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Société Publié le vendredi 24 juin 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Université Félix Houphouët-Boigny: la Fesci demande à la police de quitter le campus

© L’intelligent d’Abidjan Par Guy Lasme
Activités gouvernementales : Le Ministre Alain Logbognon initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. »
Jeudi 21 mars 2013, Université Félix Houphouët Boigny. Abidjan-Cocody. Le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, en partenariat avec le Ministère de la Santé, de la Lutte contre le Sida à travers le Centre National de Transfusion Sanguine(CNTS), initie l’opération « Un million de poches de sang jeune. » Les étudiants se mobilisent pour donner leur sang.
Suite à la mort d’Allaba Roland, étudiant en 1ère année des Sciences économiques, survenue le 17 juin 2016, les étudiants de l’Université Félix Houphouët-Boigny refusent de voir la police nationale sur leur espace.

Ils l’ont traduit en acte le jeudi 23 juin 2016 en désertant les dortoirs et amphis de ladite université au vu de 7 cargos de la police nationale. « Ce jeudi 23 juin 2016, trois jours après le deuil que nous avons décrétés pour notre frère Allaba Roland, étudiant en 1ère année de Sciences économiques, nous apercevons sur le campus 7 cargos de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs). C’est ainsi que les étudiants n’ont pas accepté de voir ces policiers sur le campus. Alors, ils ont décidé de sortir des amphis et des dortoirs », a expliqué Tingrain Alla, Secrétaire général adjoint de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Pour celui-ci , les étudiants se sentent en insécurité face à la présence des policiers sur le campus. C’est à ce titre qu’il a demandé au gouvernement de palier rapidement ce problème qui enfreint les règles de franchise universitaire. « Nous avons toujours décrié cette présence sur le campus. Mais, notre avis n’a pas été pris en compte et cela a causé la mort de Roland Allaba. Dans la nuit du 13 au 14 mai dernier, des étudiantes ont été violés et des ordinateurs emportés par les agents de la police. Nous demandons aux policiers de quitter notre espace universitaire. La Fesci prend à témoin l'opinion nationale et internationale de ce que toute bavure qui sera enregistrée sur l'espace universitaire sera au compte de la police nationale et des responsables de l'université», a-t-il averti.

Il faut noter que depuis la mort de l’étudiant, Roland Allabah, les agents de la police nationale avaient quitté le campus de l’Université.

MB
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