Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a exigé, lundi, à Abidjan la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur les présumés viols enregistrés à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.
Dans une déclaration transmise à l’Agence de Presse Africaine (APA) , le Secrétaire général de ce mouvement Fulgence Assi « confirme ces viols et s’indigne » de certains propos qui tentent de faire croire le contraire.
« La FESCI porte plainte et exige qu’une commission d’enquête indépendante soit mise en place .Cette commission doit être composée des autorités, des organisations de la société civile, des organisations des droits de l’homme et des étudiants afin d’interpeler les coupables », a suggéré Fulgence Assi après une Assemblée générale de la FESCI.
M. Assi a passé la semaine dernière une semaine de détention à la préfecture de police et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). « Nous avons été libérés mais la situation ne s’est pas améliorée, pire, au regard des violences le nombre des revendications a augmenté », a-t-il prévenu.
Pour les cas de vols et de violences, « la FESCI demande réparation et dédommagement », a ajouté Fulgence Assi, selon qui l’Assemblée générale de sa structure a décidé « d’accorder une semaine aux autorités pour que le dialogue soit mené autour de nos revendications ».
Outre ces difficultés au niveau de l’espace universitaire, la FESCI relève 13 points constituant « des problèmes qui minent les lycées et collèges ».
Il s’agit entre autres de « l’augmentation abusive des frais annexes, du manque de tables bancs, des effectifs pléthoriques dans les salles de classe, le manque d’enseignants dans les établissements publics, l’absence totale de salles spécialisées (laboratoires, bibliothèques, matériels informatiques) , l’abus de pouvoir de l’administration et des enseignants sur les élèves , l’absence de la liberté d’expression et d’associations» .
Des affrontements ont eu lieu le 11 avril dernier à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody entre des policiers et des étudiants à la suite d’un mouvement de protestation de ces derniers pour des meilleures conditions d’études et dénoncer la réquisition prochaine des résidences universitaires au profit des athlètes des prochains jeux de la Francophonie que la Côte d’Ivoire va accueillir en 2017.
Cette situation a entrainé la paralysie des universités ivoiriennes et de certains établissements secondaires à la suite de plusieurs arrestations de leaders syndicaux parmi lesquels premier responsable de la FESCI, Fulgence Assi .
SY/ls
Dans une déclaration transmise à l’Agence de Presse Africaine (APA) , le Secrétaire général de ce mouvement Fulgence Assi « confirme ces viols et s’indigne » de certains propos qui tentent de faire croire le contraire.
« La FESCI porte plainte et exige qu’une commission d’enquête indépendante soit mise en place .Cette commission doit être composée des autorités, des organisations de la société civile, des organisations des droits de l’homme et des étudiants afin d’interpeler les coupables », a suggéré Fulgence Assi après une Assemblée générale de la FESCI.
M. Assi a passé la semaine dernière une semaine de détention à la préfecture de police et à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). « Nous avons été libérés mais la situation ne s’est pas améliorée, pire, au regard des violences le nombre des revendications a augmenté », a-t-il prévenu.
Pour les cas de vols et de violences, « la FESCI demande réparation et dédommagement », a ajouté Fulgence Assi, selon qui l’Assemblée générale de sa structure a décidé « d’accorder une semaine aux autorités pour que le dialogue soit mené autour de nos revendications ».
Outre ces difficultés au niveau de l’espace universitaire, la FESCI relève 13 points constituant « des problèmes qui minent les lycées et collèges ».
Il s’agit entre autres de « l’augmentation abusive des frais annexes, du manque de tables bancs, des effectifs pléthoriques dans les salles de classe, le manque d’enseignants dans les établissements publics, l’absence totale de salles spécialisées (laboratoires, bibliothèques, matériels informatiques) , l’abus de pouvoir de l’administration et des enseignants sur les élèves , l’absence de la liberté d’expression et d’associations» .
Des affrontements ont eu lieu le 11 avril dernier à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody entre des policiers et des étudiants à la suite d’un mouvement de protestation de ces derniers pour des meilleures conditions d’études et dénoncer la réquisition prochaine des résidences universitaires au profit des athlètes des prochains jeux de la Francophonie que la Côte d’Ivoire va accueillir en 2017.
Cette situation a entrainé la paralysie des universités ivoiriennes et de certains établissements secondaires à la suite de plusieurs arrestations de leaders syndicaux parmi lesquels premier responsable de la FESCI, Fulgence Assi .
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