Le leader de la Nouvelle alliance de la Côte d’Ivoire pour la patrie (NACIP, opposition) Jichi Sam Mohamed dit Sam l’Africain a appelé samedi à l’unité au sein du Front populaire ivoirien, le parti fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo en proie actuellement à des dissensions internes, lors d’une cérémonie à San-Pedro (environ 330 Km d’Abidjan).
"Dites à nos camarades du FPI, les militants qu’on appelle aujourd’hui les frondeurs de revenir à la maison" a déclaré M. Jichi précisant que "seule l’unité" du parti pourrait sauver l’ex-chef d’Etat détenu à la Cour pénale internationale (CPI).
Depuis plusieurs mois, deux tendances internes au FPI s'affrontent pour la direction du parti.
Alors qu'Affi N'Guessan est conforté par le gouvernement qui voit en lui son "seul interlocuteur", ses opposants internes dénoncent "ses accointances" avec le pouvoir du chef de l’Etat Alassane Ouattara et sa "trahison".
Début mars 2015, les adversaires de M. Affi ont fait savoir à l’issue d’une réunion qu’il était suspendu de ses fonctions et remplacé par Aboudramane Sangaré "pour assurer l'intérim du président’’.
Après "son éviction" par ses adversaires, Affi N’guessan avait saisi le tribunal de première instance d'Abidjan en avril 2015 qui l’avait confirmé dans ses fonctions de patron du FPI, interdisant à M. Sangaré et son camp d'utiliser le logo et le nom du parti.
Le 29 février 2016, l’ancien Premier-ministre a de nouveau décidé de poursuivre en justice Aboudramane Sangaré et d’autres cadres du parti pour "usurpation du titre de président du Front populaire ivoirien".
Le 14 mars, le juge des référés s’est déclaré incompétent pour trancher de l’affaire expliquant que le verdict d’une affaire similaire opposant les mêmes personnes est encore pendante à la cour d’appel d’Abidjan depuis avril 2015.
Par la suite, Boubacar Koné l’un des cadres du parti a annoncé contre le président contesté du FPI "une plainte pour faux, usage de faux, usurpation de titre, abus de bien sociaux portant sur le détournement de plusieurs milliards de francs''.
ABL
"Dites à nos camarades du FPI, les militants qu’on appelle aujourd’hui les frondeurs de revenir à la maison" a déclaré M. Jichi précisant que "seule l’unité" du parti pourrait sauver l’ex-chef d’Etat détenu à la Cour pénale internationale (CPI).
Depuis plusieurs mois, deux tendances internes au FPI s'affrontent pour la direction du parti.
Alors qu'Affi N'Guessan est conforté par le gouvernement qui voit en lui son "seul interlocuteur", ses opposants internes dénoncent "ses accointances" avec le pouvoir du chef de l’Etat Alassane Ouattara et sa "trahison".
Début mars 2015, les adversaires de M. Affi ont fait savoir à l’issue d’une réunion qu’il était suspendu de ses fonctions et remplacé par Aboudramane Sangaré "pour assurer l'intérim du président’’.
Après "son éviction" par ses adversaires, Affi N’guessan avait saisi le tribunal de première instance d'Abidjan en avril 2015 qui l’avait confirmé dans ses fonctions de patron du FPI, interdisant à M. Sangaré et son camp d'utiliser le logo et le nom du parti.
Le 29 février 2016, l’ancien Premier-ministre a de nouveau décidé de poursuivre en justice Aboudramane Sangaré et d’autres cadres du parti pour "usurpation du titre de président du Front populaire ivoirien".
Le 14 mars, le juge des référés s’est déclaré incompétent pour trancher de l’affaire expliquant que le verdict d’une affaire similaire opposant les mêmes personnes est encore pendante à la cour d’appel d’Abidjan depuis avril 2015.
Par la suite, Boubacar Koné l’un des cadres du parti a annoncé contre le président contesté du FPI "une plainte pour faux, usage de faux, usurpation de titre, abus de bien sociaux portant sur le détournement de plusieurs milliards de francs''.
ABL