Abidjan (Côte d'Ivoire) - L’ancien Directeur général de Fraternité Matin (média public) par ailleurs, ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Honorat De Yedagne a proposé mercredi, « de mettre en débat la question des medias publics », facteur de la démocratie.
« La modernité politique exige que cette question des medias publics soit réglée. Il faut mettre en débat la question des medias publics avec le choix du dirigeant qui doit se faire par une haute autorité après un appel à candidature », a proposé Honorat De Yedagne à la Maison de la presse d'Abidjan au cours des festivités marquant la célébration mondiale de la liberté de la presse.
Pour l'ancien président de l'UNJCI, les professionnels ivoiriens de l'information sont « victimes des choix éditoriaux que nous avons faits dans nos rédactions ».
« Nous restons toujours dans la culture de l'information partiale, partisane. La presse privée pouvait être la locomotive mais elle est engluée dans la voie partisane », regrette Honorat De Yedagne.
Selon lui, la presse ivoirienne doit jouer son rôle dans la promotion de la démocratie dans le pays.
« Nous devons faire en sorte que la presse soit un lieu d'apaisement démocratique. Il faut aller à une presse citoyenne. Il faut travailler pour passer d'une presse d'utilité biblique à une presse d'utilité
publique», encourage-t-il.
Sur la situation de la liberté de la presse, M. De Yedagne estime que « nous ne sommes pas à l'âge d'or, car il y a trop de censures dans les medias publics ».
A en croire l'ex-patron de presse, le secteur qui va très mal est talonné par l'essor du numérique. « Aucun journal n'arrive à vendre 50% de sa production, c'est une catastrophe », a-t-il conclu.
La 23ème journée mondiale de la liberté de la presse est commémorée autour du thème ‘'l'accès à l'information : c'est votre droit''. Des conférences débat, une marche des journalistes marquent cet événement en Côte d' Ivoire.
SY/hs/ls
« La modernité politique exige que cette question des medias publics soit réglée. Il faut mettre en débat la question des medias publics avec le choix du dirigeant qui doit se faire par une haute autorité après un appel à candidature », a proposé Honorat De Yedagne à la Maison de la presse d'Abidjan au cours des festivités marquant la célébration mondiale de la liberté de la presse.
Pour l'ancien président de l'UNJCI, les professionnels ivoiriens de l'information sont « victimes des choix éditoriaux que nous avons faits dans nos rédactions ».
« Nous restons toujours dans la culture de l'information partiale, partisane. La presse privée pouvait être la locomotive mais elle est engluée dans la voie partisane », regrette Honorat De Yedagne.
Selon lui, la presse ivoirienne doit jouer son rôle dans la promotion de la démocratie dans le pays.
« Nous devons faire en sorte que la presse soit un lieu d'apaisement démocratique. Il faut aller à une presse citoyenne. Il faut travailler pour passer d'une presse d'utilité biblique à une presse d'utilité
publique», encourage-t-il.
Sur la situation de la liberté de la presse, M. De Yedagne estime que « nous ne sommes pas à l'âge d'or, car il y a trop de censures dans les medias publics ».
A en croire l'ex-patron de presse, le secteur qui va très mal est talonné par l'essor du numérique. « Aucun journal n'arrive à vendre 50% de sa production, c'est une catastrophe », a-t-il conclu.
La 23ème journée mondiale de la liberté de la presse est commémorée autour du thème ‘'l'accès à l'information : c'est votre droit''. Des conférences débat, une marche des journalistes marquent cet événement en Côte d' Ivoire.
SY/hs/ls