En Côte d’Ivoire, la fin dès le jeudi 28 avril 2016 de la période d'inscription des acteurs et opérateurs économiques et industriels sur la liste électorale, en vue de l'élection du président de la Chambre de commerce et d'industrie, suscite des inquiétudes chez différentes organisations professionnelles et corporatistes concernées par le processus.
C'est ainsi que la Fédération nationales commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci) de Soumahoro Farikou, la Confédération générale des Petites et moyennes entreprises de Pierre-Daniel Brechat, ( CG.PME.CI ) , la Confédération des PME et PMI du BTP de Soro Doté, l'association Côte d’Ivoire compétitivité d'Adou Assalé et même des candidats , ont saisi le président de la Commission de contrôle de l'élection des membres de la Cci-ci, pour attirer son attention , et celle des autorités sur les risques d'exclusion des petites et moyennes entreprises, et cela contrairement aux attentes du président de la République qui prône l'émergence de tous les secteurs d'activité.
Les organisations citées, ainsi que les staffs des différents candidats notent l'absence d'engouement des électeurs potentiels à trois jours de la fin des inscriptions.
Cette absence d'engouement se traduit par exemple, par le fait que dans la ville de Bassam, aucun opérateur économique n'est encore inscrit à ce jour.
Selon les courriers transmis au président de la Commission de contrôle, avec ampliation aux ministères concernés, ce peu d'engouement s'explique par le grand nombre de pièces à fournir, et par les difficultés à les réunir, en particulier l'attestation de régularité fiscale, l'attestation d'immatriculation Cnps et le casier judiciaire.
Le décret fixant les modalités et les conditions des élections en cours est jugé rigide, et visant à exclure des catégories d'opérateurs économiques.
Déjà certains préfets sont soupçonnés de vouloir empêcher que des acteurs économiques non ivoiriens puissent avoir la qualité d'électeurs.
En vue de mettre fin à la désaffection actuelle, les organisations citées plus haut proposent dans leurs différents courriers au gouvernement, de proroger d'un mois la date de fin d'inscription des commerçants, industriels et opérateurs économiques.
Ils souhaitent également que l'exigence de l'attestation de régularité fiscale, de l'attestation immatriculation Cnps, et du casier judiciaire (déjà fourni pour établir par exemple le registre de commerce du gérant, directeur général, ou garant moral de l'entreprise, soit suspendue.
Alors que la plupart des organisations citées ont réagi ces derniers jours, Soumahoro Farikou avait dès le 14 mars 2016, attiré l'attention des autorités en ces termes : « l'on constate que les dossiers à fournir pour être électeur sont les mêmes que ceux exigés aux potentiels candidats. En notre sens (sic), il serait convenable que les pièces demandées aux électeurs soient plus allégée que celles exigées aux candidats..... Il sera quasiment impossible à tous les acteurs du commerce intéressés par ces élections d'obtenir dans les délais requis, les pièces cités (sic) ».
Plus d'un mois après, il n'a pas encore été attendu. Les difficultés et inquiétudes soulevées persistent, et ne sont pas loin de finir. Le gouvernement ivoirien reste toujours sourd aux interpellations malgré le retard de deux jours occasionné par le changement des formulaires d'inscription, après la phase de lancement du processus à Yamoussoukro.
Alice Ouédraogo
C'est ainsi que la Fédération nationales commerçants de Côte d’Ivoire (Fenacci) de Soumahoro Farikou, la Confédération générale des Petites et moyennes entreprises de Pierre-Daniel Brechat, ( CG.PME.CI ) , la Confédération des PME et PMI du BTP de Soro Doté, l'association Côte d’Ivoire compétitivité d'Adou Assalé et même des candidats , ont saisi le président de la Commission de contrôle de l'élection des membres de la Cci-ci, pour attirer son attention , et celle des autorités sur les risques d'exclusion des petites et moyennes entreprises, et cela contrairement aux attentes du président de la République qui prône l'émergence de tous les secteurs d'activité.
Les organisations citées, ainsi que les staffs des différents candidats notent l'absence d'engouement des électeurs potentiels à trois jours de la fin des inscriptions.
Cette absence d'engouement se traduit par exemple, par le fait que dans la ville de Bassam, aucun opérateur économique n'est encore inscrit à ce jour.
Selon les courriers transmis au président de la Commission de contrôle, avec ampliation aux ministères concernés, ce peu d'engouement s'explique par le grand nombre de pièces à fournir, et par les difficultés à les réunir, en particulier l'attestation de régularité fiscale, l'attestation d'immatriculation Cnps et le casier judiciaire.
Le décret fixant les modalités et les conditions des élections en cours est jugé rigide, et visant à exclure des catégories d'opérateurs économiques.
Déjà certains préfets sont soupçonnés de vouloir empêcher que des acteurs économiques non ivoiriens puissent avoir la qualité d'électeurs.
En vue de mettre fin à la désaffection actuelle, les organisations citées plus haut proposent dans leurs différents courriers au gouvernement, de proroger d'un mois la date de fin d'inscription des commerçants, industriels et opérateurs économiques.
Ils souhaitent également que l'exigence de l'attestation de régularité fiscale, de l'attestation immatriculation Cnps, et du casier judiciaire (déjà fourni pour établir par exemple le registre de commerce du gérant, directeur général, ou garant moral de l'entreprise, soit suspendue.
Alors que la plupart des organisations citées ont réagi ces derniers jours, Soumahoro Farikou avait dès le 14 mars 2016, attiré l'attention des autorités en ces termes : « l'on constate que les dossiers à fournir pour être électeur sont les mêmes que ceux exigés aux potentiels candidats. En notre sens (sic), il serait convenable que les pièces demandées aux électeurs soient plus allégée que celles exigées aux candidats..... Il sera quasiment impossible à tous les acteurs du commerce intéressés par ces élections d'obtenir dans les délais requis, les pièces cités (sic) ».
Plus d'un mois après, il n'a pas encore été attendu. Les difficultés et inquiétudes soulevées persistent, et ne sont pas loin de finir. Le gouvernement ivoirien reste toujours sourd aux interpellations malgré le retard de deux jours occasionné par le changement des formulaires d'inscription, après la phase de lancement du processus à Yamoussoukro.
Alice Ouédraogo