« Nous avons pris toutes les dispositions pour gagner cette élection »
« Il faut, à la tête de la Chambre de Commerce, un cadre compétent, honnête, bon manager »
A travers cette interview, Touré Faman, l’un des colistiers de la liste, “Unis pour la promotion des entreprises“, par ailleurs, entrepreneur et 1er vice-président du bureau sortant de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), revient sur quelques aspects de la vision fédératrice de ladite liste pour remporter l’élection à la tête de la Cci-Ci), le 11 juillet prochain.
Qu’est-ce qui motive votre candidature à la Chambre de Commerce et d’Industrie ?
La Chambre de commerce et d’industrie est une maison que je connais et où j’ai pu acquérir une longue expérience. Depuis 2002, je suis dans la mandature en tant que vice-président, chargé des régies financières. Et quand le président Djibo a pris la relève en tant que nouveau président, j’ai été plébiscité comme premier vice-président de cette institution. Nous avons essayé de réaliser un programme qui avait été présenté à l’époque. Malheureusement l’environnement n’a pas permis que nous exécutions tout ce programme qui avait été concocté par notre équipe. Fort de ce que représente la Chambre de commerce et d’industrie, une institution devant être forte au sein des entreprises, nous nous sommes dit qu’il y avait un goût inachevé et qu’il y avait beaucoup à faire. Il fallait donc une certaine continuité. Mais cette continuité ne peut se faire qu’à travers un changement. C’est en cela nous avons pensé que par rapport à tout ce qui est à faire à travers les missions dévolues à la Chambre de commerce, nous avons des idées. Et ces idées vont dans le même sens que celles du candidat Parfait Kouassi. Donc notre motivation réelle est de faire de telle sorte que nos idées de donner une image à la Chambre de commerce, de faire de la Chambre de commerce une institution performante et dynamique se réalise. Car cela n’a pas pu être fait parfaitement. Nous voulons mettre l’accent sur la promotion des entreprises à travers les appuis que nous les apportons, à travers la formation, à travers notre rôle d’interpellation des pouvoirs publics.
Vous êtes candidat pour, dites-vous, apporter le changement. Mais aux dernières nouvelles, vous avez décidé de faire liste commune avec Parfait Kouassi. Pourquoi ce choix ?
Ce choix parce que nous avons une vision commune et un même espoir pour la Chambre de commerce. Nous avons vu que des jeunes dynamiques aux côtés des personnes expérimentées, nous pouvons conduire loin la Chambre de commerce et d’industrie. Car Parfait Kouassi est jeune entrepreneur dynamique avec des idées novatrices. Il avait une vision pour la Chambre et une farouche ambition de rendre cette chambre forte. Nous avons donc vu la complémentarité et c’est en cela que nous avons pensé qu’une telle équipe peut mener la Chambre de commerce loin, ainsi que les entreprises et les Pme de Côte d’Ivoire.
Quels sont les atouts qui militent en faveur de cette liste ?
C’est notre détermination, notre volonté, notre expérience et ce que nous représentons dans nos différents secteurs. Parfait Kouassi a fait son expérience et il a la confiance de tous ceux avec qui, il a entrepris quelque chose et avec ses partenaires. A mon niveau, dans le domaine des assurances où j’ai déjà exercé, j’ai une certaine crédibilité. J’ai réalisé des performances dans les domaines où j’exerce. On ne peut pas avoir réalisé toutes ces performances et ne pas avoir la confiance de ceux à qui on s’adresse. Du point de vue image relationnelle, dans tous les milieux où nous sommes passés, nous mettons tout le monde au défi. Personne ne peut dire que M. Touré ne respecte pas ses engagements ou qu’il ne mérite pas confiance. Je ne suis pas un politicien mais dans l’intérêt de la population, dans le souci de jouer notre rôle d’élément de la société civile, nous avons accepté d’être aux côtés des politiques afin de les aider à porter l’espoir aux populations et contribuer ainsi au développement du pays. Je suis donc secrétaire départemental adjoint du Rdr à Treichville.
