La POECI comme par le passé, utilise une méthode d’observation systématique en s’appuyant sur les Technologies de l’Information et de la Communication pour observer l’opération de révision de la liste électorale 2015 conduite par la Commission Electorale Indépendante CEI. Ainsi, 131 coordonnateurs/coordonnatrices départementaux sont déployés dans toutes les sous-préfectures et mairies où la CEI a installé des centres de recensement, et remontent les données recueillies en temps réel à une plateforme technologique basée à Abidjan. Au cours de cette première semaine d’observation, la POECI a reçu 393 rapports attendus.
La POECI voudrait exprimer ses encouragements à la CEI pour le démarrage effectif de la Révision de la Liste Electorale RLE et la disponibilité du matériel et des équipes nécessaires à l’enrôlement.
Néanmoins, la POECI fait les recommandations suivantes à la CEI :
Harmoniser les jours de repos en n’en choisissant qu’un seul sur toute l’étendue du territoire national ;
• Exiger de ses agents le respect des heures d’ouverture et de fermeture des centres de recensement ;
• Communiquer plus au niveau local sur les jours effectifs de travail de ses agents et les délocalisations des centres de recensement ;
• Intensifier l’information et la sensibilisation des populations afin de leur permettre de participer pleinement au processus de révision.
La POECI recommande aux partis politiques de :
• Déployer leurs délégués dans les centres recensement afin de suivre le déroulement des opérations de recensement des électeurs et d’anticiper sur d’éventuelles contestations de la liste électorale ;
• Sensibiliser leurs militantes et militants à participer massivement au processus de la révision de la liste électorale.
La POECI invite les organisations de la société civile à s’impliquer davantage dans la sensibilisation et l’observation du processus de révision de la liste électorale.
Enfin la POECI invite les populations ivoiriennes en âge de voter et particulièrement les femmes à aller se faire enrôler massivement afin de participer au référendum et aux prochaines élections législatives.
Pour la première semaine d’observation, la POECI a recueilli les données suivantes :
o Sur l’ensemble du processus, la POECI a constaté que les 92% des centres observés à travers le pays étaient ouverts et fonctionnels ;
o Dans ces centres, les formulaires papiers étaient disponibles dans 93% des bureaux observés et dans 97% de ces bureaux, le kit était présent et fonctionnel durant toute la journée ;
o Les observateurs et observatrices estiment que 97% des centres observés et ouverts durant la première semaine sont faciles à retrouver et que 93% des centres observés sont accessibles aux personnes en situation de handicap ;
o Selon les informations recueillies auprès des 113 centres ouverts et observés le 03 juillet 2016, il y avait en moyenne 48 personnes qui se sont inscrites depuis le début du processus dont 17 femmes ;
o Des représentants ou représentantes des partis politiques n’étaient présents que dans 7% des centres observés et ouverts ;
o Au cours de la première semaine d’observation, la POECI a reçu 36 incidents critiques :
• Centres non ouverts en raison de jour de repos des agents de la CEI dans les localités de Sipilou, Biankouma, Séguéla, Man, Téhini, Kimbirila sud, Sinematiali, Bouna, Massala, Ouaninou, Samango, Koutouba, Bandakagni, Bonoua, Minignan, Kaniasso, Togoniéré, Kanakono, Karakoro, Ganhoué et Kounahiri. En effet, la CEI a laissé la latitude aux commissions locales de permettre aux agents de recensement de choisir selon les sous-préfectures leurs jours de repos. Ce qui explique que les jours de travail des agents recenseurs varient d’une localité à une autre ;
• Centres délocalisés c’est-à-dire que les centres pour diverses raisons ont été ouverts dans d’autres lieux que ceux prévus dans les localités de Bingerville, Grand Bassam, Yakassé Attobrou, Sinfra, Adjamé, Marcory, Bin Houyé, et Oumé.
• Un centre non ouvert à Attécoubé : en effet, le 28 juin 2016, il y a eu des troubles dans les locaux de la mairie d’Attecoubé devant abriter le centre de recensement. Dans une telle ambiance, l’opération de révision ne pouvait pas se tenir en toute sérénité ; la CEI a donc rappelé ses agents pour leur donner la conduite à tenir ;
• Des retards d’ouverture des centres à Songon et Angonda.
• Un cas de mauvais fonctionnement du kit technologique à Didievi.
• Des cas de surnombre des agents de la CEI (4 agents) à Aboisso-Comoé, et à Alépé.
• Un cas où les agents de la CEI n’étaient que deux, notamment à Gouméré ;
• Un cas de fermeture imprévue de plus de trente minutes du centre de recensement à Mankono.
