Abidjan - La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a présenté jeudi à Abidjan un nouveau projet en vue de sauver plus de 5.000 enfants "vulnérables" des plantations de cacao dans le cadre du plan d'action national de lutte PFTE contre les "pires formes de travail des enfants".
Intitulé "Eliminer le travail des enfants dans la cacaoculture (Eliminating Child Labor In Cocoa - ECLIC en anglais), ce projet est financé par le département du Travail des Etats-Unis à hauteur de 4,5 millions de dollars sur cinq ans.
"Le Projet ECLIC que nous lançons aujourd'hui s'inscrit dans la contribution du gouvernement américain visant à réduire de 70% d'ici 2020 les pires formes de travail des enfants dans le secteur du cacao en Côte d'Ivoire", a déclaré lors d'une cérémonie Andrew Haviland, premier chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan.
A travers le projet, "5.400 enfants (issus des zones de productions) bénéficieront d'un soutien direct à la scolarisation, à l'éducation et à la formation professionnelle", a expliqué de son côté le ministre ivoirien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso.
M. Dosso a salué un "signal fort" de la part des Etats-Unis et de l'industrie cacaoyère engagés dans une lutte "difficile à cerner face à la porosité des frontières".
La Fondation Initiative internationale pour le cacao (ICI), une
organisation créée par l'industrie du chocolat pour lutter contre le travail
des enfants dans la filière, a salué "le premier financement sur fonds
publics" auquel elle accède de façon directe.
Le projet "devrait indirectement toucher dix fois plus d'enfants dans les
50 communautés productrices de cacao bénéficiaires", s'est réjouie Mme
Euphrasie Aka, Coordinatrice de l'ICI.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 15%
du PIB du pays. Selon la Banque mondiale, l'or brun représente les deux tiers
des emplois et des revenus de la population de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Néanmoins, de nombreuses familles agricoles font toujours face à une pauvreté persistante avec moins d'un dollar par jour. Cette pauvreté est l'un des facteurs qui contribuent au travail des enfants dans les plantations de cacao, selon l'ICI.
La Côte d'Ivoire est aussi considérée comme une importante destination régionale du trafic d'enfants en provenance des pays frontaliers, afin de travailler dans ses cultures.
Quelque 1,2 million d'enfants ont été engagés dans la cacaoculture en Côte d'Ivoire en 2013/2014, selon les chiffres de la Fondation.
L'ICI souligne que le travail dans le secteur du cacao est "dangereux" en particulier pour les enfants, dont beaucoup "travaillent de longues heures, transportent de lourdes charges et utilisent des outils dangereux".
ck/jl/dom
Intitulé "Eliminer le travail des enfants dans la cacaoculture (Eliminating Child Labor In Cocoa - ECLIC en anglais), ce projet est financé par le département du Travail des Etats-Unis à hauteur de 4,5 millions de dollars sur cinq ans.
"Le Projet ECLIC que nous lançons aujourd'hui s'inscrit dans la contribution du gouvernement américain visant à réduire de 70% d'ici 2020 les pires formes de travail des enfants dans le secteur du cacao en Côte d'Ivoire", a déclaré lors d'une cérémonie Andrew Haviland, premier chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis à Abidjan.
A travers le projet, "5.400 enfants (issus des zones de productions) bénéficieront d'un soutien direct à la scolarisation, à l'éducation et à la formation professionnelle", a expliqué de son côté le ministre ivoirien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso.
M. Dosso a salué un "signal fort" de la part des Etats-Unis et de l'industrie cacaoyère engagés dans une lutte "difficile à cerner face à la porosité des frontières".
La Fondation Initiative internationale pour le cacao (ICI), une
organisation créée par l'industrie du chocolat pour lutter contre le travail
des enfants dans la filière, a salué "le premier financement sur fonds
publics" auquel elle accède de façon directe.
Le projet "devrait indirectement toucher dix fois plus d'enfants dans les
50 communautés productrices de cacao bénéficiaires", s'est réjouie Mme
Euphrasie Aka, Coordinatrice de l'ICI.
Le cacao ivoirien représente environ 40% des parts du marché mondial et 15%
du PIB du pays. Selon la Banque mondiale, l'or brun représente les deux tiers
des emplois et des revenus de la population de ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Néanmoins, de nombreuses familles agricoles font toujours face à une pauvreté persistante avec moins d'un dollar par jour. Cette pauvreté est l'un des facteurs qui contribuent au travail des enfants dans les plantations de cacao, selon l'ICI.
La Côte d'Ivoire est aussi considérée comme une importante destination régionale du trafic d'enfants en provenance des pays frontaliers, afin de travailler dans ses cultures.
Quelque 1,2 million d'enfants ont été engagés dans la cacaoculture en Côte d'Ivoire en 2013/2014, selon les chiffres de la Fondation.
L'ICI souligne que le travail dans le secteur du cacao est "dangereux" en particulier pour les enfants, dont beaucoup "travaillent de longues heures, transportent de lourdes charges et utilisent des outils dangereux".
ck/jl/dom