Si votre liste est élue, êtes-vous disposé à tendre la main aux perdants ou s’il se produisait le contraire êtes-vous prêts à rejoindre les gagnants s’ils vous tendent la main pour travailler ensemble ?
Je suis médiateur professionnel-diplômé. Dans ma vie je tends toujours la main et je m’appuie sur le consensus. Avant d’en arriver où nous sommes actuellement, nous avons d’abord essayé d’aller au consensus. Il y a eu plusieurs réunions. Mais lorsque le consensus n’est pas fondé sur la vérité, sur un engagement sincère et que vous allez, vous ne pouvez pas réussir l’œuvre que vous vouliez construire. Nous risquions de trahir les opérateurs économiques si nous nous étions mis dans un tel ancrage. Avec ce ticket que nous constituons, nous sommes prêts à travailler avec tout le monde. Il y a beaucoup à faire à la Chambre. C’est avec tout le monde que nous devons régler les problèmes de la Chambre de commerce. De toute façon, nous n’imaginons pas perdre parce que nous avons pris toutes les dispositions pour gagner cette élection. Notre liste a le meilleur profil. Et c’est pour nous une obligation de tendre la main aux autres pour nous mettre tous au service des entreprises de Côte d’Ivoire.
Qu’allez-vous apporter de nouveau à la Chambre si vous êtes élus ?
J’ai la chance d’avoir été aux côtés des anciens pendant une douzaine d’années. J’ai identifié les problèmes. Les hommes passent mais l’institution est là. Nous envisageons de donner les moyens à la Chambre. Les sillons sont tracés. Ce qui manque à la Chambre aujourd’hui, ce sont les ressources. Le budget du Burkina Faso fait 3 fois celui de la Côte d’Ivoire et le Mali 2 fois. Le financement sera donc l’un de nos points forts. Nous avons pu obtenir par exemple 300 millions à travers la Bad, pour les entreprises. L’appui aux entreprises dans tous les domaines. Et nous allons multiplier ce genre d’action. Nous ferons de sorte que les rapports avec l’extérieur soient renforcés afin que de nombreux investisseurs viennent en Côte d’Ivoire pour des partenariats avec nos entreprises locales. Nous allons intensifier la mise en route des services concédés dont nous bénéficions et d’autres à venir par rapport aux infrastructures et bien d’autres. Nous avons aujourd’hui l’école de la Chambre de commerce mais nous envisageons des écoles niveau Inp-Hb ou Hec-Paris. Nous allons nous inscrire sur cette voie pour donner aussi bien à ceux qui travaillent déjà qu’à nos jeunes en formation. Nous allons, entre autres, créer le cadre et les conditions du développement économique, instaurer un dialogue permanent et constructif avec les autorités et le monde économique, défendre les intérêts des entreprises et promouvoir leurs activités, développer des relations interprofessionnelles fortes et mettre en place les conditions permettant de se développer localement et à l’international par une coopération permanente avec les Chambres de commerce étrangères.
On entend dire que vos adversaires sont les candidats du pouvoir. Que répondez-vous ?
Merci de m’avoir donné l’occasion de revenir sur cet aspect des choses. Le pouvoir étatique dirigé par le président Alassane Ouattara nous a démontré que la médiocrité ne peut plus passer en Côte d’Ivoire. La preuve, pour nommer les nouveaux Dg des Impôts et du Trésor, il a opté pour un appel à candidatures ouvert à toutes les compétences. Il aurait pu se contenter de choisir des cadres qui sont au sein de ces structures et qui appartiennent à des partis politiques. Il a tenu compte de la compétence. Nous nous inscrivons dans la politique du président de la République qui veut un développement harmonieux et juste pour toute la Côte d’Ivoire. Nous lui faisons confiance. D’ailleurs ça nous étonnerait que le président Ouattara à qui nous avons tous fait confiance puisse choisir l’un de ses enfants qui sont en compétition. Le président recherche de bons gestionnaires et de bons managers d’entreprises. Il faut donc à la tête de la Chambre de commerce, un cadre compétent, honnête, bon manager qui peut donner à l’institution une bonne image aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur.
