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Société Publié le dimanche 3 juillet 2016 | Abidjan.net

Immigration clandestine : le DG des ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté demande aux populations de dénoncer les réseaux de passeurs

© Abidjan.net Par JOB
Immigration clandestine : le DG des ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté demande aux populations de dénoncer les réseaux de passeurs
Le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE), M. Issiaka Konaté a animée le jeudi 30 juin, au siège de la Fondation Friedrich Naumann, une conférence débats dont le thème, le « phénomène de l’immigration des jeunes ivoiriens. Quel impact sur l’émergence ? ». Photo : M. Issiaka Konaté, Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE)
Le Directeur Général des Ivoiriens de l’Extérieur (DGIE), M. Issiaka Konaté a animée le jeudi 30 juin, au siège de la Fondation Friedrich Naumann, une conférence débats dont le thème, le « phénomène de l’immigration des jeunes ivoiriens. Quel impact sur l’émergence ? ».
Cette rencontre de a été organisée dans le cadre de la tribune les « Jeudis Libéraux », de ladite Fondation en collaboration avec l’ONG SOS Exclusion et REDHG (Réseau des éducateurs des droits de l’homme et du genre), pour sensibiliser encore une fois la jeunesse ivoirienne face aux dangers qu’offre le mirage de l’immigration clandestine.

En effet, un bilan publié par Frontex, l’agence de protection des côtes européennes, stipule que 354 ivoiriens auraient franchi les côtes italiennes, au cours du dernier semestre de 2016.
Face à l’ampleur de ce phénomène qui touche fondamentalement une grande partie de la jeunesse africaine, particulièrement celle de la Côte d’Ivoire, sous l’effet négatif des réseaux sociaux, encouragés par des réseaux mafieux de passeurs, le DG des Ivoiriens de l’Extérieur a crié sa désolation et l’amertume qui l’anime à savoir que des jeunes gens meurent inutilement, en empruntant ce sentier de l’irresponsabilité.
Selon lui, il faut que les populations soient courageuses à remonter les informations concernant ces réseaux de passeurs ou d’organisateurs de voyages clandestins au Ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la sécurité afin de les démanteler. Il faut que les jeunes puissent utiliser les voies légales d’obtention de visa qui existent.

« Tous les Etats disposent du droit de savoir qui rentre sur son territoire et qui en ressort. Nous sommes dans la CEDEAO, où, il y a une zone de libre circulation qui s’étend jusqu’au Niger et qui est géographiquement dans une partie importante. L’un de mes constats, c’est que cette zone de libre circulation est utilisée par ces personnes pour mieux se rapprocher des côtes libyennes et aujourd’hui de l’Egypte qui est en train de devenir une porte de sortie très importante » a indiqué M. Issiaka Konaté, DGIE.
En outre, le Président de l’Ong SOS Exclusion, M. Sinaly Traoré s’est dit aussi écœuré du fait qu’en Côte d’Ivoire, la ville de Daloa soit réputée pour servir de lieu de départ de ces voyages clandestins qui transitent par des pays frontaliers. Il a observé le fait que depuis les années 2000, avec tout ce que la Côte d’Ivoire a traversé comme crise, les jeunes se sont faits de fausses idées à croire que le bonheur se trouverait de l’autre de la méditerranée.

Selon lui, il est impératif d’aller à la racine de ce phénomène afin d’amener les jeunes à comprendre, en les informant davantage sur les risques qu’ils courent à opter pour des embarcations de fortune qui ne cessent de coûter la vie à des milliers de jeunes.

J. A.
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