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Société Publié le mercredi 15 juin 2016 | Notre Voie

Jeux de la francophonie : Une coalition de syndicats d’étudiants marche contre la fermeture des campus

© Notre Voie Par Guy Lasme
Activités gouvernementales : Le Ministre Alain Logbognon initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. »
Jeudi 21 mars 2013, Université Félix Houphouët Boigny. Abidjan-Cocody. Le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, en partenariat avec le Ministère de la Santé, de la Lutte contre le Sida à travers le Centre National de Transfusion Sanguine(CNTS), initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. » Les étudiants se mobilisent pour donner leur sang.
Le campus universitaire de Cocody sera le centre d’intérêt des habitués du temple du Savoir le 21 juin prochain. C’est que ce jour-là, selon une déclaration de la coalition des syndicats d’étudiant pour la démocratisation de l’université dont nous avons reçu copie hier, les organisations syndicales estudiantines, à savoir l’Ageeci, la Ceeci et la Feder, entendent faire une marche de protestation sur le campus universitaire de Cocody contre la fermeture des chambres pour cause des jeux de la francophonie en 2017. Outre cela, la coalition des syndicats d’étudiants veut également réclamer, auprès des autorités universitaires et ministérielles, la fin de l’impunité sur le campus, les agressions d’étudiant, la violation des droits de l’homme sur l’espace universitaire et surtout le règne de la Fesci. « Il appartient à l’autorité de rétablir l’ordre et non aux étudiants eux-mêmes. Si cela est de l’intérêt de certains politiques que les étudiants s’affrontent, la coalition a compris que les étudiants ont besoin d’être unis pour revendiquer une école nouvelle où il fait bon vivre », a soutenu le porte-parole de ladite coalition. Rappelons qu’au sortir de la crise post-électorale, le gouvernement avait fermé les universités pendant deux ans pour « créer un cadre administratif, académique, socio-culturel, un environnement propice à une formation supérieure de qualité et en adéquation avec l’emploi » (Dixit Cissé Bacongo, alors ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique). Après la réouverture des universités, la situation n’a guère changé. Elle a plutôt empiré sur les campus universitaires.

Didier Kéi
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