Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’ex-député et juriste ivoirien, William Attéby, Cadre du Front populaire ivoirien (FPI) a affirmé, mardi, à Abidjan que « la Côte d’Ivoire n’a pas besoin d’une révision constitutionnelle mais d’une nouvelle constitution».
William Attéby intervenait à l'ouverture d'un séminaire sur « la réforme constitutionnelle et réconciliation nationale », organisé par son parti, le FPI (Opposition) dirigé par Pascal Affi N'guessan.
« Il nous faut interroger le peuple. C'est en lettres d'or que nous dévons écrire la troisième République », a proposé à cette tribune le juriste qui a regretté que seuls les aspects politiques, notamment la question de la présidence, intéresse tout le monde quand il s'agit de la constitution.
« Le Front populaire ivoirien (FPI) estime qu'une réforme constitutionnelle bien préparée peut servir la cause d'une vraie réconciliation et permettre la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale », a précisé Christine Konan, 3ème vice-présidente chargée du district autonome d'Abidjan, présidente du comité d'organisation de ce séminaire de 48 heures.
« L'adoption d'une constitution consensuelle viendrait à consacrer la paix définitive par l'acceptation du pardon des uns et des autres », a-t -elle ajouté.
L'histoire constitutionnelle de la Côte d'Ivoire, les acquis et insuffisances de la constitution actuelle, la cohésion sociale, l'innovation constitutionnelle en Afrique seront abordés au cours de ces travaux du parti de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo.
Lors du traditionnel vœu de nouvel an, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a envisagé l'organisation d'un référendum. La constitution du 2 août 2000 est indexée par une partie de la classe politique et de la société civile comme étant à la base de nombreux remous que le pays a connus.
SY/ls/APA
William Attéby intervenait à l'ouverture d'un séminaire sur « la réforme constitutionnelle et réconciliation nationale », organisé par son parti, le FPI (Opposition) dirigé par Pascal Affi N'guessan.
« Il nous faut interroger le peuple. C'est en lettres d'or que nous dévons écrire la troisième République », a proposé à cette tribune le juriste qui a regretté que seuls les aspects politiques, notamment la question de la présidence, intéresse tout le monde quand il s'agit de la constitution.
« Le Front populaire ivoirien (FPI) estime qu'une réforme constitutionnelle bien préparée peut servir la cause d'une vraie réconciliation et permettre la consolidation de la démocratie et le renforcement de la cohésion nationale », a précisé Christine Konan, 3ème vice-présidente chargée du district autonome d'Abidjan, présidente du comité d'organisation de ce séminaire de 48 heures.
« L'adoption d'une constitution consensuelle viendrait à consacrer la paix définitive par l'acceptation du pardon des uns et des autres », a-t -elle ajouté.
L'histoire constitutionnelle de la Côte d'Ivoire, les acquis et insuffisances de la constitution actuelle, la cohésion sociale, l'innovation constitutionnelle en Afrique seront abordés au cours de ces travaux du parti de l'ex-Chef de l'Etat Laurent Gbagbo.
Lors du traditionnel vœu de nouvel an, le chef de l'Etat, Alassane Ouattara a envisagé l'organisation d'un référendum. La constitution du 2 août 2000 est indexée par une partie de la classe politique et de la société civile comme étant à la base de nombreux remous que le pays a connus.
SY/ls/APA