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Politique Publié le samedi 16 juillet 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Au cas où le chef de l’opposition sera choisi en fonction de sa représentation au parlement : Ce qui sera fait si le Rhdp vient en 2ème position

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Kramo Kouassi, député de Bocanda
Le projet de loi portant statut de l’opposition politique adopté par le gouvernement, dont l’examen a été reporté sine die par les députés, stipule en ce qui concerne le profil du chef de l’opposition : « Le chef de l’opposition sera le candidat ou le chef du parti ou groupement politique arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle ». Le député de Bocanda Kramo Kouassi avait dans une déclaration faite récemment, indiqué que cette phrase posait problème et avait proposé : « Le chef de l’opposition politique est le chef du parti ou groupement politique distinct du parti ou groupement politique au pouvoir, ayant le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale ». Si cette proposition est adoptée par les députés, quand sera-t-il sur le parti au pouvoir venait en deuxième position après les législatives. Joins, Kramo Kouassi nous a donné son avis sur cette problématique : «Si c’est le Fpi vient en première position, c’est nous qui sommes au pouvoir. Nous sommes dans un régime présidentiel. Ce n’est pas l’Assemblée nationale qui détermine celui qui est au pouvoir, c’est l’élection présidentielle. (…) Si le Fpi vient de façon majoritaire au parlement, ça ne change rien parce que c’est le Président de la République qui est élu au suffrage universel direct. », a-t-il signalé. Contacté, le député de Port-Bouet Kouadio Konan Bertin, ne voit pas les choses de cette manière. Il rejette même le choix du chef du l’opposition en fonction du nombre de sièges obtenus aux législatives. « Tout ça, c’est de la spéculation inutile. Le peuple se donne le pouvoir démocratiquement dans les urnes. Le même peuple établit le contre pouvoir. Houphouët n’a jamais fait des arrangements avec Gbagbo, pour qu’il devienne son opposant. C’est le peuple qui établit le contre pouvoir. On ne peut pas le faire avec l’Assemblée nationale. C’est sur le terrain auprès des Ivoiriens que ça se décide. Ça ne doit se faire à travers, ni le referendum, ni l’Assemblée nationale », a-t-il souligné. Les députés Nassalatou Diaby de Yopougon et de Gbogoué-Zaibo (Daloa) Zié Konaté, n’ont pas voulu se prononcer sur la question. Selon un député qui a requis l’anonymat, cette question ne se pose pas. D’autant plus qu’il s’agit du statut de l’opposition. Et que si le Rhdp arrive en 2ème position au parlement, le chef de l’opposition sera le président du parti qui obtiendrait la majorité.

T.A.B
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