On s’attendait à un grand déballage tel qu’il l’avait promis à la veille de sa première rencontre avec le président Laurent Gbagbo, le 22 avril dernier, à La Haye. Finalement, c’est après une seconde rencontre avec l’ex-chef de l’Etat ivoirien, le vendredi 3 juin dernier, que Laurent Akoun, un des caciques de la fronde au Front Populaire Ivoirien (Fpi), a fini par parler. Il a organisé une réunion publique d’informations en région parisienne, le samedi 4 juin dernier, de 16h à 19h30.
Selon des comptes rendus disponibles sur le réseau social facebook, le moins qu’on puisse dire, c’est que « la montagne a accouché d’une souris ». En effet, Laurent Akoun n’a rien dit de ses deux rencontres avec le président Laurent Gbagbo. Pourtant, c’est bien lui qui avait annoncé un compte rendu de ses rencontres avec le premier président de gauche de la Côte d’Ivoire. Le conférencier a été incapable de livrer à son auditoire les recommandations de Gbagbo sur l’attitude que doit avoir la fronde vis-à-vis du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan. Surtout que, lui-même, Akoun s’est posé la question suivante : « Que fait-on en face quand il y a un RHDP qui s’entend pour rester au pouvoir pendant que les Ivoiriens sont dans la misère et bientôt guettés par la famine ? » Et qu’il a répondu qu’il faut que les uns et les autres dans l’opposition ne se divisent pas. Car, à l’en croire, les grands enjeux du pays interpellent tout un chacun et l’invite au sens des responsabilités. « Il a insisté sur la nécessité de se mettre ensemble pour arracher la victoire », rapporte un internaute qui a assisté à la rencontre.
Ouvertement interpellé par un journaliste sur les contacts entre Affi N’guessan et Abou Drahamane Sangaré, l’ancien vice-président du Fpi et chef de file de la fronde, dans le sens de l’unité du Fpi, « le conférencier a répondu qu’il est au courant de certains appels. Mais qu’il s’interroge sur le sérieux de la démarche ». Pour autant, cet autre internaute présent aussi à cette rencontre et très proche de Laurent Akoun, affirme dans un texte que son mentor « ne ferme pas la porte » à la discussion pour retrouver l’unité du Fpi. Peut-on voir là, dans ce début de flexibilité, une des conséquences des rencontres entre Gbagbo et Akoun ? Tout porte à y croire.
Coulibaly Zié Oumar
Selon des comptes rendus disponibles sur le réseau social facebook, le moins qu’on puisse dire, c’est que « la montagne a accouché d’une souris ». En effet, Laurent Akoun n’a rien dit de ses deux rencontres avec le président Laurent Gbagbo. Pourtant, c’est bien lui qui avait annoncé un compte rendu de ses rencontres avec le premier président de gauche de la Côte d’Ivoire. Le conférencier a été incapable de livrer à son auditoire les recommandations de Gbagbo sur l’attitude que doit avoir la fronde vis-à-vis du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan. Surtout que, lui-même, Akoun s’est posé la question suivante : « Que fait-on en face quand il y a un RHDP qui s’entend pour rester au pouvoir pendant que les Ivoiriens sont dans la misère et bientôt guettés par la famine ? » Et qu’il a répondu qu’il faut que les uns et les autres dans l’opposition ne se divisent pas. Car, à l’en croire, les grands enjeux du pays interpellent tout un chacun et l’invite au sens des responsabilités. « Il a insisté sur la nécessité de se mettre ensemble pour arracher la victoire », rapporte un internaute qui a assisté à la rencontre.
Ouvertement interpellé par un journaliste sur les contacts entre Affi N’guessan et Abou Drahamane Sangaré, l’ancien vice-président du Fpi et chef de file de la fronde, dans le sens de l’unité du Fpi, « le conférencier a répondu qu’il est au courant de certains appels. Mais qu’il s’interroge sur le sérieux de la démarche ». Pour autant, cet autre internaute présent aussi à cette rencontre et très proche de Laurent Akoun, affirme dans un texte que son mentor « ne ferme pas la porte » à la discussion pour retrouver l’unité du Fpi. Peut-on voir là, dans ce début de flexibilité, une des conséquences des rencontres entre Gbagbo et Akoun ? Tout porte à y croire.
Coulibaly Zié Oumar