Conformément aux textes, le congrès ordinaire de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (Ojpci) devrait se tenir le 07 août 2015. Neuf mois après, rien ne pointe à l’horizon et pourtant les candidats sont connus pour briguer le poste de président. Nous avons rencontré Olivier Yro, candidat face au président sortant Gorée Bi et il donne des raisons.
Etes-vous toujours candidat à la présidence de l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire?
Pour cette organisation dont je suis fondateur, contrairement à ceux qui veulent en faire une risée, je suis toujours disponible. J’ai un plan pour la sortir de la léthargie et une équipe qui est prête à y travailler. Il suffit de parcourir notre programme d’actions, nos chantiers pour savoir que notre vision pour l’Ojpci est celle qu’il faut à notre organisation. Et parmi ces chantiers, figurent en prime time, la formation, l’Hôtel de la presse, l’instauration de la bonne gouvernance, le positionnement au sein de la société civile et la confraternité vraie. En clair, il y a tellement de chantiers à mettre en œuvre et à réaliser, que nous ne pouvons pas nous permettre de nous prélasser dans la baignoire.
Combien de candidats sont-ils dans la compétition comme vous ?
Selon le comité de contrôle au cours de son dernier communiqué, les candidats sont Lébry Léon Francis (conseiller du president sortant), Ali Yoda (vice-président sortant), le président sortant Gooré Bi et votre serviteur vice-président.
Après plusieurs reports, quand est-ce que ce congrès aura lieu ?
C’est là, la grande énigme. Pour la simple raison que nous ignorons clairement cette date. Plusieurs dates ont été émises, mais n’ont jamais été respectées. Au début, on nous faisait croire qu’il s’agissait de l’indisponibilité des autorités pour nous empêcher d’organiser le congrès. Mais, après nos investigations et rencontres, il n’en était rien. C’était un subterfuge pour gagner du temps et nous faire oublier l’essentiel. A titre de rappel, ce congrès devrait se tenir depuis les 7 et 8 décembre 2015. Personne n’en parlait, comme si une association sérieuse pouvait fonctionner ainsi. Cinq mois après, cela ne semble pas être une préoccupation. A ce jour, le bruit court que la date du 26 mai sera la bonne. Mais connaissant les méthodes et les habitudes des uns et des autres, nous ne pouvons jurer de cette date. Pour cela, il faut convoquer le congrès 15 jours avant et des communiqués devraient être faits pour informer les membres. Alors que nous sommes à moins de 15 jours. Qui plus est, le District nous a gracieusement offert la salle Emmanuel Dioulo pour tenir le congrès le 18 mai. Mais contre toute attente, on veut louer une salle le 26 mai pour justifier des dépenses. Pour nous, cela ne saurait nous éloigner du but : sauver l’Ojpci de cette dérive. Par ailleurs, il y a beaucoup de découragements parmi nos amis. Certains ont carrément baissé les bras, devant ce qu’on pourrait qualifier d’infantilisation. Nous avons rencontré toutes les forces vives et instances de l’organisation. Aucune d’entre elles ne semble vouloir le changement tant attendu. Et, rien n’est fait pour les rassurer. Aucune présence sérieuse sur la scène médiatique, manque d’engagement sérieux dans les activités professionnelles. Bref ! Notre organisation a besoin d’un réarmement moral pour aller de l’avant.
Pourquoi la tenue du congrès traîne-t-elle et Quelles sont les dispositions prises pour sa tenue ?
A ce sujet, nous avons échangé avec la présidente du comité d’organisation, Bernadette Bah qui s’évertue à trouver une salle. Mais ses efforts ne sont pas vraiment soutenus puisque des courses parallèles sont effectuées par le président sortant. En revanche, nous avons une idée claire. Les membres de l’Ojpci sont matures et au fait des textes qui la régissent.
Que proposez-vous pour que le congrès se tienne dans les meilleurs délais ?
Il y a bien longtemps que nous sommes hors délais. Nos textes (art 14 des statuts, art 10 du RI) indiquent que le congrès est convoqué 6 mois avant la fin du mandat en cours (soit depuis juin 2015) et tenu 15 jours avant la fin du mandat (soit le 27 novembre 2015). Nous avons entrepris une tournée de sensibilisation, afin qu’ils puissent faire entendre leurs voix au regard des textes organiques. Et le seul moyen qu’ils ont pour obtenir un congrès, c’est leur engagement et leur détermination à dire non à cette situation, qui n’a que trop duré. Au moment venu vous en saurez plus et l’Ojpci aura traversé la mer rouge pour la terre promise.
