Ce mercredi 27 avril 2016 s’est ouvert à Yamoussoukro, un atelier des ministres en charge de l’Emploi des Jeunes des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA). « Il s’agit pour nous d’échanger et de confronter nos expériences et pratiques, d’améliorer nos dispositifs et outils et d’aller le plus rapidement possible à la mise en place de structures efficaces, pour nous adresser la problématique de l’emploi des jeunes », a indiqué le ministre Sidi Tiémoko Touré, dans son discours de bienvenue aux participant.
Le présent atelier a révélé que les politiques singulières des Etats de l’Uemoa dans le domaine de l’emploi des jeunes s’avèrent à ce jour, infructueuses. Les statistiques contenues dans le rapport de l’étude sur la politique de l’emploi et le suivi du chômage dans les pays de l’union, initiée par la Commission de l’UEMOA en 2014, sont révélatrices. Seulement 2 personnes sur 3 sont en situation d’activité ; une femme sur trois et un homme sur quatre sont en situation de sous-emploi invisible. Et trois chômeurs sur cinq sont des jeunes. « La croissance dans notre région n’est pas suffisante pour créer des emplois capables d’absorber le flux de millions de jeunes qui, chaque année, font leur entrée sur le marché de l’emploi », a dépeint Augustin Tompiheu, représentant du président de la Commission de l’UEMOA.
Plaidoyer pour un financement accru des projets jeunes
Face à ce tableau peu reluisant, et eu égard à l’incapacité des Etats de l’union d’embaucher ces milliers de chômeurs dans la fonction publique, une seule alternative demeure : l’entreprenariat des jeunes. Même si à ce niveau encore, les jeunes sont confrontés au problème de financement de projets. Ce, malgré l’importance des ressources dont dispose le circuit bancaire estimé en fin 2013 à 16, 383 milliards de Fcfa.
C’est pourquoi le ministre Sidi Touré a souhaité voir à la fin des travaux, « un mécanisme régional pour faciliter l’accès des entreprises jeunes au financement bancaire, des outils innovants pour bancariser les acteurs et améliorer la collecte de l’épargne des ménages ». Plus encore, « un mécanisme et des outils pour faciliter aux acteurs l’identification et l’accès aux marchés régionaux ».
Le présent atelier a révélé que les politiques singulières des Etats de l’Uemoa dans le domaine de l’emploi des jeunes s’avèrent à ce jour, infructueuses. Les statistiques contenues dans le rapport de l’étude sur la politique de l’emploi et le suivi du chômage dans les pays de l’union, initiée par la Commission de l’UEMOA en 2014, sont révélatrices. Seulement 2 personnes sur 3 sont en situation d’activité ; une femme sur trois et un homme sur quatre sont en situation de sous-emploi invisible. Et trois chômeurs sur cinq sont des jeunes. « La croissance dans notre région n’est pas suffisante pour créer des emplois capables d’absorber le flux de millions de jeunes qui, chaque année, font leur entrée sur le marché de l’emploi », a dépeint Augustin Tompiheu, représentant du président de la Commission de l’UEMOA.
Plaidoyer pour un financement accru des projets jeunes
Face à ce tableau peu reluisant, et eu égard à l’incapacité des Etats de l’union d’embaucher ces milliers de chômeurs dans la fonction publique, une seule alternative demeure : l’entreprenariat des jeunes. Même si à ce niveau encore, les jeunes sont confrontés au problème de financement de projets. Ce, malgré l’importance des ressources dont dispose le circuit bancaire estimé en fin 2013 à 16, 383 milliards de Fcfa.
C’est pourquoi le ministre Sidi Touré a souhaité voir à la fin des travaux, « un mécanisme régional pour faciliter l’accès des entreprises jeunes au financement bancaire, des outils innovants pour bancariser les acteurs et améliorer la collecte de l’épargne des ménages ». Plus encore, « un mécanisme et des outils pour faciliter aux acteurs l’identification et l’accès aux marchés régionaux ».