Une délégation de femmes en provenance du Mali est depuis quelques jours en Côte d’Ivoire. Cette délégation composée de femmes du monde gouvernemental, de la Société Civile, du privé et de ONUFEMME, est venue s’enquérir de l’expérience du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI). La rencontre d’échanges a eu lieu le mardi 26 avril 2016 au siège de la Chaire Unesco « Eau, Femmes et Pouvoirs de Décisions » à la Riviera Palmerais, en présence de Mme Euphrasie Kouassi Yao, ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant. Au cours de son allocution, Mme Euphrasie Yao a indiqué que le COCPFCI, initié par le Président Alassane Ouattara, répond à sa vision de faire participer les femmes à un développement durable et équitable, profitable à chaque habitant et habitante de la Côte d’Ivoire. Il vise à favoriser la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées. La ministre a rappelé que depuis le démarrage du processus en 2011 jusqu’à maintenant, il a été recensé dans une base de données, plus de 10.000 femmes dans l’annuaire des Compétences féminines. « Les résultats obtenus et les actions de communication autour du COCOFCI ont suscité des prises de conscience au niveau des décideurs, des réorientations professionnelles au niveau des femmes, des formulaires d’intentions d’expérimentation par des pays frères comme le Gabon, le Bénin, le Sénégal et aujourd’hui le Mali », a souligné la ministre. Elle a révélé qu’en marge des travaux lors de la tenue des travaux de la Commission de la Condition de la Femme, du 14 au 24 mars dernier à New York autour du thème : « autonomisation des femmes et lien avec le développement durable », la Côte d’Ivoire a organisé un panel de haut niveau sur l’expérience du COCOFCI. Il a été même recommandé au niveau de l’Union Africaine et de la CEDEAO, la mise en Œuvre d’un compendium de compétences féminines dans tous les pays membres, a souligné Euphrasie Yao. Pour finir, elle a assuré du soutien de la Côte d’Ivoire aux femmes maliennes pour ce partage d’expériences.
Quant à Mme Madeleine Oka, chargé de programme à ONUFEMME, elle a dit que l’approche malienne en matière de recherche de solution pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances décisionnelles a été différente de celle ivoirienne. « Le Mali vient de se doter en décembre 2015 d’une loi visant à assurer une représentativité des femmes à concurrence de 30% au niveau des postes électifs et nominatifs. Mais les femmes n’ont pas mis en place un répertoire des compétences en leur sein. Alors qu’en Côte d’Ivoire, les femmes ont mis en place un répertoire qui évolue constamment, mais le pays n’a pas encore adopté de loi pour imposer une meilleure représentativité féminine », a dit Mme Oka. Il s’agira donc pour les deux pays, de travailler sur le partage d’expériences dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Olivier Guédé
Quant à Mme Madeleine Oka, chargé de programme à ONUFEMME, elle a dit que l’approche malienne en matière de recherche de solution pour une meilleure représentativité des femmes dans les instances décisionnelles a été différente de celle ivoirienne. « Le Mali vient de se doter en décembre 2015 d’une loi visant à assurer une représentativité des femmes à concurrence de 30% au niveau des postes électifs et nominatifs. Mais les femmes n’ont pas mis en place un répertoire des compétences en leur sein. Alors qu’en Côte d’Ivoire, les femmes ont mis en place un répertoire qui évolue constamment, mais le pays n’a pas encore adopté de loi pour imposer une meilleure représentativité féminine », a dit Mme Oka. Il s’agira donc pour les deux pays, de travailler sur le partage d’expériences dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.
Olivier Guédé