Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a rejeté mercredi l’idée de la création d’un poste de vice-président de la République suggérée par le président Alassane Ouattara dans le cadre de la reforme constitutionnelle prévue avant la fin de l’année en Côte d’Ivoire.
“Qu’est ce que créer un poste de vice-président peut apporter à la Côte d’Ivoire ? Nous sommes totalement contre. Nous ne voyons nullement l’intérêt d’un poste de vice-président’’, a déclaré le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, à la clôture d’un séminaire de réflexion organisé à Cocody (Abidjan) par son parti.
Ouvert mardi, le séminaire dont le thème était “Reforme constitutionnelle et réconciliation nationale’’, s’est achevé mercredi par une conférence de presse de M. Affi N’guessan.
Le président du FPI a accusé le chef de l’Etat Alassane Ouattara, de vouloir créer ce poste “dans un intérêt partisan’’.
“Il faut que le RHDP (la coalition gouvernementale dont est membre le parti de M. Ouattara) sache que le FPI ne le laissera pas instrumentaliser la Constitution à des fins partisanes’’, a menacé M. Affi N’guessan, sous les applaudissements nourris des militants présents dans la salle.
Début avril, lors d’une réunion du conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a décidé de la création d’un poste de chef de file de l’opposition qui devrait échoir au candidat classé 2e à l’élection présidentielle d’octobre 2015, en l’occurrence M. Affi N’guessan.
Le président du FPI, est arrivé 2e lors de la présidentielle d’octobre 2015 avec près de 9% des suffrages.
Interrogé sur la nécessité de sa création, il a soutenu que le poste devrait revenir au “courant politique qui a perdu les élections’’.
“Que ce soit la personnalité politique de l’organisation politique qui vient juste après ceux qui sont au pouvoir parce qu’on ne peut ne pas se dire chef de l’opposition alors qu’on est à la tête d’un parti minoritaire’’, a-t-il insisté.
“Il y a certaines personnes qui disent qu’il faut que l’opposition élise le chef de l’opposition. Ce n’est pas juste. Ce sont les Ivoiriens qui doivent désigner le chef de l’opposition à travers les résultats de l’élection présidentielle ou législative’’, a-t-il préconisé, en réponse à une partie de l’opposition qui dénonce le mode de désignation prescrit par le projet de loi du gouvernement.
Mais avant la conférence de presse, il a été procédé à la lecture du rapport général et des recommandations du séminaire.
Le FPI a formulé, entre autres propositions, l’instauration d’un régime présidentiel “modéré par des contre-pouvoirs effectifs’’, “la mise en cause par l’Assemblée nationale de la responsabilité du Premier ministre, des ministres par le vote d’une motion de censure ou de défiance ’’.
Serge Alain KOFFI
“Qu’est ce que créer un poste de vice-président peut apporter à la Côte d’Ivoire ? Nous sommes totalement contre. Nous ne voyons nullement l’intérêt d’un poste de vice-président’’, a déclaré le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, à la clôture d’un séminaire de réflexion organisé à Cocody (Abidjan) par son parti.
Ouvert mardi, le séminaire dont le thème était “Reforme constitutionnelle et réconciliation nationale’’, s’est achevé mercredi par une conférence de presse de M. Affi N’guessan.
Le président du FPI a accusé le chef de l’Etat Alassane Ouattara, de vouloir créer ce poste “dans un intérêt partisan’’.
“Il faut que le RHDP (la coalition gouvernementale dont est membre le parti de M. Ouattara) sache que le FPI ne le laissera pas instrumentaliser la Constitution à des fins partisanes’’, a menacé M. Affi N’guessan, sous les applaudissements nourris des militants présents dans la salle.
Début avril, lors d’une réunion du conseil des ministres, le gouvernement ivoirien a décidé de la création d’un poste de chef de file de l’opposition qui devrait échoir au candidat classé 2e à l’élection présidentielle d’octobre 2015, en l’occurrence M. Affi N’guessan.
Le président du FPI, est arrivé 2e lors de la présidentielle d’octobre 2015 avec près de 9% des suffrages.
Interrogé sur la nécessité de sa création, il a soutenu que le poste devrait revenir au “courant politique qui a perdu les élections’’.
“Que ce soit la personnalité politique de l’organisation politique qui vient juste après ceux qui sont au pouvoir parce qu’on ne peut ne pas se dire chef de l’opposition alors qu’on est à la tête d’un parti minoritaire’’, a-t-il insisté.
“Il y a certaines personnes qui disent qu’il faut que l’opposition élise le chef de l’opposition. Ce n’est pas juste. Ce sont les Ivoiriens qui doivent désigner le chef de l’opposition à travers les résultats de l’élection présidentielle ou législative’’, a-t-il préconisé, en réponse à une partie de l’opposition qui dénonce le mode de désignation prescrit par le projet de loi du gouvernement.
Mais avant la conférence de presse, il a été procédé à la lecture du rapport général et des recommandations du séminaire.
Le FPI a formulé, entre autres propositions, l’instauration d’un régime présidentiel “modéré par des contre-pouvoirs effectifs’’, “la mise en cause par l’Assemblée nationale de la responsabilité du Premier ministre, des ministres par le vote d’une motion de censure ou de défiance ’’.
Serge Alain KOFFI