Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) est "favorable" à la révision de la Constitution ivoirienne annoncée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a affirmé jeudi son président Pascal Affi N’Guessan, souhaitant que le processus "soit démocratique et transparent".
"Nous sommes par principe favorables à la révision de la Constitution", a fait savoir M. Affi, pour qui il faut une Constitution "adaptée à l’évolution du pays et aux réalités des populations" et qui "met des bornes à la détention préventive", en allusion aux prisonniers politiques, face à la presse au siège du FPI, à Cocody (Est Abidjan).
Lors de son discours de nouvel an, M.Ouattara a annoncé un référendum en 2016 "pour extirper, les articles conflictogènes" de la Constitution actuelle en vue de l'"adapter à l’évolution de (la) société et assurer une plus grande cohérence au niveau (des) Institutions" du pays.
Pour le leader du principal parti de l’opposition en Côte d'Ivoire, "la nouvelle constitution dont nous voulons nous doter ne doit pas sortir des cabinets administratifs ou d’une petite équipe de responsables mais il faut que le processus soit démocratique et transparent".
Le FPI ne vas "pas tolérer qu’on lui impose une constitution taillée sur mesure pour arranger des partis politiques", a-t-il prévenu, souhaitant "une Constitution pour la paix".
"Nous veillerons à ce que la démarche soit transparente", a insisté Pascal Affi N’Guessan déplorant que le projet du gouvernement prévu "avant fin 2016" ne soit "pas encore visible et retenu secret".
Certains points de la Constitution, notamment l'article 35 fixant les conditions d’éligibilité à la présidence de la République a été source de polémiques pendant plusieurs années en Côte d'Ivoire.
EFI
"Nous sommes par principe favorables à la révision de la Constitution", a fait savoir M. Affi, pour qui il faut une Constitution "adaptée à l’évolution du pays et aux réalités des populations" et qui "met des bornes à la détention préventive", en allusion aux prisonniers politiques, face à la presse au siège du FPI, à Cocody (Est Abidjan).
Lors de son discours de nouvel an, M.Ouattara a annoncé un référendum en 2016 "pour extirper, les articles conflictogènes" de la Constitution actuelle en vue de l'"adapter à l’évolution de (la) société et assurer une plus grande cohérence au niveau (des) Institutions" du pays.
Pour le leader du principal parti de l’opposition en Côte d'Ivoire, "la nouvelle constitution dont nous voulons nous doter ne doit pas sortir des cabinets administratifs ou d’une petite équipe de responsables mais il faut que le processus soit démocratique et transparent".
Le FPI ne vas "pas tolérer qu’on lui impose une constitution taillée sur mesure pour arranger des partis politiques", a-t-il prévenu, souhaitant "une Constitution pour la paix".
"Nous veillerons à ce que la démarche soit transparente", a insisté Pascal Affi N’Guessan déplorant que le projet du gouvernement prévu "avant fin 2016" ne soit "pas encore visible et retenu secret".
Certains points de la Constitution, notamment l'article 35 fixant les conditions d’éligibilité à la présidence de la République a été source de polémiques pendant plusieurs années en Côte d'Ivoire.
EFI