Abidjan, Le projet du Corridor Abidjan-Lagos passe en conseil de la banque africaine de développement (BAD) au plus tard septembre, a révélé, vendredi, à Abidjan, M. Souaré Mamady, Chargé de la Division des Infrastructures régionales à la BAD, dans un entretien à l’AIP à l’occasion des rencontres du Club Afrique Développement et de la société ivoirienne de banque (SIB).
« Le corridor Abidjan-Lagos est un projet très important qui a commencé il y a 25 ans, mais pour les études, chaque pays a traité sa part de gâteau, en ce sens que la Côte d’Ivoire a fait son autoroute Abidjan-Bassam jusqu’à la frontière du Ghana ; mais l’étude globale du corridor sera prise en charge par la Bad, nous allons passer au conseil au plus tard en septembre », a fait savoir M. Mamady, en marge de cette rencontre autour du thème « commerce intra-africain : leviers d’accélération de l’intégration régionale ».
Et de préciser « pour qu’on ait les mêmes standards d’un pays à l’autre sur ce même corridor ; nous ne voulons pas nous arrêter aux aspects physiques, nous sommes en train d’envisager des mesures soft qui puissent faciliter le mouvement des personnes et des biens sur ce corridor et tout cela en concertation avec les pays de la CEDEAO et les pays concernés ».
Sur le coût du projet, l’expert de la BAD a indiqué que « chaque pays a fait son travail sur son territoire ; mais l’ensemble du coût sera affiné vers septembre quand l’étude technique détaillée sera terminée. »
Il a en outre évoqué de grands projets structurants, « les high 5 », c’est-à-dire électrifier l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer les conditions de vie des populations africaines. « L’électricité est un projet majeur et tous les grands projets notamment d’interconnexion sont en cours. Un complexe de vice-présidence à la BAD va gérer ces grands projets d’interconnexion, a conclu en substance Souaré Mamady.
(AIP)
ask
« Le corridor Abidjan-Lagos est un projet très important qui a commencé il y a 25 ans, mais pour les études, chaque pays a traité sa part de gâteau, en ce sens que la Côte d’Ivoire a fait son autoroute Abidjan-Bassam jusqu’à la frontière du Ghana ; mais l’étude globale du corridor sera prise en charge par la Bad, nous allons passer au conseil au plus tard en septembre », a fait savoir M. Mamady, en marge de cette rencontre autour du thème « commerce intra-africain : leviers d’accélération de l’intégration régionale ».
Et de préciser « pour qu’on ait les mêmes standards d’un pays à l’autre sur ce même corridor ; nous ne voulons pas nous arrêter aux aspects physiques, nous sommes en train d’envisager des mesures soft qui puissent faciliter le mouvement des personnes et des biens sur ce corridor et tout cela en concertation avec les pays de la CEDEAO et les pays concernés ».
Sur le coût du projet, l’expert de la BAD a indiqué que « chaque pays a fait son travail sur son territoire ; mais l’ensemble du coût sera affiné vers septembre quand l’étude technique détaillée sera terminée. »
Il a en outre évoqué de grands projets structurants, « les high 5 », c’est-à-dire électrifier l’Afrique, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer les conditions de vie des populations africaines. « L’électricité est un projet majeur et tous les grands projets notamment d’interconnexion sont en cours. Un complexe de vice-présidence à la BAD va gérer ces grands projets d’interconnexion, a conclu en substance Souaré Mamady.
(AIP)
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