Enième revers pour les adversaires de Pascal Affi N’Guessan dans le long feuilleton judiciaire qui les oppose pour le contrôle du Front populaire ivoirien (Fpi). La Cour d’Appel a confirmé, hier, la décision du tribunal de première instance de janvier dernier. Celui-ci donnait raison au président du Fpi quant à sa requête en annulation de la supposée candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du parti au 4ème congrès ordinaire du Fpi et confondait, par la même occasion, le Comité de contrôle. Son président intérimaire Paul Vy et son équipe avaient alors interjeté appel.
Dans l’arrêt rendu hier, la Cour a estimé mal fondé l’appel du Comité de contrôle en attaquant la décision du juge Coulibaly Hamed. Ainsi qu’il a été dit en première instance, la Cour d’Appel a déclaré la candidature de Laurent Gbagbo irrégulière au regard des textes du Front populaire ivoirien. En conséquence, le congrès dit de Mama, qui a élu Laurent Gbagbo à la présidence du Fpi, est dénué de tout fondement juridique.
En décembre 2014, au quatrième congrès ordinaire du Front populaire ivoirien, deux candidatures avaient été enregistrées. Celle du président sortant, Pascal N’Guessan, et l’autre surprenante de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Cette dernière avait été présentée par quatre fédéraux accompagnés de Michel Gbagbo. Le dossier du «candidat» Gbagbo a été validé par le Comité de contrôle en dépit de graves irrégularités qu’il comportait. Face à la forfaiture, le candidat Pascal Affi N’Guessan a dû recourir à la Justice qui a logiquement tranché en sa faveur, en déclarant irrecevable ladite candidature.
César ébrokié
Dans l’arrêt rendu hier, la Cour a estimé mal fondé l’appel du Comité de contrôle en attaquant la décision du juge Coulibaly Hamed. Ainsi qu’il a été dit en première instance, la Cour d’Appel a déclaré la candidature de Laurent Gbagbo irrégulière au regard des textes du Front populaire ivoirien. En conséquence, le congrès dit de Mama, qui a élu Laurent Gbagbo à la présidence du Fpi, est dénué de tout fondement juridique.
En décembre 2014, au quatrième congrès ordinaire du Front populaire ivoirien, deux candidatures avaient été enregistrées. Celle du président sortant, Pascal N’Guessan, et l’autre surprenante de l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Cette dernière avait été présentée par quatre fédéraux accompagnés de Michel Gbagbo. Le dossier du «candidat» Gbagbo a été validé par le Comité de contrôle en dépit de graves irrégularités qu’il comportait. Face à la forfaiture, le candidat Pascal Affi N’Guessan a dû recourir à la Justice qui a logiquement tranché en sa faveur, en déclarant irrecevable ladite candidature.
César ébrokié