‘’Laurent Gbagbo est détenu à la Haye parce qu’il n’a pas voulu vendre la Côte d’Ivoire’’, a estimé mercredi à Abidjan, Abou Drahamane Sangaré, leader d’une fraction dissidente du Front populaire ivoirien (FPI) opposée à Pascal Affi N’guessan.
Il a fait cette déclaration lors d’une audience accordée au domicile privé de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo à 65 chefs traditionnels et communautaires de l'Association nationale des chefs coutumiers de communauté de quartiers et notables de Côte d'Ivoire (ANACOCI).
Sur les raisons du transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), principale préoccupation de ses hôtes, Abou Drahamane Sangaré a instruit les têtes couronnées que l’ex-président y
est ‘’parce qu’il n’a pas cédé, parce qu’il n’a pas voulu vendre son pays’’.
‘’Cette Cour pénale n’est pas une juridiction mais une institution internationale qui prend aujourd’hui le Président Gbagbo en otage. En plus de manquer de preuves, la CPI fait maintenant un black-out sur le
procès’’, s’est-il insurgé, dénonçant un ‘’complot’’ qui prive ‘’les Ivoiriens de suivre en direct son procès’’.
Pour M. Sangaré, il faut que la justice triomphe. ‘’Mais elle ne peut pas triompher quand on fait croire qu’il y a une seule victime. Ce n’est pas du tout bon pour le droit. Vous voyez les témoins qui viennent à charge mais qui font leur déposition à décharge (…) rien
ne va à la CPI qui tend à la dérive et au naufrage’’ a-t-il prédit.
C’est ce qui explique, a-t-il poursuivi, ‘’le combat des chefs d’Etat au niveau de l’Union africaine, pour que les Africains quittent la CPI’’, soutenant que des ‘’tractations sont en cours pour le retour de
Laurent Gbagbo. Et il reviendra car il constitue ‘’le chainon manquant’’ de la réconciliation nationale.
Auparavant, M. Sangaré s’est déchaîné contre le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Pour le leader de la fraction dissidente du FPI, ‘’le contexte actuel ne se prête pas pour une modification de la loi fondamentale, car le pays est dans une situation critique’’.
HS/of/APA
Il a fait cette déclaration lors d’une audience accordée au domicile privé de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo à 65 chefs traditionnels et communautaires de l'Association nationale des chefs coutumiers de communauté de quartiers et notables de Côte d'Ivoire (ANACOCI).
Sur les raisons du transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), principale préoccupation de ses hôtes, Abou Drahamane Sangaré a instruit les têtes couronnées que l’ex-président y
est ‘’parce qu’il n’a pas cédé, parce qu’il n’a pas voulu vendre son pays’’.
‘’Cette Cour pénale n’est pas une juridiction mais une institution internationale qui prend aujourd’hui le Président Gbagbo en otage. En plus de manquer de preuves, la CPI fait maintenant un black-out sur le
procès’’, s’est-il insurgé, dénonçant un ‘’complot’’ qui prive ‘’les Ivoiriens de suivre en direct son procès’’.
Pour M. Sangaré, il faut que la justice triomphe. ‘’Mais elle ne peut pas triompher quand on fait croire qu’il y a une seule victime. Ce n’est pas du tout bon pour le droit. Vous voyez les témoins qui viennent à charge mais qui font leur déposition à décharge (…) rien
ne va à la CPI qui tend à la dérive et au naufrage’’ a-t-il prédit.
C’est ce qui explique, a-t-il poursuivi, ‘’le combat des chefs d’Etat au niveau de l’Union africaine, pour que les Africains quittent la CPI’’, soutenant que des ‘’tractations sont en cours pour le retour de
Laurent Gbagbo. Et il reviendra car il constitue ‘’le chainon manquant’’ de la réconciliation nationale.
Auparavant, M. Sangaré s’est déchaîné contre le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
Pour le leader de la fraction dissidente du FPI, ‘’le contexte actuel ne se prête pas pour une modification de la loi fondamentale, car le pays est dans une situation critique’’.
HS/of/APA