François Bécanthy
« Il faut, à la tête de la Chambre de Commerce, un cadre compétent, honnête, bon manager »
A travers cette interview, Touré Faman, l’un des colistiers de la liste, “Unis pour la promotion des entreprises“, par ailleurs, entrepreneur et 1er vice-président du bureau sortant de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci), revient sur quelques aspects de la vision fédératrice de ladite liste pour remporter l’élection à la tête de la Cci-Ci), le 11 juillet prochain.
Qu’est-ce qui motive votre candidature à la Chambre de Commerce et d’Industrie ?
La Chambre de commerce et d’industrie est une maison que je connais et où j’ai pu acquérir une longue expérience. Depuis 2002, je suis dans la mandature en tant que vice-président, chargé des régies financières. Et quand le président Djibo a pris la relève en tant que nouveau président, j’ai été plébiscité comme premier vice-président de cette institution. Nous avons essayé de réaliser un programme qui avait été présenté à l’époque. Malheureusement l’environnement n’a pas permis que nous exécutions tout ce programme qui avait été concocté par notre équipe. Fort de ce que représente la Chambre de commerce et d’industrie, une institution devant être forte au sein des entreprises, nous nous sommes dit qu’il y avait un goût inachevé et qu’il y avait beaucoup à faire. Il fallait donc une certaine continuité. Mais cette continuité ne peut se faire qu’à travers un changement. C’est en cela nous avons pensé que par rapport à tout ce qui est à faire à travers les missions dévolues à la Chambre de commerce, nous avons des idées. Et ces idées vont dans le même sens que celles du candidat Parfait Kouassi. Donc notre motivation réelle est de faire de telle sorte que nos idées de donner une image à la Chambre de commerce, de faire de la Chambre de commerce une institution performante et dynamique se réalise. Car cela n’a pas pu être fait parfaitement. Nous voulons mettre l’accent sur la promotion des entreprises à travers les appuis que nous les apportons, à travers la formation, à travers notre rôle d’interpellation des pouvoirs publics.
Vous êtes candidat pour, dites-vous, apporter le changement. Mais aux dernières nouvelles, vous avez décidé de faire liste commune avec Parfait Kouassi. Pourquoi ce choix ?
Ce choix parce que nous avons une vision commune et un même espoir pour la Chambre de commerce. Nous avons vu que des jeunes dynamiques aux côtés des personnes expérimentées, nous pouvons conduire loin la Chambre de commerce et d’industrie. Car Parfait Kouassi est jeune entrepreneur dynamique avec des idées novatrices. Il avait une vision pour la Chambre et une farouche ambition de rendre cette chambre forte. Nous avons donc vu la complémentarité et c’est en cela que nous avons pensé qu’une telle équipe peut mener la Chambre de commerce loin, ainsi que les entreprises et les Pme de Côte d’Ivoire.
Quels sont les atouts qui militent en faveur de cette liste ?
C’est notre détermination, notre volonté, notre expérience et ce que nous représentons dans nos différents secteurs. Parfait Kouassi a fait son expérience et il a la confiance de tous ceux avec qui, il a entrepris quelque chose et avec ses partenaires. A mon niveau, dans le domaine des assurances où j’ai déjà exercé, j’ai une certaine crédibilité. J’ai réalisé des performances dans les domaines où j’exerce. On ne peut pas avoir réalisé toutes ces performances et ne pas avoir la confiance de ceux à qui on s’adresse. Du point de vue image relationnelle, dans tous les milieux où nous sommes passés, nous mettons tout le monde au défi. Personne ne peut dire que M. Touré ne respecte pas ses engagements ou qu’il ne mérite pas confiance. Je ne suis pas un politicien mais dans l’intérêt de la population, dans le souci de jouer notre rôle d’élément de la société civile, nous avons accepté d’être aux côtés des politiques afin de les aider à porter l’espoir aux populations et contribuer ainsi au développement du pays. Je suis donc secrétaire départemental adjoint du Rdr à Treichville.
