Le lycée moderne de Béoumi (60 km à l'ouest de Bouaké, région du Gbêkê, centre nord), fondé en 1966, va célébrer du 13 au 14 mai 2016, son cinquantenaire dont les préparatifs sont déjà en cours. Le Pco des festivités de ce cinquantenaire, Abou Mah, nous en dit un peu plus dans cet entretien.
Parlez-nous du Lycée moderne de Béoumi, vous qui êtes le proviseur.
Le lycée Moderne de Béoumi est un établissement d’enseignement secondaire créé en 1966 avec l’appellation de « Collège Moderne Béoumi ». Il est situé à 1 km au sud de la brigade de gendarmerie de ladite-ville. L’établissement compte aujourd’hui 61 classes pédagogiques avec 43 classes physiques pour un effectif global de 4597 élèves repartis de la 6ème à la Terminale comme suit : 1102 en 6ème, 1028 en 5ème, 853 en 4ème, 945 en 3ème, 268 en 2nde, 215 en 1ère et 186 en Terminale. Nous avons 3332 garçons et 1265 filles. Quant à l’effectif en personnels, il s’établit comme suit : 02 censeurs, 08 éducateurs et 70 enseignants ; comme on le voit, le déficit en personnels est assez important du fait de la crise. Heureusement, la mesure salutaire de recrutement de 3000 enseignants contractuels a permis de réduire un tant soi peu cet état de fait.
Votre établissement a 50 ans aujourd’hui. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Les cinquante ans du Lycée Moderne de Béoumi m’inspire une obligation de reconnaissance. Reconnaissance pour les pionniers qui ont travaillé à faire de cette structure scolaire un établissement d’excellence pendant un bon nombre d’années. Le disant, je pense aux personnels administratifs, d’encadrement et enseignants ; sans bien sûr oublier les personnels de service. Malheureusement, beaucoup d’entre eux sont décédés aujourd’hui. Reconnaissance également aux élèves qui, par leur travail, ont montré que le département de Béoumi peut et doit compter parmi ceux qui pourvoient en personnels de qualité. Beaucoup d’entre eux sont de hauts cadres de renom dans les prestigieuses entreprises et services de l’Etat. C’est cela le but de l’école : « Permettre à l’apprenant de s’insérer harmonieusement dans la société ». Reconnaissance également à l’Etat de Côte d’Ivoire qui a vu juste de faire de l’Ecole une de ses priorités.
50 ans, c’est l’expression d’un cycle de vie et d’existence bien remplie. Ce lycée d’Enseignement général a-t-il atteint ses objectifs en matière de formation et en termes d’infrastructures pour l’accueil d’élèves, selon vous ?
Pour ce qui est de la formation, tout à l’heure je vous parlais de beaucoup de cadres de référence sortis de cette école. Cela prouve qu’en termes de formation, cet établissement a atteint ses objectifs. Mais, la crise est passée, faisant tomber en ruine tous les efforts consentis pour hisser cet établissement à son rang de locomotive. Cette même crise a fait que les bâtiments déjà vieillissants n’ont pas pu tenir le poids de l’âge. Par ailleurs, les infrastructures scolaires n’ont pas suivi l’expansion démographique de l’établissement. Il faut aussi dire que les recrutements parallèles qui avaient cours à l’époque ont déjoué toutes les prévisions de l’Etat. En la matière, beaucoup reste à faire. On s’est réjoui du démarrage de la réhabilitation de l’établissement mais malheureusement, les travaux sont arrêtés depuis le mois de décembre 2015. Nous souhaitons que les choses reprennent rapidement afin de redonner à cet édifice, la belle allure qu’il n’aurait jamais cessé d’avoir.
Pourquoi fêtez-vous le cinquantenaire du lycée moderne de Béoumi ? En quoi cela, revêt-il une importance capitale pour vous et cet Etablissement ?
Pour nous, administrateurs d’établissement, lorsqu’une structure scolaire produit de bons résultats et que cela s’arrête, nous nous interrogeons et voyons comment corriger cela. Comme vous le dites vous-mêmes, cinquante ans dans la vie, c’est la maturité et il faut s’arrêter pour célébrer cela dans la fête certes mais aussi dans la réflexion. Il s’agira donc pour nous de chercher de façon générale, à redonner au Lycée Moderne de Béoumi sa renommée d’école d’excellence. De façon spécifique, il s’agit de trouver des modèles identificatoires pour les élèves actuels ; faire la promotion des ressources humaines de qualité issues du Lycée ; faire connaître l’histoire de cette école à travers ses générations ; exploiter la position des anciens pour donner un coup de neuf à notre école et exprimer la reconnaissance du lycée à tous ceux qui ont contribué et continuent de contribuer à son rayonnement jusqu’à ce jour.
Les filles et fils, anciens élèves dudit lycée, sont-ils engagés à faire de ce cinquantenaire une réussite ?