• Un requérant qui n’avait pas les documents requis a été autorisé à se faire enregistrer à Minignan le 28 juin 2016.
Pour sa part, la POECI, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers continuera son travail de veille citoyenne et d’observation du processus électoral en vue de renforcer les acquis démocratiques et améliorer la gouvernance du pays.
La POECI voudrait exprimer ses encouragements à la CEI pour le démarrage effectif de la Révision de la Liste Electorale RLE et la disponibilité du matériel et des équipes nécessaires à l’enrôlement.
Néanmoins, la POECI fait les recommandations suivantes à la CEI :
Harmoniser les jours de repos en n’en choisissant qu’un seul sur toute l’étendue du territoire national ;
• Exiger de ses agents le respect des heures d’ouverture et de fermeture des centres de recensement ;
• Communiquer plus au niveau local sur les jours effectifs de travail de ses agents et les délocalisations des centres de recensement ;
• Intensifier l’information et la sensibilisation des populations afin de leur permettre de participer pleinement au processus de révision.
La POECI recommande aux partis politiques de :
• Déployer leurs délégués dans les centres recensement afin de suivre le déroulement des opérations de recensement des électeurs et d’anticiper sur d’éventuelles contestations de la liste électorale ;
• Sensibiliser leurs militantes et militants à participer massivement au processus de la révision de la liste électorale.
La POECI invite les organisations de la société civile à s’impliquer davantage dans la sensibilisation et l’observation du processus de révision de la liste électorale.
Enfin la POECI invite les populations ivoiriennes en âge de voter et particulièrement les femmes à aller se faire enrôler massivement afin de participer au référendum et aux prochaines élections législatives.
Pour la première semaine d’observation, la POECI a recueilli les données suivantes :
o Sur l’ensemble du processus, la POECI a constaté que les 92% des centres observés à travers le pays étaient ouverts et fonctionnels ;
o Dans ces centres, les formulaires papiers étaient disponibles dans 93% des bureaux observés et dans 97% de ces bureaux, le kit était présent et fonctionnel durant toute la journée ;
o Les observateurs et observatrices estiment que 97% des centres observés et ouverts durant la première semaine sont faciles à retrouver et que 93% des centres observés sont accessibles aux personnes en situation de handicap ;
o Selon les informations recueillies auprès des 113 centres ouverts et observés le 03 juillet 2016, il y avait en moyenne 48 personnes qui se sont inscrites depuis le début du processus dont 17 femmes ;
o Des représentants ou représentantes des partis politiques n’étaient présents que dans 7% des centres observés et ouverts ;
o Au cours de la première semaine d’observation, la POECI a reçu 36 incidents critiques :
• Centres non ouverts en raison de jour de repos des agents de la CEI dans les localités de Sipilou, Biankouma, Séguéla, Man, Téhini, Kimbirila sud, Sinematiali, Bouna, Massala, Ouaninou, Samango, Koutouba, Bandakagni, Bonoua, Minignan, Kaniasso, Togoniéré, Kanakono, Karakoro, Ganhoué et Kounahiri. En effet, la CEI a laissé la latitude aux commissions locales de permettre aux agents de recensement de choisir selon les sous-préfectures leurs jours de repos. Ce qui explique que les jours de travail des agents recenseurs varient d’une localité à une autre ;
• Centres délocalisés c’est-à-dire que les centres pour diverses raisons ont été ouverts dans d’autres lieux que ceux prévus dans les localités de Bingerville, Grand Bassam, Yakassé Attobrou, Sinfra, Adjamé, Marcory, Bin Houyé, et Oumé.
• Un centre non ouvert à Attécoubé : en effet, le 28 juin 2016, il y a eu des troubles dans les locaux de la mairie d’Attecoubé devant abriter le centre de recensement. Dans une telle ambiance, l’opération de révision ne pouvait pas se tenir en toute sérénité ; la CEI a donc rappelé ses agents pour leur donner la conduite à tenir ;
• Des retards d’ouverture des centres à Songon et Angonda.
• Un cas de mauvais fonctionnement du kit technologique à Didievi.
• Des cas de surnombre des agents de la CEI (4 agents) à Aboisso-Comoé, et à Alépé.
• Un cas où les agents de la CEI n’étaient que deux, notamment à Gouméré ;
• Un cas de fermeture imprévue de plus de trente minutes du centre de recensement à Mankono.
• Un requérant qui n’avait pas les documents requis a été autorisé à se faire enregistrer à Minignan le 28 juin 2016.
Pour sa part, la POECI, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers continuera son travail de veille citoyenne et d’observation du processus électoral en vue de renforcer les acquis démocratiques et améliorer la gouvernance du pays.
