Les entrepreneurs qui ont accompagné l’Etat de Côte d’Ivoire dans le cadre du Comité national de pilotage du redéploiement de l’Administration (CNPRA) ne sont pas contents. Ils réclament plus de 2 milliards de dette à l’Etat.
Réunis au sein de l’Union nationale des Entrepreneurs libres de Côte d’Ivoire (UNEL-CI), les entrepreneurs qui ont travaillé au redéploiement de l’Administration dans le cadre de l’ex-CNPRA ne sont pas contents de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ils l’accusent de leur devoir 2 milliards 600 millions de francs CFA. Cette somme représente leurs créances à l’issue des travaux qu’ils ont réalisés dans le cadre de l’ex-CNPRA. Hier, ces entrepreneurs se sont retrouvés autour d’une table de discussion pour définir la conduite à tenir face à cette situation. Selon M. Behi Ernest, président de l’UNEL-CI, « Le CNPRA nous avait appelé en son temps pour venir en aide à notre pays. Aujourd’hui nous constatons que l’Etat de Côte d’Ivoire refuse de payer notre argent. Or, les préfets et sous-préfets que nous avons installés ont tous reçu leurs perdiems et nous, nous sommes délaissés par le gouvernement de ce pays », s’est-il plaint. Ils dénoncent plusieurs démarches menées par eux auprès des autorités compétentes afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits et qui sont restées hélas sans suite. Pour sa part, le vice-président de cette union des entrepreneurs, M. Irié Bi Goya Marcel a exposé l’état de dénuement dans lequel se trouvent certains entrepreneurs. « On note des cas de décès dans nos rangs, les enfants de certains de nos camarades ne peuvent plus aller à l’école pendant que d’autres sont expulsés de leur maison », a-t-il déploré. Au terme de cette réunion, les entrepreneurs de l’ex-CNPRA ont adressé un courrier au chef de l’Etat, Alassane Ouattara pour l’interpeller sur leur situation désastreuse. Dans ce courrier, l’UNEL-CI menace d’entrer en grève si dans une semaine ils n’obtenaient pas une suite favorable à leur démarche. « Si d’ici une semaine notre préoccupation n’est pas prise en compte par l’Etat de Côte d’Ivoire, nous aviserons », a indiqué M. Behi Ernest. Pour rappel, c’est en mai 2014 que le CNPRA a été dissout par décret présidentiel.
Rodolphe Flaha
Réunis au sein de l’Union nationale des Entrepreneurs libres de Côte d’Ivoire (UNEL-CI), les entrepreneurs qui ont travaillé au redéploiement de l’Administration dans le cadre de l’ex-CNPRA ne sont pas contents de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ils l’accusent de leur devoir 2 milliards 600 millions de francs CFA. Cette somme représente leurs créances à l’issue des travaux qu’ils ont réalisés dans le cadre de l’ex-CNPRA. Hier, ces entrepreneurs se sont retrouvés autour d’une table de discussion pour définir la conduite à tenir face à cette situation. Selon M. Behi Ernest, président de l’UNEL-CI, « Le CNPRA nous avait appelé en son temps pour venir en aide à notre pays. Aujourd’hui nous constatons que l’Etat de Côte d’Ivoire refuse de payer notre argent. Or, les préfets et sous-préfets que nous avons installés ont tous reçu leurs perdiems et nous, nous sommes délaissés par le gouvernement de ce pays », s’est-il plaint. Ils dénoncent plusieurs démarches menées par eux auprès des autorités compétentes afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits et qui sont restées hélas sans suite. Pour sa part, le vice-président de cette union des entrepreneurs, M. Irié Bi Goya Marcel a exposé l’état de dénuement dans lequel se trouvent certains entrepreneurs. « On note des cas de décès dans nos rangs, les enfants de certains de nos camarades ne peuvent plus aller à l’école pendant que d’autres sont expulsés de leur maison », a-t-il déploré. Au terme de cette réunion, les entrepreneurs de l’ex-CNPRA ont adressé un courrier au chef de l’Etat, Alassane Ouattara pour l’interpeller sur leur situation désastreuse. Dans ce courrier, l’UNEL-CI menace d’entrer en grève si dans une semaine ils n’obtenaient pas une suite favorable à leur démarche. « Si d’ici une semaine notre préoccupation n’est pas prise en compte par l’Etat de Côte d’Ivoire, nous aviserons », a indiqué M. Behi Ernest. Pour rappel, c’est en mai 2014 que le CNPRA a été dissout par décret présidentiel.
Rodolphe Flaha