Les ministres Dosso Mousso (Emploi et Promotion sociale) et Sidi Touré (Promotion de la jeunesse, Emploi jeune et Service civique) ont présidé conjointement la cérémonie marquant le lancement de la troisième phase du Programme « Appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (APERP phase 3). C’était dans la commune du Plateau le 7 juillet en présence de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, SEM Georges Serre et le Directeur du Bureau pays de l’Organisation internationale du travail (OIT), M. Dramane Haidara. Concernant l’ensemble des pays francophones d’Afrique couvert par le Bureau pays d’Abidjan de l’OIT parmi lesquels figure la Côte d’Ivoire; ce programme financé par la France à hauteur 3,3 millions d’euros, sera exécuté par l’OIT sur une durée de quatre ans (01-01-2016 au 31-12-2019). La phase 3 de l’APERP vise à améliorer la gouvernance du marché du travail et l’employabilité des jeunes, faciliter la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle et renforcer les capacités des mandants tripartites de l’OIT dans les domaines techniques de l’emploi couverts par ledit programme.
En Côte d’Ivoire, l’APERP 3 va se décliner en des appuis à la formulation de la PNE et de la Stratégie nationale pour l’emploi des jeunes. Des audits institutionnels dans les structures administratives chargées des questions de l’emploi et l’élaboration d’une feuille de route pour opérationnaliser la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.
En somme, l’exécution de l’APERP 3 va permettre selon le ministre Sidi Touré, de renforcer les compétences du gouvernement pour résoudre les questions du chômage et des travailleurs pauvres. Estimant l’ampleur de ces problèmes ; il a rappelé que le chômage touche « près de deux millions de personnes » dans le pays, tandis que « l’analyse de l’emploi en relation avec le statut de la pauvreté en Côte d’Ivoire indique que plus du tiers de la population en emploi est pauvre, soit 35,5% ». Est pauvre en Côte d’Ivoire, celui qui a une dépense de consommation inférieure à 737 FCFA par jour soit 269 075 F CFA par an. L’IDH de la Côte d’Ivoire se situe à 0,452 avec un classement de 171/187, a fait savoir le ministre Sidi Touré.
Le ministre Dosso Moussa a salué cette initiative en faveur de l’emploi qu’est l’APERP, d’une part, parce qu’elle s’inscrit dans la Stratégie de relance de l’emploi adoptée par le gouvernement en novembre 2013 issue du Plan national de développement. Et d’autre part, parce qu’elle contribue à la mise en œuvre des décisions prises par les Chefs d’Etats et de gouvernements africains tenu à Ouagadougou en 2004. Ces décisions avaient mis l’emploi au cœur des politiques de lutte contre la pauvreté en Afrique.
En Côte d’Ivoire, l’APERP 3 va se décliner en des appuis à la formulation de la PNE et de la Stratégie nationale pour l’emploi des jeunes. Des audits institutionnels dans les structures administratives chargées des questions de l’emploi et l’élaboration d’une feuille de route pour opérationnaliser la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle.
En somme, l’exécution de l’APERP 3 va permettre selon le ministre Sidi Touré, de renforcer les compétences du gouvernement pour résoudre les questions du chômage et des travailleurs pauvres. Estimant l’ampleur de ces problèmes ; il a rappelé que le chômage touche « près de deux millions de personnes » dans le pays, tandis que « l’analyse de l’emploi en relation avec le statut de la pauvreté en Côte d’Ivoire indique que plus du tiers de la population en emploi est pauvre, soit 35,5% ». Est pauvre en Côte d’Ivoire, celui qui a une dépense de consommation inférieure à 737 FCFA par jour soit 269 075 F CFA par an. L’IDH de la Côte d’Ivoire se situe à 0,452 avec un classement de 171/187, a fait savoir le ministre Sidi Touré.
Le ministre Dosso Moussa a salué cette initiative en faveur de l’emploi qu’est l’APERP, d’une part, parce qu’elle s’inscrit dans la Stratégie de relance de l’emploi adoptée par le gouvernement en novembre 2013 issue du Plan national de développement. Et d’autre part, parce qu’elle contribue à la mise en œuvre des décisions prises par les Chefs d’Etats et de gouvernements africains tenu à Ouagadougou en 2004. Ces décisions avaient mis l’emploi au cœur des politiques de lutte contre la pauvreté en Afrique.