Les organisations sectorielles de la presse, les organisations de défense des droits de la Femme, la société civile, les organismes internationaux…Tous étaient présents pour réfléchir sur l’amélioration de l’image de la femme dans les media, ce vendredi 17 juin 2016, à l’amphithéâtre de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO) à Abidjan- 2 Plateaux, dans le cadre de la Journée de sensibilisation pour l’amélioration de l’image de la femme. C’est une initiative du bureau de l’UNESCO à Abidjan et du Réseau des femmes journalistes et professionnelles de la Communication de Côte d’Ivoire (REFJPCI).
« Construction, déconstruction, reconstruction de l’image sociale de la femme dans les media » et « Media et positionnement de la femme dans les prises de décisions de décisions et le processus de paix ». Tels sont les thèmes centraux débattus à cette rencontre qui a pour but de sensibiliser pour une meilleure représentation de la femme en déconstruisant les stéréotypes de genre dans les media. Elle a été une occasion d’échanges et de partages d’expériences avec en toile de fond la projection de la « Charte pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques en Côte d’Ivoire ».
Cette journée vient à point nommé, selon Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, pour réfléchir sur les différents regards des media sur la femme vu leur impact dans la construction de l’opinion. Elle a confié que le moment est favorable du fait que la Promotion de la femme et des jeunes constitue le quatrième axe du programme gouvernemental. Elle a constaté que « depuis l’avènement de la mondialisation, l’Afrique est devenu le creuset où s’élaborent tous les mimétismes des pays développés. La mondialisation diffuse à longueur de journée et dans nos différents pays des films qui agressent les consciences ». Que peut faire la Côte d’Ivoire pour faire face à cette spirale d’actions, de films et sténotypes souvent dévalorisants pour la femme ? La ministre Euphrasie Yao propose la formation d’hommes et de femmes rompus aux nouveaux mécanismes de communication.
Marie Goretti Nduwayo, représentante résidente d'ONUFEMME, quant à elle, a plaidé pour une meilleure image des femmes dans les media en vue de favoriser leur accession à des postes stratégiques notamment dans la politique. « A l'ONUFEMME, nous pensons que si les media présentent une image positive de la femme, si à travers les contenus médiatiques la compréhension des communautés au regard des potentialités de la femme est améliorée, alors le nombre de femmes aux postes de décisions va s’accroitre car les attitudes discriminatoires seront réduites et les femmes seront considérées comme de véritables leaders politiques et pourront se positionner à tes postes stratégiques », a-t-elle exhorté.
Pour Yao Ido, représentant résident de l'UNESCO, il s’agit à travers cette rencontre de sensibiliser et informer sur le rôle et la contribution de la femme au développement qui est autre chose que ses atouts physiques.
Yasmine Magoné, représentant Agnès Kraidy, présidente du REFJPCI, a plaidé, à son tour, pour la vulgarisation dans les media de la « Charte pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques en Côte d’Ivoire ».
Danielle Tagro
« Construction, déconstruction, reconstruction de l’image sociale de la femme dans les media » et « Media et positionnement de la femme dans les prises de décisions de décisions et le processus de paix ». Tels sont les thèmes centraux débattus à cette rencontre qui a pour but de sensibiliser pour une meilleure représentation de la femme en déconstruisant les stéréotypes de genre dans les media. Elle a été une occasion d’échanges et de partages d’expériences avec en toile de fond la projection de la « Charte pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques en Côte d’Ivoire ».
Cette journée vient à point nommé, selon Euphrasie Yao, ministre de la Promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, pour réfléchir sur les différents regards des media sur la femme vu leur impact dans la construction de l’opinion. Elle a confié que le moment est favorable du fait que la Promotion de la femme et des jeunes constitue le quatrième axe du programme gouvernemental. Elle a constaté que « depuis l’avènement de la mondialisation, l’Afrique est devenu le creuset où s’élaborent tous les mimétismes des pays développés. La mondialisation diffuse à longueur de journée et dans nos différents pays des films qui agressent les consciences ». Que peut faire la Côte d’Ivoire pour faire face à cette spirale d’actions, de films et sténotypes souvent dévalorisants pour la femme ? La ministre Euphrasie Yao propose la formation d’hommes et de femmes rompus aux nouveaux mécanismes de communication.
Marie Goretti Nduwayo, représentante résidente d'ONUFEMME, quant à elle, a plaidé pour une meilleure image des femmes dans les media en vue de favoriser leur accession à des postes stratégiques notamment dans la politique. « A l'ONUFEMME, nous pensons que si les media présentent une image positive de la femme, si à travers les contenus médiatiques la compréhension des communautés au regard des potentialités de la femme est améliorée, alors le nombre de femmes aux postes de décisions va s’accroitre car les attitudes discriminatoires seront réduites et les femmes seront considérées comme de véritables leaders politiques et pourront se positionner à tes postes stratégiques », a-t-elle exhorté.
Pour Yao Ido, représentant résident de l'UNESCO, il s’agit à travers cette rencontre de sensibiliser et informer sur le rôle et la contribution de la femme au développement qui est autre chose que ses atouts physiques.
Yasmine Magoné, représentant Agnès Kraidy, présidente du REFJPCI, a plaidé, à son tour, pour la vulgarisation dans les media de la « Charte pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques en Côte d’Ivoire ».
Danielle Tagro
