dont la rénovation permettra
d'accueillir les athlètes des Jeux de la Francophonie en 2017.
"Les points de discussion vont porter sur la libération de notre chef,
actuellement incarcéré à la Maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca)
ainsi que de celle de 150 élèves et étudiants arrêtés dans tout le pays",
selon la Fesci.
Le syndicat étudiant entend proposer également sa collaboration dans
l'organisation des Jeux de la Francophonie prévus en 2017.
Créée en 1990 à l'avènement du multipartisme, la Fesci, vue parfois comme
une milice par ses plus farouches détracteurs, a souvent été accusée par les
ONG nationales et internationales de violences à l'égard des opposants de M.
Gbagbo, ainsi que de racket en milieu étudiant.
ck/jhd