Réalisé par M.Ouattara
Etes-vous toujours candidat à la présidence de l’organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire?
Pour cette organisation dont je suis fondateur, contrairement à ceux qui veulent en faire une risée, je suis toujours disponible. J’ai un plan pour la sortir de la léthargie et une équipe qui est prête à y travailler. Il suffit de parcourir notre programme d’actions, nos chantiers pour savoir que notre vision pour l’Ojpci est celle qu’il faut à notre organisation. Et parmi ces chantiers, figurent en prime time, la formation, l’Hôtel de la presse, l’instauration de la bonne gouvernance, le positionnement au sein de la société civile et la confraternité vraie. En clair, il y a tellement de chantiers à mettre en œuvre et à réaliser, que nous ne pouvons pas nous permettre de nous prélasser dans la baignoire.
Combien de candidats sont-ils dans la compétition comme vous ?
Selon le comité de contrôle au cours de son dernier communiqué, les candidats sont Lébry Léon Francis (conseiller du president sortant), Ali Yoda (vice-président sortant), le président sortant Gooré Bi et votre serviteur vice-président.
Après plusieurs reports, quand est-ce que ce congrès aura lieu ?
C’est là, la grande énigme. Pour la simple raison que nous ignorons clairement cette date. Plusieurs dates ont été émises, mais n’ont jamais été respectées. Au début, on nous faisait croire qu’il s’agissait de l’indisponibilité des autorités pour nous empêcher d’organiser le congrès. Mais, après nos investigations et rencontres, il n’en était rien. C’était un subterfuge pour gagner du temps et nous faire oublier l’essentiel. A titre de rappel, ce congrès devrait se tenir depuis les 7 et 8 décembre 2015. Personne n’en parlait, comme si une association sérieuse pouvait fonctionner ainsi. Cinq mois après, cela ne semble pas être une préoccupation. A ce jour, le bruit court que la date du 26 mai sera la bonne. Mais connaissant les méthodes et les habitudes des uns et des autres, nous ne pouvons jurer de cette date. Pour cela, il faut convoquer le congrès 15 jours avant et des communiqués devraient être faits pour informer les membres. Alors que nous sommes à moins de 15 jours. Qui plus est, le District nous a gracieusement offert la salle Emmanuel Dioulo pour tenir le congrès le 18 mai. Mais contre toute attente, on veut louer une salle le 26 mai pour justifier des dépenses. Pour nous, cela ne saurait nous éloigner du but : sauver l’Ojpci de cette dérive. Par ailleurs, il y a beaucoup de découragements parmi nos amis. Certains ont carrément baissé les bras, devant ce qu’on pourrait qualifier d’infantilisation. Nous avons rencontré toutes les forces vives et instances de l’organisation. Aucune d’entre elles ne semble vouloir le changement tant attendu. Et, rien n’est fait pour les rassurer. Aucune présence sérieuse sur la scène médiatique, manque d’engagement sérieux dans les activités professionnelles. Bref ! Notre organisation a besoin d’un réarmement moral pour aller de l’avant.
Pourquoi la tenue du congrès traîne-t-elle et Quelles sont les dispositions prises pour sa tenue ?
A ce sujet, nous avons échangé avec la présidente du comité d’organisation, Bernadette Bah qui s’évertue à trouver une salle. Mais ses efforts ne sont pas vraiment soutenus puisque des courses parallèles sont effectuées par le président sortant. En revanche, nous avons une idée claire. Les membres de l’Ojpci sont matures et au fait des textes qui la régissent.
Que proposez-vous pour que le congrès se tienne dans les meilleurs délais ?
Il y a bien longtemps que nous sommes hors délais. Nos textes (art 14 des statuts, art 10 du RI) indiquent que le congrès est convoqué 6 mois avant la fin du mandat en cours (soit depuis juin 2015) et tenu 15 jours avant la fin du mandat (soit le 27 novembre 2015). Nous avons entrepris une tournée de sensibilisation, afin qu’ils puissent faire entendre leurs voix au regard des textes organiques. Et le seul moyen qu’ils ont pour obtenir un congrès, c’est leur engagement et leur détermination à dire non à cette situation, qui n’a que trop duré. Au moment venu vous en saurez plus et l’Ojpci aura traversé la mer rouge pour la terre promise.
Réalisé par M.Ouattara