L’ex-président du Conseil constitutionnel ivoirien, Pr Francis Vangah Wodié, dément avoir promis de « garder désormais le silence » dans le débat autour la nouvelle constitution de la Côte d’Ivoire, tel qu’annoncé récemment par des médias.
« Ayant une claire conscience de mes droits et devoirs, je ne puis, en aucune manière et pour quelque raison, m’engager, d’avance, à me taire sur les questions d’intérêt national », affirme M. Wodié dans une « mise au point » transmise lundi à l’AIP.
« En parfait accord avec moi-même, je parlerai ou j’agirai, selon les situations et les circonstances, le tout à mon seul jugement, dans le sens de ce qui m’apparait être le bien de la collectivité. Telle est ma liberté ! Telle est ma responsabilité ! », poursuit-il.
Lors de la cérémonie de remise « des Mélanges dédiés au Doyen Francis Wodié », le 22 juin, ce dernier, mettant fin à son discours, avait dit : « je garde, à présent, le silence ! Puisse le silence nous garder tous », rappelle-t-on. Mais l’ex-président du Conseil constitutionnel exprime son étonnement d’avoir découvert, le lendemain, « que certains journaux (lui) ont fait dire qu’(il) garde, désormais, le silence ».
« Certains en déduisant mon intention de me taire relativement à la Constitution – dont l’élaboration ou la révision ne laisse pas de préoccuper, légitimement, nombre d’ivoiriens ; (…) A l’attention de tous ceux, de bonne foi, qui ont pu être induits en erreur, je précise que cette expression :+ je garde à présent (et non désormais) le silence …+, ne pouvait et ne peut se rapporter qu’à la dite cérémonie+ », clarifie le constitutionnaliste.
Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à adopter une nouvelle constitution par référendum, fin octobre, le Pr Francis Wodié a fait des sorties ces derniers jours pour émettre des critiques à l’encontre de la procédure de ce processus.
akn/tm
« Ayant une claire conscience de mes droits et devoirs, je ne puis, en aucune manière et pour quelque raison, m’engager, d’avance, à me taire sur les questions d’intérêt national », affirme M. Wodié dans une « mise au point » transmise lundi à l’AIP.
« En parfait accord avec moi-même, je parlerai ou j’agirai, selon les situations et les circonstances, le tout à mon seul jugement, dans le sens de ce qui m’apparait être le bien de la collectivité. Telle est ma liberté ! Telle est ma responsabilité ! », poursuit-il.
Lors de la cérémonie de remise « des Mélanges dédiés au Doyen Francis Wodié », le 22 juin, ce dernier, mettant fin à son discours, avait dit : « je garde, à présent, le silence ! Puisse le silence nous garder tous », rappelle-t-on. Mais l’ex-président du Conseil constitutionnel exprime son étonnement d’avoir découvert, le lendemain, « que certains journaux (lui) ont fait dire qu’(il) garde, désormais, le silence ».
« Certains en déduisant mon intention de me taire relativement à la Constitution – dont l’élaboration ou la révision ne laisse pas de préoccuper, légitimement, nombre d’ivoiriens ; (…) A l’attention de tous ceux, de bonne foi, qui ont pu être induits en erreur, je précise que cette expression :+ je garde à présent (et non désormais) le silence …+, ne pouvait et ne peut se rapporter qu’à la dite cérémonie+ », clarifie le constitutionnaliste.
Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à adopter une nouvelle constitution par référendum, fin octobre, le Pr Francis Wodié a fait des sorties ces derniers jours pour émettre des critiques à l’encontre de la procédure de ce processus.
akn/tm