"L’heure est grave et qu’un défi particulier se pose à la nation. Réviser une Constitution n’est pas un phénomène banal’’, a déclarée Danièle Boni Claverie, présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) au cours d'une conférence de presse qu'elle a animé ce lundi matin à Abidjan.
Selon la présidente de l’URD, ’’la révision de la Constitution exige la participation de toutes les forces vives de la Nation. La discussion ne peut se faire que dans le cadre d’une Assemblée constituante ou à défaut, d’une grande Commission consultative en vue d’arriver par consensus à un texte conciliateur. Par ailleurs le moment choisi pour effectuer cette réforme ne nous parait pas opportun. Nous sommes donc en droit de nous interroger sur le pourquoi d’une telle précipitation alors que l’environnement ne s’y prête pas. La preuve est bien là, la réconciliation n’est pas faite et tant que ce fait demeurera une réalité, il parait illusoire de vouloir rassembler autour d’un projet commun un peuple encore divisé, meurtri, parfois révolté’’, indique-t-elle.
Poursuivant dans son intervention, elle a souligné que l’urgence n’est pas dans la révision de la Constitution mais bien dans la nécessité de mettre le pays aux normes et d’entreprendre ces réformes structurelles et institutionnelles qui permettront de régler le problème du déficit public et de l’endettement de notre pays’’.
« C’est pourquoi, nous demandons respectueusement au Président de la République d’ajourner sa décision pour que cet évènement majeur dans la vie d’une nation puisse se dérouler dans la transparence, dans le respect du droit et selon un chronogramme accepté par tous.
La procédure suivie par le Président de la République ne répond pas aux normes républicaines et démocratiques. Ce n’est pas une affaire d’experts, aussi éminent soient-ils et de simples consultations qui écartent les syndicats, le monde paysan et la jeunesse estudiantine ne peuvent remplacer l’exigence de faire participer toute la société ivoirienne à un débat qui va lui permettre de s’approprier la Constitution », a-t-elle exprimé son refus.
« C’est à nous, Ivoiriens, de dire si nous voulons aller à un référendum, si le moment choisi, nous le trouvons opportun, si cette 3ème République que l’on veut imposer se justifie. Personne ne peut décider à notre place et chacun d’entre nous, vous et moi, devons faire savoir si nous sommes d’accord ou non avec ce que le Président de la République nous propose », a-t-elle dit en guise de conclusion.
C.K
Selon la présidente de l’URD, ’’la révision de la Constitution exige la participation de toutes les forces vives de la Nation. La discussion ne peut se faire que dans le cadre d’une Assemblée constituante ou à défaut, d’une grande Commission consultative en vue d’arriver par consensus à un texte conciliateur. Par ailleurs le moment choisi pour effectuer cette réforme ne nous parait pas opportun. Nous sommes donc en droit de nous interroger sur le pourquoi d’une telle précipitation alors que l’environnement ne s’y prête pas. La preuve est bien là, la réconciliation n’est pas faite et tant que ce fait demeurera une réalité, il parait illusoire de vouloir rassembler autour d’un projet commun un peuple encore divisé, meurtri, parfois révolté’’, indique-t-elle.
Poursuivant dans son intervention, elle a souligné que l’urgence n’est pas dans la révision de la Constitution mais bien dans la nécessité de mettre le pays aux normes et d’entreprendre ces réformes structurelles et institutionnelles qui permettront de régler le problème du déficit public et de l’endettement de notre pays’’.
« C’est pourquoi, nous demandons respectueusement au Président de la République d’ajourner sa décision pour que cet évènement majeur dans la vie d’une nation puisse se dérouler dans la transparence, dans le respect du droit et selon un chronogramme accepté par tous.
La procédure suivie par le Président de la République ne répond pas aux normes républicaines et démocratiques. Ce n’est pas une affaire d’experts, aussi éminent soient-ils et de simples consultations qui écartent les syndicats, le monde paysan et la jeunesse estudiantine ne peuvent remplacer l’exigence de faire participer toute la société ivoirienne à un débat qui va lui permettre de s’approprier la Constitution », a-t-elle exprimé son refus.
« C’est à nous, Ivoiriens, de dire si nous voulons aller à un référendum, si le moment choisi, nous le trouvons opportun, si cette 3ème République que l’on veut imposer se justifie. Personne ne peut décider à notre place et chacun d’entre nous, vous et moi, devons faire savoir si nous sommes d’accord ou non avec ce que le Président de la République nous propose », a-t-elle dit en guise de conclusion.
C.K