Dans un entretien accordé à abidjan.net, le vice-président de la Fédération des producteurs de Cajou de Côte d’Ivoire Bamba Adama félicite le Gouvernement pour les réformes entreprises dans la filière Coton-Anacarde, évoque des voies de solutions pour re2soudre la question de l’autosuffisance alimentaire tant souhaitée par les Gouvernants.
Vous êtes le vice-président de la Fédération des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire. Vous avez pris part à la réunion de concertation avec le Ministère de tutelle, que retenir de cette rencontre ?
Bamba Adama : Nous ressortons de cette rencontre heureux des nouvelles dispositions d’esprit chez les décideurs et chez nous, acteurs premiers de la filière. Nous, producteurs sommes heureux que le ministère ait pris l’initiative de cette rencontre qui nous réjouit au plus haut point. On retient le bon ton, le sens du dialogue et la volonté de tous les acteurs d’aller à la paix pour le bien-être de notre filière. Nous ressortons sereins et disposés à accompagner cette dynamique dont nous sortirons tous gagnants.
La filière a connu des soubresauts avec le feuilleton des audits ? Quelles sont les relations entre les producteurs et le CCA aujourd’hui ?
La bonne gouvernance a toujours guidé le Président de la République, Alassane Ouattara dans ses actes. C’est pourquoi, nous ne sommes pas restés insensibles à cette approche. Le Président de la République a fait une promesse, celle de permettre aux producteurs agricoles de bénéficier de 60°/° du prix CAF au bord champ. Ce prix est totalement satisfaisant pour le producteur agricole dont l’investissement n’est pas toujours pris en compte dans les matrices de prix. Entre notre fédération qui regroupe la majorité représentative des producteurs des dix-neuf régions productrices, et le Conseil Coton Anacarde, dirigé par Dr Coulibaly Adama, c’est l’accord parfait. C’est un homme de terrain qui connaît bien les problèmes auxquelles nos deux filières sont confrontées. Nous nous réjouissons de l’arrivée du Directeur général par intérim qui nous a rassurés. Et nous avons confiance en lui.
L’enjeu de la mise en place de la fédération, c’est la mise en place effective de l’Interprofession. Où en êtes-vous avec ce projet ?
La fédération des producteurs ne saurait décider de la date de tenue de l’AG de mise en place de l’Interprofession en lieu et place du ministère. Le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly travaille avec ses services à ramener la quiétude au sein de la filière. Cette dynamique, partagée par tous est soutenue par le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly dont nous avons bénéficié du parrainage et des conseils. Le ministère et le conseil coton anacarde sont à pieds d’œuvre pour que nous ayons notre Interprofession.
Une autre problématique, c’est la conciliation entre la culture de l’anacarde et le vivrier. Après l’appel du Président de la République, comment, vous, producteurs d’anacarde comptez-vous y prendre pour accroître la production vivrière tout en continuant à produire l’anacarde ?
Nous assistons tous justement dans chacune des dix neuf régions productrices d’anacarde à la ruée vers la noix d’or. En même temps, le vivrier devient cher sur le marché. L’attiéké n’est plus accessible à tous vu les quantités servies. Nous allons, au sein de la fédération, initiée avec une réflexion forte avec le concours du ministère et du Conseil Coton Anacarde ainsi que de tous les partenaires au développement du vivrier. Le Président Alassane Ouattara a promis faire de notre pays un pays émergent. C’est un état d’esprit. Il nous revient de tout mettre en œuvre pour qu’il relève le défi, atteindre son objectif pour notre bien-être collectif. La Côte d’Ivoire sera auto-suffisante avec notre apport à tous. Les terres en Côte d’Ivoire sont fertiles. Il n’y a pas de raison de ne pas réussir à produire en abondance. Nous sommes assurés du soutien de l’Etat, du Président de la République qui met tout en œuvre pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. Nous demanderons aux producteurs d’anacarde d’accorder toute l’attention nécessaire aux vivriers comme ils le font pour l’anacarde. On peut concilier les deux cultures, mais il faudrait que la communauté scientifique nous accompagne. Nous avons des idées à soumettre au ministre Sangafowa Coulibaly et au Conseil du Coton Anacarde pour accroître nos performances.