Si votre liste est élue, êtes-vous disposé à tendre la main aux perdants ou s’il se produisait le contraire êtes-vous prêts à rejoindre les gagnants s’ils vous tendent la main pour travailler ensemble ?
Je suis médiateur professionnel-diplômé. Dans ma vie je tends toujours la main et je m’appuie sur le consensus. Avant d’en arriver où nous sommes actuellement, nous avons d’abord essayé d’aller au consensus. Il y a eu plusieurs réunions. Mais lorsque le consensus n’est pas fondé sur la vérité, sur un engagement sincère et que vous allez, vous ne pouvez pas réussir l’œuvre que vous vouliez construire. Nous risquions de trahir les opérateurs économiques si nous nous étions mis dans un tel ancrage. Avec ce ticket que nous constituons, nous sommes prêts à travailler avec tout le monde. Il y a beaucoup à faire à la Chambre. C’est avec tout le monde que nous devons régler les problèmes de la Chambre de commerce. De toute façon, nous n’imaginons pas perdre parce que nous avons pris toutes les dispositions pour gagner cette élection. Notre liste a le meilleur profil. Et c’est pour nous une obligation de tendre la main aux autres pour nous mettre tous au service des entreprises de Côte d’Ivoire.
Qu’allez-vous apporter de nouveau à la Chambre si vous êtes élus ?
J’ai la chance d’avoir été aux côtés des anciens pendant une douzaine d’années. J’ai identifié les problèmes. Les hommes passent mais l’institution est là. Nous envisageons de donner les moyens à la Chambre. Les sillons sont tracés. Ce qui manque à la Chambre aujourd’hui, ce sont les ressources. Le budget du Burkina Faso fait 3 fois celui de la Côte d’Ivoire et le Mali 2 fois. Le financement sera donc l’un de nos points forts. Nous avons pu obtenir par exemple 300 millions à travers la Bad, pour les entreprises. L’appui aux entreprises dans tous les domaines. Et nous allons multiplier ce genre d’action. Nous ferons de sorte que les rapports avec l’extérieur soient renforcés afin que de nombreux investisseurs viennent en Côte d’Ivoire pour des partenariats avec nos entreprises locales. Nous allons intensifier la mise en route des services concédés dont nous bénéficions et d’autres à venir par rapport aux infrastructures et bien d’autres. Nous avons aujourd’hui l’école de la Chambre de commerce mais nous envisageons des écoles niveau Inp-Hb ou Hec-Paris. Nous allons nous inscrire sur cette voie pour donner aussi bien à ceux qui travaillent déjà qu’à nos jeunes en formation. Nous allons, entre autres, créer le cadre et les conditions du développement économique, instaurer un dialogue permanent et constructif avec les autorités et le monde économique, défendre les intérêts des entreprises et promouvoir leurs activités, développer des relations interprofessionnelles fortes et mettre en place les conditions permettant de se développer localement et à l’international par une coopération permanente avec les Chambres de commerce étrangères.
On entend dire que vos adversaires sont les candidats du pouvoir. Que répondez-vous ?
Merci de m’avoir donné l’occasion de revenir sur cet aspect des choses. Le pouvoir étatique dirigé par le président Alassane Ouattara nous a démontré que la médiocrité ne peut plus passer en Côte d’Ivoire. La preuve, pour nommer les nouveaux Dg des Impôts et du Trésor, il a opté pour un appel à candidatures ouvert à toutes les compétences. Il aurait pu se contenter de choisir des cadres qui sont au sein de ces structures et qui appartiennent à des partis politiques. Il a tenu compte de la compétence. Nous nous inscrivons dans la politique du président de la République qui veut un développement harmonieux et juste pour toute la Côte d’Ivoire. Nous lui faisons confiance. D’ailleurs ça nous étonnerait que le président Ouattara à qui nous avons tous fait confiance puisse choisir l’un de ses enfants qui sont en compétition. Le président recherche de bons gestionnaires et de bons managers d’entreprises. Il faut donc à la tête de la Chambre de commerce, un cadre compétent, honnête, bon manager qui peut donner à l’institution une bonne image aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’extérieur.
François Bécanthy