Oui, bien sûr. Depuis deux années, ils s’organisent à travers des regroupements en fonction de leurs promotions pour venir à cet évènement. Nous avons réussi, avec l’appui du parrain Sidi Touré, à les regrouper autour de Monsieur Touré Ali, président de la 7ème promotion du lycée afin de faciliter la communication. Bon nombre d’entre eux n’ont pas encore l’information car une large diffusion n’a pas encore été faite sur l’évènement, mais cela ne saurait tarder. D’ailleurs, l’un d’entre eux, M. Siriki Sangaré, PDG de l’entreprise OPES Holding et Président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire, conscient de l’urgence et de l’importance de la communication, a bien voulu mettre à notre disposition son service de communication, avec lequel j’ai déjà commencé à travailler sur l’évènement. Il prévoit faire davantage encore. Beaucoup d’autres m’ont appelé pour voir comment ils pourraient intervenir dans le cinquantenaire.
De manière pratique, quand, où et qu’est-ce qui meublera la fête des cinquante ans d’existence du Lycée moderne de B2oumi ?
L’évènement est prévu se dérouler sur deux jours à Béoumi sur le site du lycée, les vendredi 13 et samedi 14 mai 2016. Nous démarrerons le 13 mai 2016 par une marche à travers la ville avec des messages éducatifs, accompagnés de fanfare et de majorettes ; ensuite un important panel co-animé par quatre éminents anciens autour du thème central «Quelles contributions de l’Ecole Ivoirienne à l’émergence de l’Ivoirien Nouveau ?». Enfin, il y aura des activités sportives entre les anciens et les nouveaux du lycée. Le 14 mai 2016, ce sera la cérémonie solennelle ponctuée d’allocutions, animations et de remise de prix aux élèves, personnels, clubs les plus méritants et de distinction aux anciens. Le cinquantenaire s’achèvera par un dîner- gala avec d’imminents artistes avec une levée de fonds pour une cause sociale.
Quel appel, vous pourriez lancer à l’endroit de tous ceux qui ont été formés au lycée, aux parents d’élèves et sympathisants dudit lycée pour que la célébration de ce cinquantenaire soit une réalité ?
Je voudrais demander à tous les anciens élèves du lycée moderne de Béoumi, à tous les sympathisants de cet établissement, aux élèves, personnels et parents d’élèves de venir nombreux pour célébrer cet évènement historique, d’apporter chacun, selon ses moyens une contribution à la réussite de cet évènement. C’est le lieu de rappeler que chacun à son niveau peut décider de parrainer un prix de son choix.
O.D
Parlez-nous du Lycée moderne de Béoumi, vous qui êtes le proviseur.
Le lycée Moderne de Béoumi est un établissement d’enseignement secondaire créé en 1966 avec l’appellation de « Collège Moderne Béoumi ». Il est situé à 1 km au sud de la brigade de gendarmerie de ladite-ville. L’établissement compte aujourd’hui 61 classes pédagogiques avec 43 classes physiques pour un effectif global de 4597 élèves repartis de la 6ème à la Terminale comme suit : 1102 en 6ème, 1028 en 5ème, 853 en 4ème, 945 en 3ème, 268 en 2nde, 215 en 1ère et 186 en Terminale. Nous avons 3332 garçons et 1265 filles. Quant à l’effectif en personnels, il s’établit comme suit : 02 censeurs, 08 éducateurs et 70 enseignants ; comme on le voit, le déficit en personnels est assez important du fait de la crise. Heureusement, la mesure salutaire de recrutement de 3000 enseignants contractuels a permis de réduire un tant soi peu cet état de fait.
Votre établissement a 50 ans aujourd’hui. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Les cinquante ans du Lycée Moderne de Béoumi m’inspire une obligation de reconnaissance. Reconnaissance pour les pionniers qui ont travaillé à faire de cette structure scolaire un établissement d’excellence pendant un bon nombre d’années. Le disant, je pense aux personnels administratifs, d’encadrement et enseignants ; sans bien sûr oublier les personnels de service. Malheureusement, beaucoup d’entre eux sont décédés aujourd’hui. Reconnaissance également aux élèves qui, par leur travail, ont montré que le département de Béoumi peut et doit compter parmi ceux qui pourvoient en personnels de qualité. Beaucoup d’entre eux sont de hauts cadres de renom dans les prestigieuses entreprises et services de l’Etat. C’est cela le but de l’école : « Permettre à l’apprenant de s’insérer harmonieusement dans la société ». Reconnaissance également à l’Etat de Côte d’Ivoire qui a vu juste de faire de l’Ecole une de ses priorités.
50 ans, c’est l’expression d’un cycle de vie et d’existence bien remplie. Ce lycée d’Enseignement général a-t-il atteint ses objectifs en matière de formation et en termes d’infrastructures pour l’accueil d’élèves, selon vous ?
