Pascal Affi N’Guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), parti de Laurent Gbagbo, a accusé dimanche Aboudrahamane Sangaré, un cadre de la formation, d’avoir "conduit" l’ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI), estimant qu’il est le "principal problème", devant plus de 200 chefs traditionnels Bété et des militants.
"M. Sangaré a conduit Gbagbo à la CPI. Il est notre principal problème", il l’y est "pour 50% au moins", a dit Affi N’guessan, devant des chefs traditionnels issus de la région natale de l’ex-président et des militants.
Quand est survenue la crise postélectorale de 2010-2011 "M. Sangaré a tenu Gbagbo prisonnier dans le bunker" à la résidence présidentielle à Cocody (Est Abidjan), où il était avec son épouse et des proches, a ajouté M. Affi.
Il a expliqué qu’après les violences postélectorales ivoiriennes qui ont fait officiellement plus de 3.000 morts, certains cadres du parti voulaient qu’il reste en détention afin de "diriger le FPI et assouvir leurs desseins".
Selon lui, la crise au sein du parti est due au fait qu’il ait été libéré, d’une part, et d’autre part parce que des personnes estimaient qu’il n’était pas proche du groupe ethnique de M. Gbagbo.
"Le FPI n’est pas le parti d’une ethnie, c’est le parti des valeurs (…) c’est la transition politique dans la démocratie", a-t-il lancé, ajoutant que certains "refusent de reconnaître qu’on a perdu le pouvoir" d’Etat.
"Je ne veux pas m’engager dans une politique qui va déstabiliser le pays" ou rendre la Côte d’Ivoire "ingouvernable", a insisté l’ex-Premier ministre ivoirien, pour qui le FPI est "condamné à négocier avec ceux qui ont les clés de la CPI" pour libérer M. Gbagbo.
Le FPI est divisé avec un camp dirigé par Aboudrahamane Sangaré, un membre fondateur, qui ne reconnaît pas à M. Affi N'Guessan la qualité de leader du parti. Pour eux, M. Gbagbo est le président du FPI, après la tenue de leur congrès.
M. Affi a assuré être prêt à discuter avec M. Sangaré afin de trouver une issue à cette crise, avant d’ajouter que concernant la bataille autour du poste de président du parti, il n’avait "pas le choix" de l’envoyer au tribunal, sans autre commentaire.
"C’est diplomatiquement qu’on peut aider Gbagbo, ce n’est pas en bandant les muscles" qu’on peut le libérer, a-t-il poursuivi, tout en faisant observer que la "chance" de l’ex-président est le "retour" du FPI au pouvoir.
PAL
"M. Sangaré a conduit Gbagbo à la CPI. Il est notre principal problème", il l’y est "pour 50% au moins", a dit Affi N’guessan, devant des chefs traditionnels issus de la région natale de l’ex-président et des militants.
Quand est survenue la crise postélectorale de 2010-2011 "M. Sangaré a tenu Gbagbo prisonnier dans le bunker" à la résidence présidentielle à Cocody (Est Abidjan), où il était avec son épouse et des proches, a ajouté M. Affi.
Il a expliqué qu’après les violences postélectorales ivoiriennes qui ont fait officiellement plus de 3.000 morts, certains cadres du parti voulaient qu’il reste en détention afin de "diriger le FPI et assouvir leurs desseins".
Selon lui, la crise au sein du parti est due au fait qu’il ait été libéré, d’une part, et d’autre part parce que des personnes estimaient qu’il n’était pas proche du groupe ethnique de M. Gbagbo.
"Le FPI n’est pas le parti d’une ethnie, c’est le parti des valeurs (…) c’est la transition politique dans la démocratie", a-t-il lancé, ajoutant que certains "refusent de reconnaître qu’on a perdu le pouvoir" d’Etat.
"Je ne veux pas m’engager dans une politique qui va déstabiliser le pays" ou rendre la Côte d’Ivoire "ingouvernable", a insisté l’ex-Premier ministre ivoirien, pour qui le FPI est "condamné à négocier avec ceux qui ont les clés de la CPI" pour libérer M. Gbagbo.
Le FPI est divisé avec un camp dirigé par Aboudrahamane Sangaré, un membre fondateur, qui ne reconnaît pas à M. Affi N'Guessan la qualité de leader du parti. Pour eux, M. Gbagbo est le président du FPI, après la tenue de leur congrès.
M. Affi a assuré être prêt à discuter avec M. Sangaré afin de trouver une issue à cette crise, avant d’ajouter que concernant la bataille autour du poste de président du parti, il n’avait "pas le choix" de l’envoyer au tribunal, sans autre commentaire.
"C’est diplomatiquement qu’on peut aider Gbagbo, ce n’est pas en bandant les muscles" qu’on peut le libérer, a-t-il poursuivi, tout en faisant observer que la "chance" de l’ex-président est le "retour" du FPI au pouvoir.
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