Le Front populaire ivoirien (FPI, le parti de Laurent Gbagbo) a proposé, lundi, à Abidjan la création de 46 sièges supplémentaires qui seront répartis sur le territoire national du pays pour réduire le «déséquilibre».
Cette proposition a été faite au bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) par une délégation du FPI conduite par le Pr Raymond Abouo N’Dori, venue discuter du découpage électoral avec l’institution en charge des élections dans le pays.
« Nous avons fait des propositions concernant le découpage et le mode du scrutin. Lorsque nous avons analysé le découpage électoral de 2011, nous nous sommes rendus compte qu’il y a beaucoup de déséquilibres entre les communes, entre les départements, entres les régions, à l’intérieur des communes, à l’intérieur des départements, à l’intérieur des régions », a-t-il expliqué.
Nous avons, a-t-il poursuivi, « sur la base du respect des droits acquis, ce qui veut dire qu’aucune circonscription ne sera privée d’un député s’il en avait déjà même s’il ne remplit pas les nouveaux critères que nous avons définis à savoir un quotient d’un député pour 75 000 habitants parce que nous avons divisé tout simplement la population globale sur la base du recensement général de la population et de l’habitat par le nombre de sièges que nous avons proposé ».
Selon lui, pour faire des ajustements sans supprimer des circonscriptions, il fallait augmenter le nombre de députés et de circonscriptions.
« C’est vraiment pour réduire les déséquilibres, ça n’annule pas le déséquilibre mais on les attenue en augmentant le nombre de sièges dans certaines circonscriptions. Comme je l’ai dit, on n’en a pas supprimé totalement. Donc, les droits acquis restent acquis. Mais nous avons proposé 46 sièges supplémentaires que nous avons repartis sur toute la Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
L’Assemblée nationale ivoirienne compte actuellement 255 députés. Les prochaines élections législatives sont prévues entre novembre et décembre prochain.
LS/APA
Cette proposition a été faite au bureau de la Commission électorale indépendante (CEI) par une délégation du FPI conduite par le Pr Raymond Abouo N’Dori, venue discuter du découpage électoral avec l’institution en charge des élections dans le pays.
« Nous avons fait des propositions concernant le découpage et le mode du scrutin. Lorsque nous avons analysé le découpage électoral de 2011, nous nous sommes rendus compte qu’il y a beaucoup de déséquilibres entre les communes, entre les départements, entres les régions, à l’intérieur des communes, à l’intérieur des départements, à l’intérieur des régions », a-t-il expliqué.
Nous avons, a-t-il poursuivi, « sur la base du respect des droits acquis, ce qui veut dire qu’aucune circonscription ne sera privée d’un député s’il en avait déjà même s’il ne remplit pas les nouveaux critères que nous avons définis à savoir un quotient d’un député pour 75 000 habitants parce que nous avons divisé tout simplement la population globale sur la base du recensement général de la population et de l’habitat par le nombre de sièges que nous avons proposé ».
Selon lui, pour faire des ajustements sans supprimer des circonscriptions, il fallait augmenter le nombre de députés et de circonscriptions.
« C’est vraiment pour réduire les déséquilibres, ça n’annule pas le déséquilibre mais on les attenue en augmentant le nombre de sièges dans certaines circonscriptions. Comme je l’ai dit, on n’en a pas supprimé totalement. Donc, les droits acquis restent acquis. Mais nous avons proposé 46 sièges supplémentaires que nous avons repartis sur toute la Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
L’Assemblée nationale ivoirienne compte actuellement 255 députés. Les prochaines élections législatives sont prévues entre novembre et décembre prochain.
LS/APA