Des ministres en charge de la sécurité, de la diplomatie et des finances des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont réunis vendredi à Abidjan pour débattre des questions de paix et de sécurité dans la sous-région.
A l’ouverture des travaux, le président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, s’est félicité de la tenue de la réunion dans "un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes dans l’espace UEMOA", particulièrement les attaques terroristes perpétrées au Mali, au Burkina et en Côte d’Ivoire.
Il a souligné qu’outre le terrorisme, le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains, l’irrédentisme, l’extrémisme religieux, la piraterie maritime, le blanchiment de capitaux, les catastrophes environnementales et sanitaires constituent une source de grave préoccupation pour la sécurité des personnes et des biens dans l’espace communautaire ainsi que pour la stabilité des Etats membres de l’Union.
Alassane Ouattara a engagé la réunion à formuler "des objectifs précis à atteindre et des actions concrètes à initier afin de promouvoir une approche concertée et globale, c’est-à-dire renforcer la concertation entre les Etats membres de l’Union et dégager les axes d’une action collective résolue et solidaire afin de préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans l’espace".
Le président du Sénégal, Macky Sall, président du Comité de haut niveau sur la mise en oeuvre du chantier paix et sécurité, a souligné pour sa part "le besoin d’action, d’action urgente et efficace face aux défis sécuritaires" auxquels est confronté l’espace communautaire.
Il a insisté sur la nécessité de "renforcer les capacités de perception, d’analyse et de d’anticipation" concernant les menaces réelles ou potentielles pesant sur l’espace UEMOA.
M. Sall a mis l’accent sur la "mise en place prochaine du mécanisme de veille et d’alerte précoce" de l’UEMOA.
Il a appelé à "l’opérationnalisation de la Délégation générale à la paix et à la sécurité" qui doit être dotée d’un statut et de moyens lui permettant d’assumer pleinement sa mission de mise en oeuvre de la politique commune de paix et de sécurité de l’UEMOA.
Au cours de la réunion, les ministres ont procédé à une évaluation globale de la situation sécuritaire dans l’espace UEMOA et examiné les voies et moyens d’y faire face efficacement.
Ils ont élaboré un projet de "Déclaration" et d’un projet de "Plan d’action pour la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA" qui doit être adopté par la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA le 5 juin à Dakar (Sénégal).
La "Déclaration" traduit, d’une part, la vision partagée des Etats membres de l’Union face aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays de l’espace communautaire, en particulier le terrorisme, le banditisme transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains, et formule, d’autre part, leur engagement solennel d’y faire face solidairement.
Le "Plan d’action" énonce 15 mesures pour renforcer la coopération des Etats membres de l’Union dans le domaine sécuritaire et 18 mesures pour promouvoir et consolider des actions de développement et d’approfondissement du processus d’intégration.
La réunion a mis l’accent sur la nécessité d’une "mise en oeuvre rapide" des mesures contenues dans le plan d’action.
A l’ouverture des travaux, le président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, s’est félicité de la tenue de la réunion dans "un contexte marqué par la recrudescence des actes terroristes dans l’espace UEMOA", particulièrement les attaques terroristes perpétrées au Mali, au Burkina et en Côte d’Ivoire.
Il a souligné qu’outre le terrorisme, le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains, l’irrédentisme, l’extrémisme religieux, la piraterie maritime, le blanchiment de capitaux, les catastrophes environnementales et sanitaires constituent une source de grave préoccupation pour la sécurité des personnes et des biens dans l’espace communautaire ainsi que pour la stabilité des Etats membres de l’Union.
Alassane Ouattara a engagé la réunion à formuler "des objectifs précis à atteindre et des actions concrètes à initier afin de promouvoir une approche concertée et globale, c’est-à-dire renforcer la concertation entre les Etats membres de l’Union et dégager les axes d’une action collective résolue et solidaire afin de préserver la paix, la sécurité et la stabilité dans l’espace".
Le président du Sénégal, Macky Sall, président du Comité de haut niveau sur la mise en oeuvre du chantier paix et sécurité, a souligné pour sa part "le besoin d’action, d’action urgente et efficace face aux défis sécuritaires" auxquels est confronté l’espace communautaire.
Il a insisté sur la nécessité de "renforcer les capacités de perception, d’analyse et de d’anticipation" concernant les menaces réelles ou potentielles pesant sur l’espace UEMOA.
M. Sall a mis l’accent sur la "mise en place prochaine du mécanisme de veille et d’alerte précoce" de l’UEMOA.
Il a appelé à "l’opérationnalisation de la Délégation générale à la paix et à la sécurité" qui doit être dotée d’un statut et de moyens lui permettant d’assumer pleinement sa mission de mise en oeuvre de la politique commune de paix et de sécurité de l’UEMOA.
Au cours de la réunion, les ministres ont procédé à une évaluation globale de la situation sécuritaire dans l’espace UEMOA et examiné les voies et moyens d’y faire face efficacement.
Ils ont élaboré un projet de "Déclaration" et d’un projet de "Plan d’action pour la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA" qui doit être adopté par la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA le 5 juin à Dakar (Sénégal).
La "Déclaration" traduit, d’une part, la vision partagée des Etats membres de l’Union face aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays de l’espace communautaire, en particulier le terrorisme, le banditisme transfrontalier, le trafic de drogues, d’armes et d’êtres humains, et formule, d’autre part, leur engagement solennel d’y faire face solidairement.
Le "Plan d’action" énonce 15 mesures pour renforcer la coopération des Etats membres de l’Union dans le domaine sécuritaire et 18 mesures pour promouvoir et consolider des actions de développement et d’approfondissement du processus d’intégration.
La réunion a mis l’accent sur la nécessité d’une "mise en oeuvre rapide" des mesures contenues dans le plan d’action.