Proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ex-ministre de la Défense Kadet Bertin, Watchard Kedjébo, Kakou Brou alias Maréchal KB et Yaon Franck sont rentrés en Côte d’Ivoire le jeudi 30 juin 2016, après 5 années d’exil passées au Ghana.
La cérémonie organisée le vendredi 1er juillet 2016 au siège du Front populaire ivoirien (Fpi) aux 2 Plateaux-Attoban pour les accueillir officiellement, a été l’occasion pour Pascal Affi N’Guessan, le président de ce parti, de révéler comment leur retour en Côte d’Ivoire a été rendu possible.
Selon Affi N’Guessan, le retour d’exil de Kadet Bertin, Watchard Kedjébo, Maréchal KB et Yaon Franck, quatre ex-exilés pro-Gbagbo, est le fruit de ses pourparlers avec le gouvernement, qui lui valent d’être combattu par sa fronde.
« Dans la posture que nous avons adoptée, nous considérons votre retour comme un résultat tangible, un autre élément qui vient consolider la pertinence du choix que nous avons, dès le départ, fait par rapport à la crise que le pays a connue, par rapport aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. (…) Nous avons adopté cette posture en connaissance de cause, en toute responsabilité. Certains ont pensé que nous avons fait ce choix par couardise, par lâcheté ou par irresponsabilité. Dans l’histoire de l’humanité, je n’ai jamais vu une situation de crise ou une guerre qui ne se termine pas par une négociation, par l’apaisement, par des actions pour décrisper et normaliser. (…) Certains pensent que la seule façon de lutter, c’est d’être dans la rue pour crier, chanter, brûler les pneus ou affronter les forces de l’ordre. Il n’y a pas une seule façon de lutter. Ce n’est pas la forme de la lutte qui est importante, mais le résultat. Et la forme doit tenir compte du contexte. (…) C’est dans l’apaisement, la réconciliation que nous pouvons favoriser le retour de nos camarades en exil, reconstruire notre parti et reprendre le chemin de la lutte démocratique pour la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi nous avons adopté cette stratégie. Et je me réjouis de ces résultats », a expliqué le président du Fpi.
Affi N'Guessan assure que c’est sa posture qui a conduit le gouvernement à changer de comportement avec le Fpi. « Notre ligne est en train de s’imposer et rassemble tous les militants du Fpi », a-t-il également fait savoir.
Il a ensuite affirmé sa foi au retour en Côte d’Ivoire des autres militants de son parti encore en exil. Car, a-t-il indiqué, un Groupe de Contact a été mis en place au sein du Fpi, pour les encourager dans ce sens.
Le président du Fpi a, par ailleurs, justifié son refus du projet du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. « Nous appelons chaque jour les autorités à faire preuve de courage politique, pour que nous avancions vers l’unité nationale, la réconciliation nationale. C’est parce que nous ne sentons pas cela, qu’à l’occasion de la réforme constitutionnelle, nous avons produit une déclaration pour dire non au projet d’Alassane Ouattara », a-t-il souligné, en référence à une déclaration commune signée par 23 partis de l’opposition pour s’opposer au projet de la mise en place de la nouvelle Constitution.
Avant lui, le mot de bienvenue aux ex-exilés est revenu à Yéhiri Valérie, la Secrétaire nationale chargée des victimes de guerre et des réfugiés au Fpi.
Kakou Brou dit Marechal KB était absent à la cérémonie en raison d’un malaise bénin qu’il a eu la veille, le jeudi 30 juin 2016, jour de son retour en Côte d’Ivoire.
Alex A
La cérémonie organisée le vendredi 1er juillet 2016 au siège du Front populaire ivoirien (Fpi) aux 2 Plateaux-Attoban pour les accueillir officiellement, a été l’occasion pour Pascal Affi N’Guessan, le président de ce parti, de révéler comment leur retour en Côte d’Ivoire a été rendu possible.
Selon Affi N’Guessan, le retour d’exil de Kadet Bertin, Watchard Kedjébo, Maréchal KB et Yaon Franck, quatre ex-exilés pro-Gbagbo, est le fruit de ses pourparlers avec le gouvernement, qui lui valent d’être combattu par sa fronde.
« Dans la posture que nous avons adoptée, nous considérons votre retour comme un résultat tangible, un autre élément qui vient consolider la pertinence du choix que nous avons, dès le départ, fait par rapport à la crise que le pays a connue, par rapport aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. (…) Nous avons adopté cette posture en connaissance de cause, en toute responsabilité. Certains ont pensé que nous avons fait ce choix par couardise, par lâcheté ou par irresponsabilité. Dans l’histoire de l’humanité, je n’ai jamais vu une situation de crise ou une guerre qui ne se termine pas par une négociation, par l’apaisement, par des actions pour décrisper et normaliser. (…) Certains pensent que la seule façon de lutter, c’est d’être dans la rue pour crier, chanter, brûler les pneus ou affronter les forces de l’ordre. Il n’y a pas une seule façon de lutter. Ce n’est pas la forme de la lutte qui est importante, mais le résultat. Et la forme doit tenir compte du contexte. (…) C’est dans l’apaisement, la réconciliation que nous pouvons favoriser le retour de nos camarades en exil, reconstruire notre parti et reprendre le chemin de la lutte démocratique pour la reconquête du pouvoir. C’est pourquoi nous avons adopté cette stratégie. Et je me réjouis de ces résultats », a expliqué le président du Fpi.
Affi N'Guessan assure que c’est sa posture qui a conduit le gouvernement à changer de comportement avec le Fpi. « Notre ligne est en train de s’imposer et rassemble tous les militants du Fpi », a-t-il également fait savoir.
Il a ensuite affirmé sa foi au retour en Côte d’Ivoire des autres militants de son parti encore en exil. Car, a-t-il indiqué, un Groupe de Contact a été mis en place au sein du Fpi, pour les encourager dans ce sens.
Le président du Fpi a, par ailleurs, justifié son refus du projet du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, de doter la Côte d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. « Nous appelons chaque jour les autorités à faire preuve de courage politique, pour que nous avancions vers l’unité nationale, la réconciliation nationale. C’est parce que nous ne sentons pas cela, qu’à l’occasion de la réforme constitutionnelle, nous avons produit une déclaration pour dire non au projet d’Alassane Ouattara », a-t-il souligné, en référence à une déclaration commune signée par 23 partis de l’opposition pour s’opposer au projet de la mise en place de la nouvelle Constitution.
Avant lui, le mot de bienvenue aux ex-exilés est revenu à Yéhiri Valérie, la Secrétaire nationale chargée des victimes de guerre et des réfugiés au Fpi.
Kakou Brou dit Marechal KB était absent à la cérémonie en raison d’un malaise bénin qu’il a eu la veille, le jeudi 30 juin 2016, jour de son retour en Côte d’Ivoire.
Alex A