Message de la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, 3 mai 2016
Accès à l’information et aux libertés fondamentales – C’est votre droit!
L’accès à l’information est une liberté fondamentale et relève du droit universel à la liberté d’expression. Le droit de recevoir et répandre des informations, tant en ligne que hors ligne, est un fondement de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’état de droit.
L’année dernière, les dirigeants du monde entier ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui doit orienter, pour les quinze années à venir, tous les efforts visant à mettre fin à la pauvreté, à protéger la planète ainsi qu’à garantir la prospérité et une paix durable pour tous. Les nouveaux objectifs de développement durable comprennent une cible concernant l’accès public à l’information et la protection des libertés fondamentales – deux objectifs interdépendants qui jouent un rôle clé d’accélérateurs de progrès dans tous les domaines de ce nouveau Programme.
En cette période d’instabilité et de bouleversements mondiaux, alors que nous devons faire face à de nouveaux défis qui exigent une coopération et une action internationales, le besoin d’une information de qualité n’a jamais été aussi grand. Il faut pour cela bâtir solidement un environnement propice à la liberté d’expression et des systèmes performants pour garantir le droit de savoir.
Il y a 250 ans, la première loi officielle relative au droit à l’information a été adoptée dans ce qui est aujourd’hui la Suède et la Finlande. Cette avancée historique continue d’être une source d’inspiration, à l’heure où les États sont toujours plus nombreux à adopter des lois autorisant l’accès public à l’information. Il y a vingt-cinq ans, dans la Namibie nouvellement indépendante, était adoptée la Déclaration de Windhoek sur la liberté de la presse, qui ouvrait la voie à la création par l’ONU de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
En célébrant ces anniversaires, la Journée mondiale de la liberté de la presse souligne l’importance d’un journalisme libre et indépendant pour la mise en œuvre du Programme 2030. À cet égard, il faut également insister sur la sécurité des journalistes quand malheureusement un professionnel des médias est tué tous les cinq jours. Cela ne peut plus durer et, s’appuyant sur le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, l’UNESCO travaille avec les gouvernements du monde entier dans le but de créer un environnement libre et sûr pour les journalistes.
Dans cet esprit, j’appelle à l’union en faveur de la défense et de la promotion de la liberté de la presse et du droit d’accès à l’information. L’engagement de chacun est essentiel pour faire avancer les droits de l’homme et la dignité humaine, le développement durable auquel nous aspirons et notre détermination commune à construire une paix durable.
C’est votre droit !
Accès à l’information et aux libertés fondamentales – C’est votre droit!
L’accès à l’information est une liberté fondamentale et relève du droit universel à la liberté d’expression. Le droit de recevoir et répandre des informations, tant en ligne que hors ligne, est un fondement de la démocratie, de la bonne gouvernance et de l’état de droit.
L’année dernière, les dirigeants du monde entier ont adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui doit orienter, pour les quinze années à venir, tous les efforts visant à mettre fin à la pauvreté, à protéger la planète ainsi qu’à garantir la prospérité et une paix durable pour tous. Les nouveaux objectifs de développement durable comprennent une cible concernant l’accès public à l’information et la protection des libertés fondamentales – deux objectifs interdépendants qui jouent un rôle clé d’accélérateurs de progrès dans tous les domaines de ce nouveau Programme.
En cette période d’instabilité et de bouleversements mondiaux, alors que nous devons faire face à de nouveaux défis qui exigent une coopération et une action internationales, le besoin d’une information de qualité n’a jamais été aussi grand. Il faut pour cela bâtir solidement un environnement propice à la liberté d’expression et des systèmes performants pour garantir le droit de savoir.
Il y a 250 ans, la première loi officielle relative au droit à l’information a été adoptée dans ce qui est aujourd’hui la Suède et la Finlande. Cette avancée historique continue d’être une source d’inspiration, à l’heure où les États sont toujours plus nombreux à adopter des lois autorisant l’accès public à l’information. Il y a vingt-cinq ans, dans la Namibie nouvellement indépendante, était adoptée la Déclaration de Windhoek sur la liberté de la presse, qui ouvrait la voie à la création par l’ONU de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
En célébrant ces anniversaires, la Journée mondiale de la liberté de la presse souligne l’importance d’un journalisme libre et indépendant pour la mise en œuvre du Programme 2030. À cet égard, il faut également insister sur la sécurité des journalistes quand malheureusement un professionnel des médias est tué tous les cinq jours. Cela ne peut plus durer et, s’appuyant sur le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, l’UNESCO travaille avec les gouvernements du monde entier dans le but de créer un environnement libre et sûr pour les journalistes.
Dans cet esprit, j’appelle à l’union en faveur de la défense et de la promotion de la liberté de la presse et du droit d’accès à l’information. L’engagement de chacun est essentiel pour faire avancer les droits de l’homme et la dignité humaine, le développement durable auquel nous aspirons et notre détermination commune à construire une paix durable.
C’est votre droit !