Le directeur du Port d’Abidjan sous l’ancien président Laurent Gbagbo, Marcel Gossio, cadre du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti présidentiel), a annoncé dimanche sa candidature aux prochaines élections législatives dans la commune abidjanaise de Port-Bouet.
"Je suis candidat aux élections législatives ici à Port-Bouet" a annoncé M. Gossio, au cours d’une cérémonie dédiée à des femmes pour marquer la célébration de la fête des mères.
Devant quelques 200 femmes rassemblées à "la place Laurent Gbagbo" de la commune de Port-Bouet (au sud d’Abidjan), il a justifié sa candidature, à un moment où son parti est en proie à de vives dissensions, par la nécessité d’œuvrer à "une réconciliation sincère en Côte d’Ivoire".
Mais "pour que cette réconciliation soit bien faite, il faut que Gbagbo, Simone Gbagbo et Blé Goudé soient là" car "tant qu’ils seront en prison, il sera difficile d’aller à la réconciliation", a-t-il poursuivi, déclenchant des cris de joie et des applaudissements nourris de l’assistance.
Avec des députés, le FPI pourra "plaider la cause de Gbagbo à l'étranger", a-t-il conclu.
Le FPI avait boycotté le précédent scrutin organisé en décembre 2011, quelques semaines après le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).
SKO
"Je suis candidat aux élections législatives ici à Port-Bouet" a annoncé M. Gossio, au cours d’une cérémonie dédiée à des femmes pour marquer la célébration de la fête des mères.
Devant quelques 200 femmes rassemblées à "la place Laurent Gbagbo" de la commune de Port-Bouet (au sud d’Abidjan), il a justifié sa candidature, à un moment où son parti est en proie à de vives dissensions, par la nécessité d’œuvrer à "une réconciliation sincère en Côte d’Ivoire".
Mais "pour que cette réconciliation soit bien faite, il faut que Gbagbo, Simone Gbagbo et Blé Goudé soient là" car "tant qu’ils seront en prison, il sera difficile d’aller à la réconciliation", a-t-il poursuivi, déclenchant des cris de joie et des applaudissements nourris de l’assistance.
Avec des députés, le FPI pourra "plaider la cause de Gbagbo à l'étranger", a-t-il conclu.
Le FPI avait boycotté le précédent scrutin organisé en décembre 2011, quelques semaines après le transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).
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