Pour ce qui est de la formation, tout à l’heure je vous parlais de beaucoup de cadres de référence sortis de cette école. Cela prouve qu’en termes de formation, cet établissement a atteint ses objectifs. Mais, la crise est passée, faisant tomber en ruine tous les efforts consentis pour hisser cet établissement à son rang de locomotive. Cette même crise a fait que les bâtiments déjà vieillissants n’ont pas pu tenir le poids de l’âge. Par ailleurs, les infrastructures scolaires n’ont pas suivi l’expansion démographique de l’établissement. Il faut aussi dire que les recrutements parallèles qui avaient cours à l’époque ont déjoué toutes les prévisions de l’Etat. En la matière, beaucoup reste à faire. On s’est réjoui du démarrage de la réhabilitation de l’établissement mais malheureusement, les travaux sont arrêtés depuis le mois de décembre 2015. Nous souhaitons que les choses reprennent rapidement afin de redonner à cet édifice, la belle allure qu’il n’aurait jamais cessé d’avoir.
Pourquoi fêtez-vous le cinquantenaire du lycée moderne de Béoumi ? En quoi cela, revêt-il une importance capitale pour vous et cet Etablissement ?
Pour nous, administrateurs d’établissement, lorsqu’une structure scolaire produit de bons résultats et que cela s’arrête, nous nous interrogeons et voyons comment corriger cela. Comme vous le dites vous-mêmes, cinquante ans dans la vie, c’est la maturité et il faut s’arrêter pour célébrer cela dans la fête certes mais aussi dans la réflexion. Il s’agira donc pour nous de chercher de façon générale, à redonner au Lycée Moderne de Béoumi sa renommée d’école d’excellence. De façon spécifique, il s’agit de trouver des modèles identificatoires pour les élèves actuels ; faire la promotion des ressources humaines de qualité issues du Lycée ; faire connaître l’histoire de cette école à travers ses générations ; exploiter la position des anciens pour donner un coup de neuf à notre école et exprimer la reconnaissance du lycée à tous ceux qui ont contribué et continuent de contribuer à son rayonnement jusqu’à ce jour.
Les filles et fils, anciens élèves dudit lycée, sont-ils engagés à faire de ce cinquantenaire une réussite ?
Oui, bien sûr. Depuis deux années, ils s’organisent à travers des regroupements en fonction de leurs promotions pour venir à cet évènement. Nous avons réussi, avec l’appui du parrain Sidi Touré, à les regrouper autour de Monsieur Touré Ali, président de la 7ème promotion du lycée afin de faciliter la communication. Bon nombre d’entre eux n’ont pas encore l’information car une large diffusion n’a pas encore été faite sur l’évènement, mais cela ne saurait tarder. D’ailleurs, l’un d’entre eux, M. Siriki Sangaré, PDG de l’entreprise OPES Holding et Président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire, conscient de l’urgence et de l’importance de la communication, a bien voulu mettre à notre disposition son service de communication, avec lequel j’ai déjà commencé à travailler sur l’évènement. Il prévoit faire davantage encore. Beaucoup d’autres m’ont appelé pour voir comment ils pourraient intervenir dans le cinquantenaire.
De manière pratique, quand, où et qu’est-ce qui meublera la fête des cinquante ans d’existence du Lycée moderne de B2oumi ?
L’évènement est prévu se dérouler sur deux jours à Béoumi sur le site du lycée, les vendredi 13 et samedi 14 mai 2016. Nous démarrerons le 13 mai 2016 par une marche à travers la ville avec des messages éducatifs, accompagnés de fanfare et de majorettes ; ensuite un important panel co-animé par quatre éminents anciens autour du thème central «Quelles contributions de l’Ecole Ivoirienne à l’émergence de l’Ivoirien Nouveau ?». Enfin, il y aura des activités sportives entre les anciens et les nouveaux du lycée. Le 14 mai 2016, ce sera la cérémonie solennelle ponctuée d’allocutions, animations et de remise de prix aux élèves, personnels, clubs les plus méritants et de distinction aux anciens. Le cinquantenaire s’achèvera par un dîner- gala avec d’imminents artistes avec une levée de fonds pour une cause sociale.
Quel appel, vous pourriez lancer à l’endroit de tous ceux qui ont été formés au lycée, aux parents d’élèves et sympathisants dudit lycée pour que la célébration de ce cinquantenaire soit une réalité ?
Je voudrais demander à tous les anciens élèves du lycée moderne de Béoumi, à tous les sympathisants de cet établissement, aux élèves, personnels et parents d’élèves de venir nombreux pour célébrer cet évènement historique, d’apporter chacun, selon ses moyens une contribution à la réussite de cet évènement. C’est le lieu de rappeler que chacun à son niveau peut décider de parrainer un prix de son choix.
O.D