Vous êtes le vice-président de la Fédération des producteurs de cajou de Côte d’Ivoire. Vous avez pris part à la réunion de concertation avec le Ministère de tutelle, que retenir de cette rencontre ?
Bamba Adama : Nous ressortons de cette rencontre heureux des nouvelles dispositions d’esprit chez les décideurs et chez nous, acteurs premiers de la filière. Nous, producteurs sommes heureux que le ministère ait pris l’initiative de cette rencontre qui nous réjouit au plus haut point. On retient le bon ton, le sens du dialogue et la volonté de tous les acteurs d’aller à la paix pour le bien-être de notre filière. Nous ressortons sereins et disposés à accompagner cette dynamique dont nous sortirons tous gagnants.
La filière a connu des soubresauts avec le feuilleton des audits ? Quelles sont les relations entre les producteurs et le CCA aujourd’hui ?
La bonne gouvernance a toujours guidé le Président de la République, Alassane Ouattara dans ses actes. C’est pourquoi, nous ne sommes pas restés insensibles à cette approche. Le Président de la République a fait une promesse, celle de permettre aux producteurs agricoles de bénéficier de 60°/° du prix CAF au bord champ. Ce prix est totalement satisfaisant pour le producteur agricole dont l’investissement n’est pas toujours pris en compte dans les matrices de prix. Entre notre fédération qui regroupe la majorité représentative des producteurs des dix-neuf régions productrices, et le Conseil Coton Anacarde, dirigé par Dr Coulibaly Adama, c’est l’accord parfait. C’est un homme de terrain qui connaît bien les problèmes auxquelles nos deux filières sont confrontées. Nous nous réjouissons de l’arrivée du Directeur général par intérim qui nous a rassurés. Et nous avons confiance en lui.
L’enjeu de la mise en place de la fédération, c’est la mise en place effective de l’Interprofession. Où en êtes-vous avec ce projet ?
La fédération des producteurs ne saurait décider de la date de tenue de l’AG de mise en place de l’Interprofession en lieu et place du ministère. Le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly travaille avec ses services à ramener la quiétude au sein de la filière. Cette dynamique, partagée par tous est soutenue par le Ministre d’Etat, Secrétaire Général de la Présidence, Amadou Gon Coulibaly dont nous avons bénéficié du parrainage et des conseils. Le ministère et le conseil coton anacarde sont à pieds d’œuvre pour que nous ayons notre Interprofession.
Une autre problématique, c’est la conciliation entre la culture de l’anacarde et le vivrier. Après l’appel du Président de la République, comment, vous, producteurs d’anacarde comptez-vous y prendre pour accroître la production vivrière tout en continuant à produire l’anacarde ?
Nous assistons tous justement dans chacune des dix neuf régions productrices d’anacarde à la ruée vers la noix d’or. En même temps, le vivrier devient cher sur le marché. L’attiéké n’est plus accessible à tous vu les quantités servies. Nous allons, au sein de la fédération, initiée avec une réflexion forte avec le concours du ministère et du Conseil Coton Anacarde ainsi que de tous les partenaires au développement du vivrier. Le Président Alassane Ouattara a promis faire de notre pays un pays émergent. C’est un état d’esprit. Il nous revient de tout mettre en œuvre pour qu’il relève le défi, atteindre son objectif pour notre bien-être collectif. La Côte d’Ivoire sera auto-suffisante avec notre apport à tous. Les terres en Côte d’Ivoire sont fertiles. Il n’y a pas de raison de ne pas réussir à produire en abondance. Nous sommes assurés du soutien de l’Etat, du Président de la République qui met tout en œuvre pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. Nous demanderons aux producteurs d’anacarde d’accorder toute l’attention nécessaire aux vivriers comme ils le font pour l’anacarde. On peut concilier les deux cultures, mais il faudrait que la communauté scientifique nous accompagne. Nous avons des idées à soumettre au ministre Sangafowa Coulibaly et au Conseil du Coton Anacarde pour accroître nos performances.