Le président de l’Union des nouvelles générations (Ung) Stéphane Kipré a réagi sur sa page facebook suite à la sortie vidéo de l’ex-garde de corps de Charles Blé Goudé Johnny Patcheco
Salut à tous !
Nous sommes tous des acteurs politiques et, nous souffrons de voir notre chef en prison, de voir nos camarades de lutte enfermés, de voir les Ivoiriens embastillés. Cette douleur-là, elle est partagée par la classe politique de notre camp et certainement par tous les militants. Mais ? s’il y a une douleur que je partage seul, c’est le fait d’avoir au- delà de mon leader, mon beau-père et ma belle-mère en prison, de sentir la tristesse dans les yeux de mon épouse et ses sœurs qui souffrent profondément de cette situation.
Dans nos traditions africaines, le problème de ton beau-père est le tien. Donc, j’ai mon leader et mon beau père en prison, ma belle-mère enfermée, ma femme et mes enfants en exil, mes camarades de lutte qui, chaque jour, se battent sur le terrain pour faire avancer notre cause et comment l’on peut croire que je vais consacrer du temps à des polémiques dont le but est d’émietter nos rangs ? Si j’ai une minute de libre, je préfère la consacrer au combat ou à ma famille qui a besoin de moi.
Je me suis promis de donner le meilleur de moi-même pour faire avancer cette cause que nous partageons et d’y consacrer toutes mon energie s’il le fallait. Pour le président Gbagbo, pour la première dame Simone Gbagbo, pour tous les prisonniers et exilés politiques et pour la Côte d’Ivoire. C’est une cause exaltante mais difficile et qui demande assez de temps au point de ne pas en avoir à gaspiller dans des débats qui ne nous font pas avancer.
Pensons Côte d’Ivoire, pensons peuple de Côte d’Ivoire avant de penser à nos destins individuels et ambitions personnelles.
PSK
Salut à tous !
Nous sommes tous des acteurs politiques et, nous souffrons de voir notre chef en prison, de voir nos camarades de lutte enfermés, de voir les Ivoiriens embastillés. Cette douleur-là, elle est partagée par la classe politique de notre camp et certainement par tous les militants. Mais ? s’il y a une douleur que je partage seul, c’est le fait d’avoir au- delà de mon leader, mon beau-père et ma belle-mère en prison, de sentir la tristesse dans les yeux de mon épouse et ses sœurs qui souffrent profondément de cette situation.
Dans nos traditions africaines, le problème de ton beau-père est le tien. Donc, j’ai mon leader et mon beau père en prison, ma belle-mère enfermée, ma femme et mes enfants en exil, mes camarades de lutte qui, chaque jour, se battent sur le terrain pour faire avancer notre cause et comment l’on peut croire que je vais consacrer du temps à des polémiques dont le but est d’émietter nos rangs ? Si j’ai une minute de libre, je préfère la consacrer au combat ou à ma famille qui a besoin de moi.
Je me suis promis de donner le meilleur de moi-même pour faire avancer cette cause que nous partageons et d’y consacrer toutes mon energie s’il le fallait. Pour le président Gbagbo, pour la première dame Simone Gbagbo, pour tous les prisonniers et exilés politiques et pour la Côte d’Ivoire. C’est une cause exaltante mais difficile et qui demande assez de temps au point de ne pas en avoir à gaspiller dans des débats qui ne nous font pas avancer.
Pensons Côte d’Ivoire, pensons peuple de Côte d’Ivoire avant de penser à nos destins individuels et ambitions personnelles.
PSK