La Coalition nationale pour le changement (CNC, opposition non gouvernementale), a dénoncé, jeudi, la révision ‘’inique et inopportune’’ de la Constitution ivoirienne.
Dans un communiqué signé de son président, Dr Joseph Martial Ahipeaud et transmis à APA, la CNC estime que la mise en place d’un ‘’comité dit d’experts n’est en fait qu’une mise en branle d’un passage en force’’, annoncé depuis longtemps.
Selon cette coalition, après la ‘’violation’’ de la Constitution pour admettre l’éligibilité du chef de l’Etat ivoirien par la ‘’conception de la jurisprudence +de la nationalité par dérivé+, la révision de la Loi fondamentale est ‘’inopportune’’.
‘’Si la nature des institutions change avec la création du poste de Vice-président, le Président élu sans un Vice-président convoquera-t-il un nouveau scrutin présidentiel comme l’impose le bon sens juridique ou alors, fera-t-il une interprétation + par dérivé + de la Loi Fondamentale pour nommer un Vice-président ?’’, interroge Martial Ahipeaud.
A en croire M. Ahipeaud, la nomination d’un Vice-président est un ‘’risque de perturbation’’ majeure de la république dans le contexte politique actuel.
‘’Or, la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de trouble actuel. Elle a besoin de reprendre la normalité après deux décennies de crise politico-militaire’’, juge-t-il, demandant au président Alassane Ouattara de faire ‘’l’économie de consultations instrumentalisées des populations et des couches sociales et religieuses’’.
Martial Ahipeaud soutient que si M. Ouattara fait le choix de ne pas les écouter, ‘’la CNC appellera le peuple de Côte d’Ivoire à voter non quel que soit le projet qui lui sera soumis’’ et appellera ‘’l’ensemble des forces sociales (…) à faire front pour barrer la route à cette forfaiture ultime et à cette violation violente de notre conscience et de notre histoire’’, avertit-t-il.
Le chef de l’Etat ivoirien qui souhaite l’organisation d’un référendum dans la période de septembre à octobre et les législatives (novembre-décembre) a, successivement, reçu cette semaine, pour des consultations, les partis politiques de l’opposition, les guides religieux, les chefs et rois traditionnels, la société civile, la jeunesse, les femmes.
Il compte rencontrer la semaine prochaine, les partis membres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition qui l’a porté au pouvoir.
Les résultats de toutes ces concertations seront reversés au comité d’experts composé de spécialistes du Droit présidé par Pr Boniface Ouraga Obou qu’il a mis en place récemment pour faire des propositions dans un délai d’un mois en prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.
HS/ls/APA
Dans un communiqué signé de son président, Dr Joseph Martial Ahipeaud et transmis à APA, la CNC estime que la mise en place d’un ‘’comité dit d’experts n’est en fait qu’une mise en branle d’un passage en force’’, annoncé depuis longtemps.
Selon cette coalition, après la ‘’violation’’ de la Constitution pour admettre l’éligibilité du chef de l’Etat ivoirien par la ‘’conception de la jurisprudence +de la nationalité par dérivé+, la révision de la Loi fondamentale est ‘’inopportune’’.
‘’Si la nature des institutions change avec la création du poste de Vice-président, le Président élu sans un Vice-président convoquera-t-il un nouveau scrutin présidentiel comme l’impose le bon sens juridique ou alors, fera-t-il une interprétation + par dérivé + de la Loi Fondamentale pour nommer un Vice-président ?’’, interroge Martial Ahipeaud.
A en croire M. Ahipeaud, la nomination d’un Vice-président est un ‘’risque de perturbation’’ majeure de la république dans le contexte politique actuel.
‘’Or, la Côte d’Ivoire n’a pas besoin de trouble actuel. Elle a besoin de reprendre la normalité après deux décennies de crise politico-militaire’’, juge-t-il, demandant au président Alassane Ouattara de faire ‘’l’économie de consultations instrumentalisées des populations et des couches sociales et religieuses’’.
Martial Ahipeaud soutient que si M. Ouattara fait le choix de ne pas les écouter, ‘’la CNC appellera le peuple de Côte d’Ivoire à voter non quel que soit le projet qui lui sera soumis’’ et appellera ‘’l’ensemble des forces sociales (…) à faire front pour barrer la route à cette forfaiture ultime et à cette violation violente de notre conscience et de notre histoire’’, avertit-t-il.
Le chef de l’Etat ivoirien qui souhaite l’organisation d’un référendum dans la période de septembre à octobre et les législatives (novembre-décembre) a, successivement, reçu cette semaine, pour des consultations, les partis politiques de l’opposition, les guides religieux, les chefs et rois traditionnels, la société civile, la jeunesse, les femmes.
Il compte rencontrer la semaine prochaine, les partis membres du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition qui l’a porté au pouvoir.
Les résultats de toutes ces concertations seront reversés au comité d’experts composé de spécialistes du Droit présidé par Pr Boniface Ouraga Obou qu’il a mis en place récemment pour faire des propositions dans un délai d’un mois en prélude à l’élaboration d’une nouvelle Constitution.
HS/ls/APA