Un seul point à l’ordre du jour : l’élection d’un nouveau président. Olivier Yro, journaliste indépendant, par ailleurs directeur adjoint de la Communication à la mairie de Macory, tient désormais les rênes de l’Organisation des journalistes professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI). Il a été élu à l’issu du congrès extraordinaire de cette structure, tenu ce mercredi 29 juin 2016 au musée des civilisations, sis au Plateau. Il succède ainsi à Gooré Bi Hué anciennement président de cette association de journalistes. Olivier Yro met son mandat sous le signe de la bonne gouvernance. « Nous irons de l’avant. Notre leitmotiv, c’est la bonne gouvernance. Nous en avons beaucoup souffert et je nous vois très mal en train de dévier cette voie », a-t-il assuré. Il a appelé, par ailleurs, les membres et sympathisants de l’OJPCI à œuvrer pour hisser la structure à la place qui est la sienne. La formation et la vraie fraternité entre les journalistes seront les points importants du programme d’activités de M. Yro.
Le vote du nouveau président, de ces commissaires au compte et du président du comité de contrôle s’est fait par acclamation sous la supervision de Me Adjé Cézar Brice, huissier de justice assermenté.
Notons que ce Congrès extraordinaire a été convoqué par le Collectif des membres fondateurs de l’OJPCI, présidé par Justine Djiké, journaliste à la RTI, après le constat de certains manquements notamment « l’appartenance de l’ex-président Gooré Bi Hué au Conseil général de la Marahoué, qui est un poste hautement politique, est une violation en référence de l’article 23 du règlement intérieur qui dispose que tout journaliste professionnel exerçant des fonctions politiques ne peut prétendre à un poste dans les organes dirigeants de l’organisation» et la léthargie dans laquelle est plongée la structure deux ans après l’investiture de son ancien président.
Les membres fondateurs de l’OJPCI, « dans un esprit d’apaisement et de confraternité s’engagent à n’entreprendre aucune poursuite judiciaire ou aucun audit. Ils s’engagent par ailleurs à ne pas se constituer partie civile contre l’ancien président du Ben M. Gooré Bi Hué, si ce dernier consent à remettre au président du Ben issu de ce congrès, les actes et identifiants de l’organisation, notamment les cachets, les livres comptables, et les chéquiers. »
« Ce sont des enfantillages dans lesquels je ne me reconnais », a dit pour sa part Gooré Bi Hué, joint au téléphone ce mercredi. Ce congrès extraordinaire dénote, selon lui, de l’irresponsabilité de certaines personnes vis-à-vis des textes qui régissent l’organisation. «Quand on est responsable, on ne peut pas agir en dehors des règles », a-t-il martelé. Gooré Bi Hué compte se prononcer dans les 24 heures sur cette affaire.
Danielle Tagro
Le vote du nouveau président, de ces commissaires au compte et du président du comité de contrôle s’est fait par acclamation sous la supervision de Me Adjé Cézar Brice, huissier de justice assermenté.
Notons que ce Congrès extraordinaire a été convoqué par le Collectif des membres fondateurs de l’OJPCI, présidé par Justine Djiké, journaliste à la RTI, après le constat de certains manquements notamment « l’appartenance de l’ex-président Gooré Bi Hué au Conseil général de la Marahoué, qui est un poste hautement politique, est une violation en référence de l’article 23 du règlement intérieur qui dispose que tout journaliste professionnel exerçant des fonctions politiques ne peut prétendre à un poste dans les organes dirigeants de l’organisation» et la léthargie dans laquelle est plongée la structure deux ans après l’investiture de son ancien président.
Les membres fondateurs de l’OJPCI, « dans un esprit d’apaisement et de confraternité s’engagent à n’entreprendre aucune poursuite judiciaire ou aucun audit. Ils s’engagent par ailleurs à ne pas se constituer partie civile contre l’ancien président du Ben M. Gooré Bi Hué, si ce dernier consent à remettre au président du Ben issu de ce congrès, les actes et identifiants de l’organisation, notamment les cachets, les livres comptables, et les chéquiers. »
« Ce sont des enfantillages dans lesquels je ne me reconnais », a dit pour sa part Gooré Bi Hué, joint au téléphone ce mercredi. Ce congrès extraordinaire dénote, selon lui, de l’irresponsabilité de certaines personnes vis-à-vis des textes qui régissent l’organisation. «Quand on est responsable, on ne peut pas agir en dehors des règles », a-t-il martelé. Gooré Bi Hué compte se prononcer dans les 24 heures sur cette affaire.
Danielle Tagro